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Hominidés

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Sahelanthropus tchadensis. Il s'agirait pour certains auteurs de l'une des premières espèces de la lignée humaine, probablement très proche de la divergence chimpanzés-hominines.

Sahelanthropus tchadensis

La date de cette divergence est estimée entre -6 et -5 millions d'années par la majorité des études moléculaires, ce qui est donc en désaccord avec l'hypothèse d'un homininé aussi ancien. En tout état de cause, cette découverte a contribué à la remise en question de l'East Side Story, une théorie popularisée par Yves Coppens selon laquelle l'émergence de la lignée humaine a eu lieu à l'est de la Vallée du grand rift africain, en relation avec des changements climatiques. Étymologie[modifier | modifier le code] Toumaï est le surnom donné au premier spécimen découvert, un crâne sub-complet, deux fragments de mâchoire inférieure et trois dents isolées[2]. Il a fréquemment valeur de dénomination vernaculaire pour l’espèce Sahelanthropus tchadensis.

Conditions de la découverte[modifier | modifier le code] Ardipithèque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ardipithèque

Certains auteurs le rattachent plutôt à la lignée des Panines mais pour d'autres la ressemblance de ses dents à celles des australopithèques préfigurerait la lignée des Hominines. Il a vécu entre environ 5,8 et 4,5 millions d'années, de la fin du Miocène supérieur jusqu'au cours du Pliocène inférieur. Les fossiles attribués à ce taxon sont très fragmentaires et proviennent d'Afrique de l'est (Éthiopie, Tanzanie). Position phylogénétique[modifier | modifier le code] En l’absence de description des restes postcrâniens (dont une phalange du gros orteil), il est impossible de trancher pour l’instant. Deux sous-espèces ou deux espèces[modifier | modifier le code] Fossiles d'Ardipithecus kadabba. Les fossiles rattachés au genre Ardipithecus présentent une certaine variabilité, interprétée différemment suivant les auteurs :

Australopithèque. Les Australopithèques présentent à la fois des caractères ancestraux (cerveau peu volumineux) et des caractères dérivés (denture proche de celle du genre Homo).

Australopithèque

Leur locomotion est mixte et associe la bipédie à une capacité à grimper encore marquée[2]. Les Australopithèques ont connu une radiation évolutive au cours du Pliocène et jusqu'au début du Pléistocène, avant de céder la place aux Paranthropes. Il est possible que l'une des espèces d'Australopithèques soit à l'origine du genre Homo, qui apparait en Afrique entre 3 et 2 Ma[2]. Évolution et génétique[modifier | modifier le code] Il y a environ 16 millions d'années, les Ponginae (lignée asiatique des orang-outans) se séparèrent des Homininae (lignée euro-africaine des gorilles, chimpanzés, et humains).

Carte des principaux sites de fossiles d'Australopithèques découverts en Afrique. Paranthropus. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paranthropus

Principales caractéristiques[modifier | modifier le code] Paranthropus est apparu il y a environ 2,7 millions d'années, au cours du Pliocène. Les Paranthropes avaient un volume cérébral compris entre 420 et 600 cm3 (soit environ 40 % de celui d'un homme actuel). Les différentes espèces de Paranthropes avaient une taille voisinant 1,30 à 1,50 m et possédaient une forte musculature.

Paranthropus vivait probablement dans des secteurs boisés plutôt que dans des milieux ouverts comme Australopithecus. Il n'y a pas de preuve irréfutable de la production d'industrie lithique (outils ou armes en pierre) par les Paranthropes. Homo. Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd'hui éteintes sauf Homo sapiens.

Homo

Les dernières espèces apparentées, Homo floresiensis, Homo luzonensis, Homo denisovensis et Homo neanderthalensis, ont disparu il y a entre 50 000 et 30 000 ans. Étymologie[modifier | modifier le code] Homo, en latin, signifie « homme », « être humain », au sens générique, tandis que vir désigne l'« homme » au sens de « mâle », opposé à femina, « femme ». Le mot dérive du latin archaïque hĕmo, lui-même issu de l'indo-européen *dʰǵʰm̥mō (« [chose / fils] de la terre »).

Carl von Linné crée en 1758 le genre Homo, dans lequel il place deux espèces, Homo sapiens (encore nommé Homo diurnus) et Homo troglodytes (aussi appelé Homo nocturnus ou Homo sylvestris), ce dernier décrit par des voyageurs résultant d'un amalgame entre l'orang-outan asiatique et le chimpanzé africain[1].