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Virgin/Fnac

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Virgin Megastore réduit la voilure en France. Affecté par la baisse de la consommation, Virgin Megastore intensifie son plan d'économies en France. Le groupe compte fermer ou réduire la taille de plusieurs de ses magasins, selon plusieurs informations de presse. Interrogée par Les Echos, Christine Mondollot, la présidente du directoire de Virgin, a reconnu que le groupe comptait une "dizaine de magasins déficitaires" sur ses 28 enseignes françaises. Pour améliorer cette situation, le groupe va notamment diminuer de près de 30% la surface de l'enseigne située dans le centre commercial des "4 temps", à La Défense (Hauts-de-Seine). Elle serait ainsi ramenée de 3.500 à 2.500 mètres carrés. Virgin aurait aussi acté la cession de quatre points de vente, à Strasbourg, Torcy, Charenton-le-Pont et Claye-Souilly, d'après Le Figaro. 6 autres magasins (à Lyon, Bordeaux, Nice, Montpellier, Belle-Epine et sur les Champs-Elysées) devraient mettre la clé sous la porte, mais à une échéance plus lointaine.

Les magasins Virgin près de la cessation de paiement. La chaîne de magasins de produits culturels et multimédias Virgin Stores, qui emploie un millier de salariés en France, projette de se déclarer en cessation de paiement, victime notamment de l'effondrement du marché des CD et des DVD. /Photo prise le 4 janvier 2013/REUTERS/Christian Hartmann La chaîne de magasins de produits culturels et multimédias Virgin Stores, qui emploie un millier de salariés en France, projette de se déclarer en cessation de paiement, victime notamment de l'effondrement du marché des CD et des DVD.

Un comité d'entreprise extraordinaire doit se tenir lundi "sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l'entreprise", a confirmé une porte-parole de l'entreprise, contrôlée par le fonds d'investissement Butler Capital Partners. La cessation de paiement est la première démarche que doit accomplir une entreprise qui n'est plus en mesure de régler ses créanciers. Noëlle Mennella, édité par Dominique Rodriguez.

Les magasins Virgin fermés par mesure de sécurité. A Nice. Les 26 magasins du groupe Virgin en France ont été fermés pour des raisons de sécurité après l'occupation de plusieurs d'entre eux par des salariés. /Photo prise le 12 juin 2013/REUTERS/Eric Gaillard Les 26 magasins du groupe Virgin en France ont été fermés pour des raisons de sécurité après l'occupation de plusieurs d'entre eux par des salariés, a dit mercredi une porte-parole du groupe. Huit ou neuf magasins sur 26 étaient occupés par des salariés mercredi, a-t-elle précisé. "Pour des raisons de sécurité la direction et le mandataire judiciaire ont fermé les magasins (...) qui devaient fermer vendredi soir", a-t-elle dit. "La prochaine étape c'est la décision du tribunal lundi qui va définitivement statuer sur la liquidation", a-t-elle précisé. Le tribunal de commerce de Paris a rejeté lundi les offres de reprise de Virgin, la chaîne de distribution de produits culturels qui emploie 960 salariés en France.

Marion Douet, édité par Gilles Trequesser. CORRECTION - - La Fnac renoncerait à  racheter Virgin. Actualités | Consensus | Société Conseil Premium Ajouter à la liste des valeurs Ajouter au portefeuille Créer une alerte PPR(KER 157.75 -1.1%) ". D'autre part, PPR ne fait pas de commentaire. PARIS (Reuters)- La Fnac, filiale de PPR, a renoncé à racheter la chaîne de distribution de produitsde biens culturels Virgin, filiale de Lagardère, écrit Le Monde vendredi.

"Selon nos informations, la filiale de PPR, après avoir longuement étudié le dossier (...), a finalementdécidé de ne pas racheter son concurrent le plus direct. Interrogée, la Fnac s'est refusée à toutcommentaire, tout comme Virgin", écrit Le Monde. "La Fnac aurait jeté l'éponge devant les problèmes de concurrence qu'aurait entraînés ce rachat",ajoute le quotidien. En outre, concernant l'avenir de Virgin, Le Monde indique que les discussions se poursuivent avec lefonds d'investissement Butler Capital, toujours en lice pour le rachat de la filiale de Lagardère. Pourquoi Virgin, et demain la FNAC, vont forcément fermer #BESTOF. Les brillants fondateurs des groupes Carrefour (Marcel Fournier) et Edouard Leclerc (Leclerc) avaient pour devise : "tout sous un même toit". Autrement dit, l'hypermarché a été innovant par son volume et par la profondeur des gammes d'articles proposés. Nous pouvons, depuis le début des années 60, y acheter un pamplemousse rose aussi bien qu'un tube de cirage bleu ou qu'un paquet de lessive.

Plus récemment, nous pouvons y trouver des rayons dédiés aux micro-ordinateurs, écrans plats, etc. Le "tout sous un même toit" est à l'origine de la Fnac fondée notamment par André Essel et Max Théret qui ont su mettre à disposition de leurs clients des produits : appareils photo, lecteurs de cassettes – à l'époque -, et des disques et autres supports culturels tels que le livre. Ce "tout sous un même toit" des produits culturels a rencontré un succès remarquable. La Fnac Saint Lazare était, il y a quinze ans, un des magasins les plus fréquentés de Paris. A voir également. Les coulisses de la fermeture de VirginMega.fr. L'annonce de la fermeture programmée de VirginMega.fr le 31 décembre n'a rien modifié du côté de l'administration de la boutique, qui continue de promouvoir ses contenus sur Facebook comme si de rien n'était. L'échoppe en ligne a pourtant prévenu ses clients qu'il leur faudra récupérer leurs musiques, vidéos et livres numériques avant la date fatidique : après, le contenu pourtant dûment acheté ne sera plus disponible.

Digital Virgo, propriétaire de la marque depuis l'été 2013, n'a pas répondu à nos sollicitations; mais nous pouvons lever un coin du voile sur les coulisses de VirginMega.fr grâce au témoignage d'un ex salarié. Il a travaillé plusieurs années chez l'éditeur; il a assisté à distance à l'intégration douloureuse de l'équipe de la boutique au sein du groupe (qui détient également paruvendu.fr).

Une opportunité financière temporaire « À la chute de Virgin, [Digital Virgo] perdait son fournisseur et risquait donc de mettre le produit en péril. Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac. Liquidation judiciaire de Virgin, introduction risquée en bourse de la FNAC : plus que le commerce en ligne, c'est l'absence d'une véritable stratégie de services qui explique le déclin des grandes surfaces culturelles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Vincent Chabault (Maître de conférences en sociologie à l'université Paris-Descartes) La liquidation judiciaire de Virgin, l’introduction risquée en bourse de la FNAC faute de repreneur et la fermeture annoncée de plusieurs librairies du réseau Chapitre révèlent la déstabilisation inéluctable du modèle des grandes surfaces culturelles.

Dès les années 1950, la FNAC a contribué à mettre en place de nouvelles conditions d’achat pour les biens culturels et technologiques au cœur des villes. Ce modèle de distribution, propre à la FNAC mais porté partiellement par d’autres grands détaillants, s’est progressivement banalisé avant d’être confronté à la révolution technologique d’Internet et à la dématérialisation des contenus. Virgin, Fnac... Pourquoi la vente de biens culturels est devenue impossible en France. DISTRIBUTION - C'est un des symboles les plus marquants de la vente de produits culturels qui s'apprête à faire ses adieux à la France. Avec la déclaration en cessation de paiement des magasins Virgin, une page se tourne, même si les fameux "Megastores" sont toujours à même de se relever à travers une éventuelle procédure de redressement.

Virgin est confronté depuis plusieurs années, comme d'autres distributeurs spécialisés, à la chute de ses marchés traditionnels, comme les CD et les DVD. En deux ans, le groupe a déjà réduit ses effectifs de 200 salariés. C'est désormais les 1000 autres qui travaillent dans les 26 derniers magasins français qui sont aujourd'hui sur la sellette.

Outre les magasins Virgin, ceux de la Fnac non plus n'ont pas de quoi voir l'avenir en rose. Téléchargement illégal et chute des ventes de disques Il y a dix ans, les ventes de CD atteignaient leur maximum, soit 150 millions d’unités et 95% des achats de musique. Un positionnement géographique dangereux. Comment la Fnac veut éviter le sort de Virgin. Virgin Mega Store : le naufrage d’une stratégie obsolète. Comment expliquer cette débâcle ? Le drame que vit cette société est un mal courant : l’incapacité à s’adapter à un changement brutal du marché. Les clients ont changé radicalement de comportement. Plutôt que d’acheter les livres, la musique ou les films dans des magasins, ils préfèrent les acheter sur internet, et plus récemment sur les smartphones.

C’est une rupture profonde : ne pas s’y adapter, c’est s’exposer à ces conséquences dramatiques. Concrètement, les écueils rencontrés par Virgin sont les suivants - Virgin Mega Store a privilégié les points de vente physiques, pour se différencier des autres enseignes de magasins. . - Virgin a misé sur l’expérience client, le conseil sur le lieu de vente. . - Le business model est plombé par l’amortissement des investissements immobiliers conséquents et par des systèmes d’information inflexibles (les ERP, censés apporter un gain d’efficacité, rigidifient les processus et inhibent la créativité). Nous vivons dans un paradoxe. Les leçons à en tirer.

Virgin en faillite: les magasins de produits culturels sont-ils condamnés? Virgin Megastore a un genou à terre. Le distributeur de produits culturels, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25% entre 2008 et 2011, a annoncé aujourd'hui qu'il allait se déclarer lundi en cessation de paiement. Le groupe PPR a annoncé pour sa part, en octobre, qu'il comptait se désengager de la Fnac, autre fleuron du secteur, en l'introduisant en Bourse.

Concurrencée par l'irrépressible ascension du numérique, la vente physique de produits culturels a-t-elle encore un avenir? Les réponses de Philippe Moati, cofondateur de l'Observatoire société et consommation, et Olivier Dauvers, expert de la grande consommation. Virgin Megastore a annoncé aujourd'hui qu'il déposait son bilan. Oliviers Dauvers: "Cela risque d'être de plus en plus difficile pour eux dans les années à venir. Amazon, souvent désigné comme le fossoyeur des distributeurs traditionnels, ne cesse d'accroître ses parts de marché. Philippe Moati: "Oui, mais pas uniformément.