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Actualité et culture

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Les télescopes de l'espace. Pour observer l'univers, il faut être capable de voir toutes les longueurs d'ondes. Sauf que l'atmosphère terrestre ne laisse passer que la lumière visible et les ondes radios, ce qui limite la "vision" de nos télescopes à terre. Une seule solution : les envoyer dans l'espace.

Les astres émettent en ondes radio, micro-ondes, infrarouges, ultraviolets, rayons X, rayons gamma... Nos télescopes terrestre sont donc handicapés par cette atmosphère qui filtre ces ondes électromagnétiques, si importantes à observer. Des télescopes permettent de capter les rayons X et gamma et nous montrent ainsi les trous noirs, ou encore les explosions d'étoiles. Les télescopes à infrarouge nous montrent les formations d'étoiles et de planètes. Il fallait donc quitter la terre pour mieux voir. Depuis 1990, il flotte à 600 km d'altitude avec son miroir principal de 2.4 mètres de diamètre. En 2021, le James Webb Telescope prendra la succession d'Hubble.

Rayons cosmiques : plus d'un siècle de recherche scientifique, par Corinne Berat. Thierry Stolarczyk : Découvrir l'origine des rayons cosmiques. Deux puissantes éruptions enregistrées à la surface du Soleil. Décidément le Soleil s'est bien réveillé en ce début du mois de septembre 2017 avec déjà trois éruptions à son actif. Un dernier sursaut avant une période beaucoup plus calme ? C'est le scénario normalement prévu par les spécialistes de l'astre de feu qui prévoient qu'après 2014 et 2015 - des années ayant connu une forte période d'activité -, il devrait rentrer dans une phase beaucoup plus calme, un "minimum solaire" prévu en 2018 ou 2019.

En attendant, en 2017, et après quelques sursauts trois nouvelles éruptions se sont produites presque d'affilée : une première le 4 septembre et deux autres le 6. Les deux éruptions du 6 septembre enregistrées par la sonde SDO. Crédit : Nasa/SDO. L'éruption solaire la plus puissante depuis 2005 Les éruptions se produisent au niveau des taches sombres, des zones de l'atmosphère solaire où le champ magnétique est très fort et la température moins élevée. Ces deux dernières éruptions ont été classées X2,2 et X9,3, soit deux évènements très énergétiques.

Les rayonnements cosmiques. L'univers vu en ondes radio. SPECTRE. L'œil humain peut distinguer une toute petite partie du spectre électromagnétique, appelé lumière visible, dont la fréquence est comprise entre 420 et 750 THz (térahertz). Les ondes radios sont situées bien loin de cette bande de fréquence, entre 9 kHz et 300 GHz et sont donc bien sûr totalement invisibles pour nous. Mais des télescopes comme le Murchison Widefield Array (MWA) installé dans l'ouest australien sont spécialement conçus pour observer les ondes radios ; ils sont d'ailleurs appelés radiotélescopes.

Le MWA officie entre 80 et 300 MHz. Dans le cadre du projet GLEAM (GaLactic and Extragalactic All-sky MWA), les astronomes australiens ont dressé une cartographie de 90% du ciel austral et produit un catalogue de quelques 300 000 galaxies ! © Natasha Hurley-Walker (Curtin / ICRAR)/ GLEAM TEAM Sur les images ci-dessus, le centre de la Voie Lactée défile au-dessus des antennes du MWA. Des collisions cosmiques pour l’expérience LHCb. Que se passe-t-il lorsque les protons des rayons cosmiques entrent en collisions avec des noyaux d’hélium ?

L’expérience LHCb mène l’enquête Reconstitution complète d’une collision proton-hélium dans le détecteur LHCb. La particule identifiée comme un antiproton apparaît en rose. (Image : collaboration LHCb) La semaine passée, aux 52e Rencontres de Moriond, à La Thuile (Italie), l’expérience LHCb a présenté les résultats d’une étude sans précédent et sortant de l’ordinaire. La raison ultime de leur intérêt pour cette question est liée à la quête de la matière noire. Les antiprotons peuvent toutefois aussi être créés par des collisions entre les protons des rayons cosmiques et les noyaux d’hydrogène ou d’hélium présents dans la matière intersidérale. . « Eurêka » ? C’est là que l’expérience LHCb fait son entrée. Les données sur les collisions proton-hélium utilisées dans l’analyse présentée ici ont été enregistrées début mai 2016.

VIDEO. La nébuleuse du Crabe vue dans toute la largeur du spectre. EXPLOSION. En 1054 de notre ère, les astronomes Chinois et Japonais ont été témoins de l'explosion d'une supernova, phénomène d'effondrement gravitationnel d'une étoile. Elle était alors plus lumineuse que tous les autres objets du ciel nocturne à l'exception de la Lune. La nébuleuse du Crabe est un rémanent de cette supernova qui continue de s'expandre dans l'espace et qui a fait l'objet de maintes observations depuis l'invention des premiers télescopes.

Néanmoins vu sa faible distance par rapport à nous (6200 al), elle reste un sujet d'intérêt pour les astrophysiciens qui poursuivent toujours les investigations à son sujet. © NASA, ESA, NRAO / AUI / NSF et G. Dubner (Université de Buenos Aires) En novembre 2012, cinq télescopes ont braqué, à peu près au même moment, leurs objectifs sur cette zone. FOXSI to observe X-rays from Sun. An enormous spectrum of light streams from the sun. We're most familiar with the conventional visible white light we see with our eyes from Earth, but that's just a fraction of what our closest star emits. NASA regularly watches the sun in numerous wavelengths because different wavelengths provide information about different temperatures and processes in space. Looking at all the wavelengths together helps to provide a complete picture of what's occurring on the sun over 92 million miles away - but no one has been able to focus on high energy X-rays from the sun until recently.

In early December 2014, the Focusing Optics X-ray Solar Imager, or FOXSI, mission will launch aboard a sounding rocket for a 15-minute flight with very sensitive hard X-ray optics to observe the sun. This is FOXSI's second flight - now with new and improved optics and detectors. FOXSI launched previously in November 2012. "It's not necessarily true that these small flares accelerate particles.