background preloader

Honduras

Facebook Twitter

Villes libres au Honduras. Aujourd’hui même, mercredi 19 janvier 2011, l’Assemblée parlementaire du Honduras débat de la possibilité de l’émancipation d’une cité libre sur leur territoire national. Ce projet, soutenu par l’économiste américain et Prix Nobel, Paul Romer, suscite depuis peu l’intérêt d’un pays en quête de solutions à la pauvreté endémique et l’hémorragie de l’émigration. Introduit par le président de l’Assemblée, et appuyé par le président Porfirio Lobo, au pouvoir depuis janvier 2010, ce projet exige néanmoins une révision constitutionnelle. En effet, il a pour but de créer un territoire indépendant au Honduras, doté de ses propres lois favorables à l’économie de marché et à la libre entreprise sur un terrain vague de 1 000 kilomètres carrés.

Dans ce contexte libre de l’arbitraire étatique floriraient les affaires, les hopitaux, les universités. Nouvelle utopie libertarienne? Private city in Honduras will have minimal taxes, government. No taxes and land along the coast? What's not to like? (AP) Small government and free-market capitalism are about to get put to the test in Honduras, where the government has agreed to let an investment group build an experimental city with no taxes on income, capital gains or sales. Proponents say the tiny, as-yet unnamed town will become a Central American beacon of job creation and investment, by combining secure property rights with minimal government interference.

“Once we provide a sound legal system within which to do business, the whole job creation machine – the miracle of capitalism – will get going,” Michael Strong, CEO of the MKG Group, which will build the city and set its laws, told FoxNews.com. Strong said that the agreement with the Honduran government states that the only tax will be on property. “Our goal is to be the most economically free entity on Earth,” Strong said. “Our goal is to be the most economically free entity on Earth.”- Michael Strong, CEO of MKG Group.

Free cities: Honduras shrugged. Et le Honduras créa les villes privées. Trois "villes modèles" vont voir le jour au Honduras. Des cités privées, qui selon les propres dires du président, Porfirio Lobo Sosa, ne connaîtront pas la délinquance, et seront érigées "sur un territoire autonome doté d'un meilleur système d'éducation et de santé". Une utopie des temps modernes ? Rien n'est moins sûr. Depuis mardi, tout est devenu concret : un mémorandum d'accord a été signé entre le gouvernement du Honduras et des investisseurs privés pour la construction de ces trois villes privées. Ces dispositions, qui visent à faciliter l'installation d'entreprises nationales ou étrangères, sont censées créer des milliers d'emplois dans un environnement qui ferait abstraction du passé, dont on aurait fait table rase.

Le Honduras a suivi les recommandations d'un économiste enseignant à l'université de Stanford, Paul Romer, qui préconise la création de ce qu'il nomme des "charters cities". Villes privées dans la jungle, par Maurice Lemoine. « J’invite mon peuple à rêver et à vivre dans un endroit idéal, sans délinquance, sur un territoire autonome doté d’un meilleur système d’éducation et de santé », s’enflamme le président Porfirio Lobo, le 18 janvier, lors d’une conférence de presse.

Paul Romer jubile. « Brillant économiste » (l’expression n’est pas de nous), enseignant à l’université Stanford, il arpente la planète et particulièrement l’Afrique depuis plusieurs années, cherchant un pays où mettre en pratique la théorie qu’il a élaborée : « Ce qui fait obstacle au développement des pays pauvres, ce sont les “mauvaises normes” imposées par les Etats aux investisseurs, ainsi découragés. » Il convient donc, sur des territoires vierges, de faire surgir des charter cities, « villes modèles » où ces investisseurs, nationaux et étrangers, érigeront leurs usines et leurs ateliers, mais aussi les infrastructures, logements, commerces, écoles, cliniques et services nécessaires à une main-d’œuvre poussée là par le chômage.

Le Honduras lance le Hong Kong du 21e siècle. Le Honduras prépare une « ville modèle », avec lois propres et régulation minimale, pour attirer les investisseurs dans le style de l’ancienne colonie britannique en Chine. Par Daniel Luna Une ville-État créée au milieu de nulle part. C’est ainsi que l’on peut résumer le projet que va mettre en marche le gouvernement du Honduras avec l’objectif de transformer le pays en une puissance économique mondiale. L’idée est simple : on prend une zone inhabitée, on lui octroie des lois propres, différentes du reste du pays, qui n’offrent pas d’obstacles à l’investissement ni à la création d’emploi, et on ouvre les portes à tous les investisseurs nationaux ou étrangers disposés à s’installer. Le résultat, à en juger par l’expérience de Singapour, Hong Kong ou d’autres villes asiatiques avec des législations de ce type, devrait être un développement spectaculaire.

Une telle chose est-elle possible ? Quatre régions possibles La figure de Paul Romer Projet de Charter City pour Haïti. Lire aussi :