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Groupe Doux

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Groupe DOUX : la pénibilité au travail. Faillite du groupe Doux : un exemple du cul-de-sac économique et culturel. Le groupe Doux est un monopole français qui produit de la viande dite de « volaille ».

Faillite du groupe Doux : un exemple du cul-de-sac économique et culturel

Premier producteur européen, il fait partie des quelques monopoles leaders du marché mondial. Aujourd’hui le groupe est en crise, à l'image du mode de production capitaliste lui-même qui s’effondre tout en s'enfonçant dans la barbarie. La barbarie, c'est le cœur de l’activité du groupe Doux qui se vante de 252,8 millions de « têtes abattues » en 2010, soit une progression de 4% par rapport à l'année précédente. Bien sûr, dans sa propagande le groupe prétend de manière cynique que « tout l’élevage est centré sur le bien-être de l’animal lui-même et notamment sur sa santé physique et son comportement (comportement de jeux, comportements sociaux) ».

Mais rien que les normes que le groupe Doux se vante de respecter montre à quel point l'agro-industrie s'oppose à toute perspective de civilisation de progrès et de « bien être » : « 11 animaux / m² pour les volailles Label Rouge Mais tout cela ne durera pas. Imprimer : Chez Doux, le travail à la dure. Quimper, envoyée spéciale. « C’est pas la joie de travailler chez Père Dodu, on vient à reculons.

Imprimer : Chez Doux, le travail à la dure

Ceux qui restent, c’est parce qu’ils n’ont pas le choix », affirme Christine Couve, salariée depuis quatre ans dans cette usine du groupe Doux, le « numéro 1 de la volaille » en Europe. Les forçats de la volaille. © Philippe Noisette Des tâches répétitives et pénibles physiquement, une température de 5°C maximum, une humidité constante, un bruit assourdissant qui oblige les salariés à porter des protections auditives [1]...

Les forçats de la volaille

Tel est l’univers de travail de l’usine « Père Dodu » à Quimper (Finistère), un des sites de transformation de l’entreprise Doux, géant mondial de la volaille. Chaque jour, des milliers d’escalopes, de saucisses de volaille ou de plats cuisinés sortent des chaînes de production. Emballés sous plastique, les morceaux de volaille découpés, calibrés et standardisés alimenteront les grandes surfaces avant d’atterrir dans les frigos des consommateurs.

Urgence psychiatrique. DOUX S.A. à chateaulin sur SOCIETE.COM (376080487) Groupe Doux. Doux. Le cadeau de l'entreprise à ses salariés. Boîte de chocolats, hausse des salaires, les salariés du groupe Doux sorti du redressement judiciaire le mois dernier finissent bien l'année.

Doux. Le cadeau de l'entreprise à ses salariés

Les 1700 salariés du groupe Doux ont reçu la semaine dernière une boîte de chocolat des mains de leur directeur de production, sur chaque site du groupe. Un petit ballotin de chocolats belges, avec un petit mot pour les «remercier de leur attitude pendant la longue période du redressement judiciaire.» 30€ de plus aux bas salaires Les salariés n'en sont pas revenus.

D'autant plus que, dans les souliers, il y avait également le beau résultats des négociations salariales: 30€ de plus sur le salaire net des plus bas salaires, cotisation salariale de prévoyance en baisse pour les salariés, «Le jour et la nuit» «C'est le jour et la nuit par rapport à l'ancienne direction», déclare Patricia Le Bars, déléguée CFDT, 30 ans de boîte, plutôt habituée à la gestion de fer de l'ancien Pdg Charles Doux. A lire ce mardi 24 décembre en pages Châteaulin et Finistère. Le groupe Doux sort du redressement judiciaire - Agroalimentaire. Doux : l'usine, machine à broyer les ouvriers - 8 septembre 2012. Tête et verbe hauts, les salariés Doux de Graincourt sont dignes, fiers.

Doux : l'usine, machine à broyer les ouvriers - 8 septembre 2012

Ils sont aussi brisés. Physiquement depuis des années, moralement depuis trois mois. Le site portail du Groupe Doux. Que devient Nadine Hourmant, la tonitruante déléguée FO du groupe Doux ? On l'avait beaucoup vue et entendue au moment du dépôt de bilan du groupe volailler.

Que devient Nadine Hourmant, la tonitruante déléguée FO du groupe Doux ?

Une syndicaliste particulièrement virulente. Elle est aujourd'hui toujours salariée de Doux à Chateaulin dans le Finistère. Le groupe Doux est sorti des difficultés . Elle est aujourd'hui toujours salariée de Doux à Chateaulin dans le Finistère. Toujours déléguée FO. Son salaire est aujourd'hui de 1.340 euros par mois. Elle était entrée chez Doux il y a 24 ans pour un job d'été et elle est devenue cette deleguée syndicale habitée par son combat "On ramasse des coups" dit-elle "Mais c'est aussi gratifiant dans ma ville quand des gens me remercient ".

Ou quand elle vient à Paris et que gare Montparnasse des personnes qui se souviennent d'elle ou se rappellent d'elle à la télevision, l'interpellent pour l'encourager. Elle semble vouloir incarner l'agroalimentaire breton au dela de Doux. Le groupe Doux est sorti des difficultés Tous les feux sont au vert pour l'instant. Doux : 1500 licenciements minimum selon les syndicats. Un comité central d’entreprise (CCE) a eu lieu hier mardi 17 juillet au siège du groupe Doux, placé en redressement judiciaire, afin de présenter les différentes offres de reprise du volailler.

Doux : 1500 licenciements minimum selon les syndicats.

Il a duré toute la journée, et à son terme les syndicats se sont montrés très inquiets. Sur les douze offres de reprise présentées initialement, deux sociétés ont déjà quitté la course : Protéis, qui voulait reprendre un site quimpérois employant 25 salariés, et Hengrix Genetics, intéressé par un couvoir dans le Morbihan employant 38 personnes. Tous deux ont estimé ne pas avoir le temps nécessaire pour approfondir leur offre et aller jusqu’au bout. Jean-Luc Guillart, délégué central syndical adjoint CFDT, a commenté : « On s’attend à 1500 licenciements minimum, ça fait beaucoup et l’impact social dans la région sera grand ». En effet, 1553 CDI et 525 CDD seraient menacés. Guillaume Garot, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, ne croit pas en ce plan qui sera présenté par Charles Doux.