La santé psychique de ceux qui ont fait le monde. Psychiatre, clinicien, docteur en neuroscience, Patrick Lemoine se lance dans une « folle entreprise historico-psychiatrique » selon ses propres termes.
Il s’interroge sur la santé psychique de ceux qui mènent le monde, sur leur équilibre mental, leurs fragilités. Il se demande si leurs fonctions les exposent à des déséquilibres ou bien si leurs fragilités leur ont permis de conquérir le pouvoir ? « Serait-ce parce que ces hommes et ces femmes ont été capables de maîtriser, d’utiliser, voire de surmonter leurs fragilités qu’ils ont conquis le pouvoir ? Le pouvoir est-il une maladie dangereuse ou bien serait-ce le pouvoir qui attire et sélectionne les plus « originaux » ? Sur le divan, sont auscultés tour à tour dix-neuf grandes figures qui ont été au sommet du pouvoir et ont infléchi le cours de l’histoire.
Deux hommes d’État ont eu droit à une fiche psychiatrique saine : Charles de Gaulle et le roi Salomon. Ces malades mentaux qui nous ont gouvernés. Winston Churchill, un maniaco-dépressif de génie - Le Parisien. Le premier ministre britannique qui a tenu tête à Hitler n'était pas aussi bien parti dans l'existence qu'on a souvent voulu le dire.
Le plus grand mérite du documentaire « Winston Churchill, un géant dans le siècle », qui retrace l'itinéraire de ce sous-lieutenant de cavalerie devenu maintes fois ministre, est de nous en livrer un portrait intime. On a de lui l'image d'un monstre d'intelligence, d'humour et de ténacité. Ce petit-fils du 7 e duc de Marlborough était, certes, bien né (en 1874), au cÅ? Ur de l'aristocratie anglaise. Mais ses parents l'avaient quasiment abandonné. « Son père, politicien fantasque, et sa mère, mondaine, s'étaient débarrassés de lui via nurses et pensions », raconte le spécialiste français et biographe du grand homme François Kersaudy.
De ces ancêtres hauts en couleur, notre homme a tiré ce que le biographe appelle « son énergie diabolique ». De ces ancêtres hauts en couleur, notre homme a tiré ce que le biographe appelle « son énergie diabolique ». Les pathologies mentales des dirigeants politiques. Les Généralistes-CSMF – Le syndicat de tous les spécialistes en médecine générale ( pose dans un de ses bulletins cette question : Certains leaders politiques présentent indéniablement un tableau psychiatrique.
Mais est-ce le pouvoir politique qui rend fou ou bien faut-il être fou pour réussir en politique ? Il répond en partie à cette question : "La folie chez les politiques, c'est une maladie professionnelle difficilement évitable" - Les Généralistes-CSMF. Certains leaders politiques présentent indéniablement un tableau psychiatrique.
Mais est-ce le pouvoir politique qui rend fou ou bien faut-il être fou pour réussir en politique ? Avec l’élection récente de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale s’est posée la question de la santé mentale du 45e président des Etats-Unis. Au-delà de ses prises de position radicales et politiquement incorrectes, certains commentateurs se sont risqués à des diagnostics. Psychopathe, personnalité narcissique ou histrionique… les supputations sur son profil psychologique vont bon train.
Avec la crainte de l’impact que la santé mentale défaillante d’un leader politique peut avoir sur la vie de millions de personnes. Quoiqu’il en soit, Trump ne serait pas le premier président américain à souffrir de troubles mentaux. Dépression, dépendance à l’alcool, bipolarité… En France, les politiques n’ont pas fait l’objet d’études aussi précises. Maladie professionnelle Psychologie politique Bibliographie : Des hommes et femmes politiques en piètre santé mentale. La mauvaise santé mentale des dirigeants politiques devrait nous interpeller.
En effet, l’Histoire a montré, au cours du siècle dernier, qu’elle exposait les populations à un risque accru de troubles socio-économiques, comme des guerres dévastatrices. Si nos politiques de santé mentale donnent lieu à beaucoup de publications, on ne peut pas en dire autant de la santé mentale de nos politiques, exception faite de quelques "cas d'école" ou figures emblématiques scrutées à la loupe. Ainsi l'analyse de psychiatres a-telle été parfois convoquée pour tenter de comprendre les actions du président russe Vladimir Putin (supposé touché par le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme, d'après un rapport du Pentagone de 2008) ou du président américain Donald Trump (supposé atteint de trouble de la personnalité narcissique, d'après un livre signé par 27 psychiatres, The Dangerous Case of Donald Trump).
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