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Agadir / Bidonvilles : 800 familles attendent d’être relogées depuis 1980 ! Les anciens habitants du lotissement Lagouira campent devant la commune urbaineLe dossier bute aujourd’hui sur le foncier Interminable et délicat ce dossier de relogement des bidonvillois.

Agadir / Bidonvilles : 800 familles attendent d’être relogées depuis 1980 !

Agadir a été déclarée ville sans bidonvilles depuis décembre 2009, mais le chantier continue à coincer au niveau du recasement. Normal, bien que les listes des ménages concernés aient été arrêtées (après de nombreux ajouts ces derniers mois en raison du phénomène des familles multiples), de nouveaux cas surgissent. La problématique des familles du lotissement Lagouira, connu aussi sous le nom de Lakhiam III, est indubitablement la plus ancienne, mais aussi et surtout la plus complexe.

C’est en fait un dossier qui remonte à 1982, époque à laquelle des élus avaient lancé une opération de relogement pour les habitants de Lakhiam, mais en vain. Recasement Hormis ce problème des anciens habitants du lotissement Lagouira, l’opération de recasement des bidonvillois avance bien. Like this: J'aime chargement… Kenya – Violences "indiscriminées" dans les bidonvilles de Nairobi - Articles. Face aux violences qui ont frappé ces derniers jours la ville de Nairobi, MSF a pris en charge les blessés au sein de ses centres de santé dans les bidonvilles de Mathare et de Kibera, mais aussi dans des hôpitaux.

Kenya – Violences "indiscriminées" dans les bidonvilles de Nairobi - Articles

Filipe Ribeiro et Rémi Carrier coordonnent les activités de MSF respectivement à Mathare et à Kibera. Dans cette interview croisée, ils reviennent sur ces derniers jours de violence à Nairobi. Quelle est la situation des bidonvilles dans lesquels nos équipes sont présentes ? Filipe Ribeiro : A Mathare, entre mercredi et lundi, 73 blessés ont été pris en charge dans les centres de santé que nous avons mis en place, dont 35 patients grièvement blessés qui ont dû être évacués vers les hôpitaux de référence. A partir de vendredi, nos équipes ont vu aussi arriver des patients tôt le matin, dès l'ouverture des centres, qui présentaient des blessures plus graves que les jours précédents.

Comment qualifiez-vous les violences dont vous avez été les témoins ? Les bidonvilles de Rio : c’est vivre dans la peur au quotidien. Bidonvilles et pauvreté urbaine. La forte migration des populations au sein des villes a conduit au développement des bidonvilles, constructions anarchiques d’habitats insalubres et précaires, où la pauvreté urbaine se concentre.

Bidonvilles et pauvreté urbaine

La croissance urbaine mondiale est concentrée à 95 % dans les pays en voie de développement : 5 millions de nouveaux habitants viennent s’installer chaque mois dans les villes. En 2008, un milliard de personnes vivent dans les bidonvilles, soit 1 personne sur 6 dans le monde, et ce chiffre est en constante augmentation. Les bidonvilles sont des habitats bâtis avec des matériaux de récupération, où les conditions de vie et le contexte sanitaire sont problématiques. Les services sanitaires de base y sont inexistants, comme l’accès à l’eau potable ou l’assainissement de l’eau et des toilettes.

Les bidonvilles n’ont pas d’électricité, pas de gestion des déchets, la pollution y est omniprésente, et les risques de maladies et d'épidémies y sont décuplés. Les bidonvilles d'Inde, rois du recyclage. De janvier à mars 2012, je me suis rendu en Inde.

Les bidonvilles d'Inde, rois du recyclage

J’ai pu visiter la ville de Mumbai (anciennement Bombay), capitale économique du pays. Si le Sud de la ville est résolument (très) riche, de larges pans de cette cité restent particulièrement pauvres. J’ai eu l’occasion de « visiter » Dharavi, le plus grand bidonville de Mumbai et d’Asie, soit un million d’habitants. Ce bidonville est devenu internationalement célèbre depuis la sortie du film « Slum Dog Millionaire » dont une partie de l’histoire s’y déroule. Les conditions de vie sont extrêmement précaires à Dharavi. Plastiques destinés au recyclage à Dharavi, Mumbai. Mais les gens qui vivent au sein de ce bidonville ne sont pas des gens errants à la recherche d’activité.

Cartons destinés à être recyclés à Dharavi, Mumbai. Il existe par exemple une activité de récupération de tous types de plastiques, qui sont triés par couleur avant d’être fondus et revendus à des industriels. Les bidonvilles, une destination à la mode. Respirer l'odeur d'un bidonville, enjamber ses tas d'ordures, se faufiler entre les ateliers de tri des déchets...

Les bidonvilles, une destination à la mode

Malgré les accusations de voyeurisme, cette expérience, proposée en Inde depuis 2006 par la société Reality Tours and Travel pour 400 roupies (5,90 euros), séduit de plus en plus de voyageurs. Le Britannique Chris Way, son cofondateur, propose des excursions à Dharavi, le plus grand bidonville de Bombay, qui a servi de décor au long métrage de Danny Boyle, Slumdog Millionaire. «Le film nous a permis d'augmenter le nombre de visites d'environ 30%», affirme Chris Way. En mars, 618 touristes ont payé l'excursion, soit 40 % de plus qu'en 2008. Avec ou sans film, le «slum tourism» (tourisme des bidonvilles) est une pratique en augmentation dans le monde entier. «Ces excursions donnent l'illusion de montrer la réalité sociale»