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Amos Gitaï / Yithzak Rabin : Chronique d'un assasinat

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Biographie. Amos Gitaï. Amos Gitaï en 2011.

Amos Gitaï

Amos Gitaï est un cinéaste israélien, né le à Haïfa en Israël. Fils de Munio Weinraub, un architecte du Bauhaus, et de Efratia Gitai, une intellectuelle et enseignante, spécialiste non religieuse des textes bibliques. Il commence des études d'architecture au Technion de Haïfa, mais doit interrompre ses études pour participer à la guerre du Kippour (1973) au sein d'une unité d'évacuation sanitaire par hélicoptère. Amos Gitaï. Yitzhak Rabin, l’obsession chronique d’Amos Gitaï. La concurrence était rude ce 10 juillet pour la soirée Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat d’Amos Gitaï au palais des Papes.

Yitzhak Rabin, l’obsession chronique d’Amos Gitaï

Le soir même, de nombreux bars avignonnais avaient sorti leurs grands écrans pour la finale. L’horaire du spectacle laissait présager des gradins clairsemés dans la cour d’honneur. Pourtant, la jauge était quasiment pleine et l’événement fut suivi dans un silence respectueux malgré des rumeurs perçues par-delà la muraille et quelques lumières d’iPhone de supporteurs impatients qui jouèrent les lucioles. Après son long métrage le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin l’année dernière, film-enquête sur l’assassinat, le 4 novembre 1995, du Premier ministre israélien, Amos Gitaï avait préparé une commémoration chorale, entre lecture, musique, chant (chœur du Luberon) et images d’archives.

Parallèlement à la pièce, une exposition est présentée à la Collection Lambert d’Avignon, qui rassemble projections d’images d’archives, textes du réalisateur et figurines de glaise. "Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat" d'Amos Gitaï au Festival d'Avignon 2016 - Com. Pour sa 70e édition, le Festival d’Avignon met à l’honneur le Moyen-Orient et accueille ses artistes du 6 au 24 juillet 2016 en plein cœur de la cité des Papes.

"Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat" d'Amos Gitaï au Festival d'Avignon 2016 - Com

Du théâtre à la danse, en passant par la musique et le cinéma, venez découvrir la richesse artistique de cette région du monde. Bande Annonce "Le dernier jour d'Yitzhak Rabin" Amos Gitaï - 2015. Amos Gitaï pour son film "Le dernier jour d'Yitzhak Rabin" Amos Gitaï : “Le seul homme politique qui pose une alternative à Netanyahou est un homme mort : c'est Yitzhak Rabin” Documents et entretiens inédits, scènes reconstituées… En entremêlant documentaire et fiction, Amos GitaI ausculte les faits et met en scène le climat de haine qui a permis l'assassinat d'Yitzhak Rabin par un extrémiste juif.

Amos Gitaï : “Le seul homme politique qui pose une alternative à Netanyahou est un homme mort : c'est Yitzhak Rabin”

En 1996, Amos Gitaï avait consacré un documentaire à l'assassinat d'Yitzhak Rabin, le Premier ministre israélien tué le 4 novembre 1995 par un extrémiste juif opposé aux accords de paix avec les Palestiniens. L'Arène du meurtre, tourné « à chaud », quelques semaines seulement après le drame, était une sorte de journal intime, dans lequel le cinéaste révélait ses doutes d'observateur et une certaine impuissance créatrice. Vingt-ans après, le réalisateur de Kippour revient sur cet événement traumatique de l'histoire israélienne dans un film impressionnant. Pourquoi revenir sur l'assassinat d'Yitzhak Rabin vingt ans après ?

Ma position est d'abord celle d'un citoyen israélien, concerné par l'impasse dans laquelle se trouve son pays. Parce qu'il se sent coupable ? Reportage sur l'équipe de "Le dernier jour d'Yitzhak Rabin" "Laissez-moi vous dire que je suis très ému".

Reportage sur l'équipe de "Le dernier jour d'Yitzhak Rabin"

Ce sont les derniers mots d'Yitzhak Rabin sur la place des Rois d'Israël à Tel-Aviv, avant son assassinat. Et ce sont les premières images du film d'Amos Gitaï. Il aura fallu deux ans de travail au réalisateur israélien pour trouver le bon équilibre. Un genre salué par Costa-Gavras, l'une des références en matière de film politique : "La reconstruction de certaines scènes est absolument magnifique, le contenu est exceptionnel". Amos Gitaï a pu notamment accéder aux retranscriptions de la commission d'enquête chargée d'élucider les circonstances de l'assassinat. Amos Gitaï : "Rabin était vraiment un homme parfait pour régler le conflit israélo-palestinien" Il y a 20 ans, le 4 novembre 1995, l’espoir d’une paix israélo-palestinienne a été assassiné à Tel Aviv lorsque les balles d’un extrémiste juif ont tué le Premier ministre Yitzhak Rabin.

Amos Gitaï : "Rabin était vraiment un homme parfait pour régler le conflit israélo-palestinien"

Amos Gitaï : "Je suis optimiste pour la France" "Le Dernier jour d'Yitzhak Rabin", ce film que Benyamin Netanyahu devrait détester. CINÉMA - "Ce rapport ne libère pas la société israélienne de son obligation d’introspection pour essayer de répondre à la question de savoir comment nous en sommes arrivés à l'assassinat d'un premier ministre par un extrémiste".

"Le Dernier jour d'Yitzhak Rabin", ce film que Benyamin Netanyahu devrait détester

Amos Gitaï : "Pourquoi ont-ils tué Yitzhak Rabin ?" Pourquoi avez-vous ressenti le besoin de revenir à la source du crime politique ?

Amos Gitaï : "Pourquoi ont-ils tué Yitzhak Rabin ?"

Amos Gitaï Je ne suis pas un homme politique. J’ai une formation d’architecte et je suis cinéaste. Alors, en me souvenant de ce que m’avait dit un jour Jeanne Moreau : « Tout nouveau projet est pour moi l’occasion d’apprendre certaines choses que je ne sais pas encore », j’ai décidé de faire ce film. C’était l’occasion de poser une question à la société israélienne. Pourquoi Rabin et par qui Rabin a été assassiné, nous le savions déjà. Au sein de ces violences, qu’en est-il de la « contamination » entre l’extrême droite religieuse et le Likoud ? Amos Gitai "Architecte de la mémoire" Le cinéaste israélien Amos Gitai a fait don en 2007 de ses archives à aa Cinémathèque française.

Amos Gitai "Architecte de la mémoire"

Classées, ces archives volumineuses retracent avec précision ses quarante années de création. Une de leurs spécificités est la richesse de la documentation mise au service de chaque projet, qu’il soit documentaire ou fiction. Mais aussi la difficulté paradoxale à identifier la place du je : plutôt un autoportrait en creux, déformé, tels les énigmatiques dessins qu’il réalise en convalescence, après le crash d’hélicoptère où il faillit mourir. 1973, la guerre de Kippour vient de commencer, comme un coup de tonnerre, et le jeune Gitai, étudiant en architecture à l’Université du Technion à Haïfa, est affecté à une unité médicale sur le plateau du Golan.

Il sera gravement blessé dans une attaque des forces spéciales syriennes. "Tsili", Amos Gitaï à son meilleur. Amos Gitaï adapte un roman d’Aharon Appelfeld et signe un film fort, au cadre minimaliste, sur le « trou noir » de la Shoah. ee d’Amos Gitaï France-Israël-Italie-Russie, 1 h 28 Depuis quelques années, le réalisateur de Kadosh, Kippour ou Free Zone ne cesse de creuser dans son œuvre un sillon plus « radical et minimaliste », qui l’a amené à signer des films comme Lullaby to My Father ou Ana Arabia.

Si, de notre point de vue, la réussite ne fut pas toujours au rendez-vous, il faut avouer que le dernier à s’inscrire dans cette veine, Tsili, fait forte impression. Cette sensation surgit dès les premières images qui, dans une sorte de prologue, offrent une séquence dansée d’une intensité tragique et d’une sobriété stupéfiantes.