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Interviews d’André Giordan

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André Giordan et Francine Pellaud : la didactique dans la peau. Dans un précédent article, André Giordan présentait les anciennes éditions des Journées internationales de l’Enseignement scientifique (JIES). Un focus s’impose sur le Laboratoire de Didactique et d’Épistémologie des Sciences (LDES) de l’Université de Genève qu’il a fondé en 1980 ainsi que sur le parcours de Francine Pellaud, qui fut longtemps son assistante.

André Giordan se balade à Chamonix comme chez lui. Entre une conférence au Chalet des Aiguilles et une « plénière » à l’École nationale de ski et d’alpinisme (ENSA), il prend le temps de répondre à nos questions. Pour la première fois depuis qu’il a lancé les Journées Internationales sur l’Éducation Scientifique il y a 32 ans, André Giordan peut enfin souffler, lui qui vient de passer le témoin aux membres du groupe Traces (voir notre article). Un thé à la main, il évoque en quelques mots bien sentis son parcours : « J’étais un cancre dans ma jeunesse et j’ai échoué au concours d’entrée à la SNCF.

Un passeur généreux Notes. (Re)construire les connaissances - Propos transcris par LEILA HERBÉ, article Éducation. André Giordan plaide pour une intégration des facteurs cognitifs, affectifs et environnementaux dans la pédagogie. Il reprend les principaux acquis de son « modèle allostérique », fondé sur la « métamorphose des conceptions » des apprenants. Sciences Humaines : Dans votre ouvrage intitulé Apprendre ! , vous distinguez plu- sieurs traditions dans la compréhension de l'apprentissage, et de ce fait, plusieurs voies pédagogiques. André Giordan : On repère trois grandes traditions en matière de modèles sur l'apprendre. La [ lire la suite... ] Article de 8068 mots.

Profil : ANDRÉ GIORDAN LDES université de Genève, auteur de Apprendre! André Giordan Interview par M. Huet, Eureka, Libération. Hors-série Recherche appliquée (4/10)5 questions à… André Giordan : donner envie d’apprendre. Que reprochez-vous aux méthodes d'enseignement actuelles ? Jusqu'à pré­sent, on a tou­jours ensei­gné à tra­vers des modèles, des a priori, sans jamais se pré­oc­cu­per vrai­ment de la façon dont un enfant élabore son savoir. On pré­sup­pose depuis tou­jours qu'il suf­fit de mon­trer et de dire pour qu'automatiquement il apprenne. J'ai donc essayé, à tra­vers mes tra­vaux, de mettre à plat les méca­nismes qui fonc­tionnent dans la tête de l'enfant, pour que l'enseignement tienne compte de l'élève, c'est-à-dire de celui qui est censé apprendre.

Si vous étiez ministre de l’Education, que feriez-vous après votre nomination ? Rien. Sommaire Hors-série Alors, que faut-il faire ? Il n'y a pas de recette miracle. Vous insis­tez égale­ment sur la néces­sité de don­ner envie d'apprendre. Arrêtons de croire que l'élève éprouve auto­ma­ti­que­ment le désir d'apprendre. Tout cela vous paraît-il appli­cable, au quo­ti­dien, dans des classes de 25 ou 30 élèves ? Patrick Lallemant.