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Le Lego de cette petite fille défie les stéréotypes de genre. STÉRÉOTYPES - Voici une petite fille qui ne manque pas d'imagination. Alors qu'elle avait reçu pour Noël un kit de création Lego censé devenir un stand de jus de fruits une fois construit, celle-ci a décidé de ne pas se fier à la notice fournie. Avec l'aide de son père, elle en a finalement fait une sorte de super machine de guerre aux allures de Transformers.

"La fille d'un ami a reçu un kit Lego pour Noël. Ils ont choisi de ne pas suivre les instructions" explique l'utilisateur Reddit "fickle_north" qui a posté la série de photos sur le site communautaire. Le résultat final est bien loin de l'original : Proposé par Ministère de l'Education Nationale Le petit robot de briques a tout de même gardé sa dominante rose et ses ornements fleuris. En France, pour les fêtes de Noël, le magazine 60 millions de consommateurs, édité par l’Institut national de la consommation (INC), déplorait déjà l'omniprésence de ces stéréotypes. Quelques images du robot en question: Imgur/fickle_north. Nelly Arcan Burqa de chair. Etes-vous une femme selon la Fifa ? Faites le test.

#GirlsWithToys : Les femmes scientifiques veulent se faire entendre. Suite aux propos d'un astronome américain dans la presse, les femmes ont tenu à rappeler qu'elles avaient un rôle tout aussi important que leurs homologues masculins dans le milieu scientifique en créant un hashtag #GirlsWithToys. « Beaucoup de scientifiques sont, je pense, secrètement ce que j’appellerais ‘des garçons avec des jouets' », a déclaré Shrinivas Kulkarni, astronome et professeur à l’Institut technologique de Californie, à NPR.

Ce commentaire, lâché au détour d'une interview, a provoqué l'indignation de nombreuses femmes qui se sont senties exclues de la communauté scientifique. Elles ont donc décidé de créer un hashtag en opposition à ces propos jugés sexistes : #GirlsWithToys (en français, « des filles avec des jouets »). Afin de rappeler à tous le rôle qu'elles jouent dans ce milieu, elles ont été plusieurs à poster des photos d'elles sur les réseaux sociaux, posant à côté de leur « jouet » qui n’est autre que leur outil de travail. En Suède, tous les élèves de 16 ans recevront un livre sur le féminisme. À partir de ce mois-ci, tous les lycéens suédois vont recevoir une copie de l’essai Nous sommes tous des féministes, adapté d’un discours TED prononcé par la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie.

The Guardian rapporte que la campagne est lancée par le lobby des femmes suédoises (Swedish Women’s Lobby), dans l’intention de générer une discussion sur l’égalité de genre et le féminisme. Jusqu’ici, plus de 100.000 copies du livre, qui vient d’être traduit en suédois, ont été distribuées et le lobby des femmes suédoises donnera aux professeurs quelques lignes directrices permettant d’initier des débats sur le sujet. «Petite cage rigide» Dans Nous sommes tous des féministes, Chimamanda Ngozi Adichie parle de la façon dont les filles et les garçons sont conditionnés par les stéréotypes de genre, notamment dans ce passage, repris dans la chanson «Flawless» de Beyoncé: «Nous apprenons aux filles à se rétrécir, à se faire plus petites. La place des femmes dans l’actualité n’a pas progressé entre 2010 et 2015 - protestinfo.

Elles représentent environ 50% de la population mondiale, mais dans les médias d’actualité, les femmes ne sont que 24% des personnes dont on parle. Ce chiffre n’a pas varié en 5 ans. Graphique: GMMP 2015 Par Joël Burri «Qui figure dans les nouvelles?» , pour répondre à cette question L’Association mondiale pour la communication chrétienne (WACC) organise tous les 5 ans depuis 1995 la plus vaste étude mondiale des médias sur les questions de genre.

Le rapport présentant l’analyse de cette étude a été publié il y a quelques semaines. En 2015, les femmes représentent 38% des personnes s’exprimant pour parler de leur expérience personnelle (38% au niveau européen). Dans les sujets de sciences et santé, les femmes sont 35% des personnes représentées, mais ce domaine n’occupe que 8% de l’ensemble de l’espace médiatique. Toutes ces actualités sont présentées par des journalistes, reporters et animateurs qui dans 37% des cas sont des femmes. Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n'existe pas. « Sexisme anti-hommes », « sexisme inversé » (s’il est « inversé », on reconnaît dans quel sens fonctionne le sexisme « normal » !) , « misandrie »… Vous avez sans doute déjà entendu ces expressions, dans un raisonnement honnête ou pour contourner de manière fort pratique le problème de la misogynie.

Elles désignent les oppressions dont seraient victimes les hommes, souvent attribuées aux féministes ou aux femmes en général. Signe distinctif de ces oppressions : elles n’existent pas… ou, du moins, elles ne sont pas ce que vous croyez. Une symétrie illusoire Il faut tout d’abord rappeler que le sexisme est un système. Siffler un garçon dans la rue, même si ce n’est pas très fin, ne peut pas être considéré comme « sexiste » au même titre que siffler une fille : dans le premier cas ce sera un incident isolé, dans le second cela rentre dans un contexte général d’objectification des femmes. Certes, les hommes sont eux aussi exposés à des modèles physiques irréalistes. En fait non. ? Les différences hommes-femmes en 9 illustrations pour dénoncer le sexisme. SEXISME - Quand une femme est en arrêt maladie, elle se détend avec une tasse de thé, quand un homme est en arrêt maladie, il voit son dernier instant arriver. Quand une femme se tait, l'homme se dit... qu'elle se tait.

Dans la situation inverse, la femme pense qu'il l'a trompée, qu'il veut la quitter, qu'il préférerait une femme avec de plus gros seins, qu'il aimerait une relation à trois. Pour donner tout son sens à l'expression sexisme ordinaire, la designer Yang Liu, dans son dernier livre paru aux éditions Taschen, met en image les stéréotypes liés à chaque sexe.

En simplifiant à l'extrême chaque situation, les a priori négatifs en ressortent d'autant plus. De la chambre à coucher jusqu'au bureau, toutes les prétextes sont bons selon elle pour montrer l'étendue "des préjugés ancestraux" ou de ceux "conditionnés par la structure de la société ou du monde du travail", annonce-t-elle dans la préface de son livre, "Homme/femme mode d'emploi". Voici quelques unes de ces illustrations : La chose que font toutes les femmes et que vous ignorez.webloc.