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FN

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Le silence des pantoufles. Quand les responsables politiques de ce pays ne seront plus obsédés par leur élection, quand ils cesseront de vouloir plaire à tout le monde, à commencer par des hommes qui ont des pensées pitoyables, quand ils auront le désir de gouverner, au lieu de vouloir durer, quand ils auront enfin le courage de taper sur la table et de prendre des décisions fortes car la coupe est pleine, ce sera enfin le début du changement.

Car à part quelques hommes et quelques femmes ayant une haute idée de la morale, une grande partie de la classe politique s’est encore un peu plus déportée sur la droite, banalisant les idées noires du Front national. Si on dit «vous votez pour des gens qui ont provoqué un désastre dans les années 30», ils vous répondent «parlons des problèmes d’aujourd’hui». D’accord, parlons-en. Avec Délia, mon épouse, je dirige une petite entreprise, Romanès - cirque tzigane. Nous avons une quinzaine de salariés, nous avons deux personnes au bureau. Bêtise. Inhumain. L’embompoint du FN plus visible grâce aux errances idéologiques de nos élites.

Misère de l’analyse… Si tant est que c’en soit une. Ce qu’on devrait surtout, c’est s’interroger sur la meilleure stratégie à adopter collectivement face à un parti qui n’a rien de républicain, et qui piétine allègrement nos valeurs communes, sans que quiconque ne semble s’en offusquer, et surtout pas des médias complaisants qui avec leurs Unes racoleuses, de l’Express à Valeurs actuelles en passant par Le Point, sans oublier Marianne ou même le Nouvel Obs, ont largement contribué à la diffusion de leurs idées sous le prétexte fallacieux et faiblard de dédiabolisation, qui ne résiste pas trente secondes à une argumentation soignée. Ce qu’on devrait aussi, c’est davantage se poser la question d’une dérive droitière du PS qui légitime le discours lepéniste, par exemple sur les roms et leur supposé refus d’intégration, au travers d’un ministre de l’intérieur qui s’avère si dangereux pour notre équilibre collectif, que je rêve un peu plus démocratique et plus humaniste.

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