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Krystian Lupa / Place des héros

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Krystian Lupa. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Krystian Lupa

Theatre-contemporain.net. Festival d'Avignon 2015. Après avoir poursuivi des études en peinture puis en arts graphiques à l'Académie des Beaux Arts de Cracovie, Krystian Lupa a choisi de s'inscrire à l'École du cinéma de Lodz puis à l'École nationale supérieure d'art dramatique de Cracovie.

Festival d'Avignon 2015

C'est en 1976 qu'il présente son premier spectacle en tant que metteur en scène. Devenu artiste associé au Teatr de Norwid de Jelenia Gora (1977-1985), il parcourt essentiellement des oeuvres d'auteurs polonais, Stanislaw Ignacy Witkiewicz ou Witold Gombrowicz. Il s'installe ensuite au Stary Teatr de Cracovie jusqu'en 2013. Il s'attache alors aux auteurs russes, allemands ou autrichiens : Robert Musil, Fiodor Dostoïevski, Rainer Maria Rilke, Mikhaïl Boulgakov, Anton Tchekhov, Werner Schwab et plus particulièrement Thomas Bernhard dont il monte à la fois des textes dramatiques et des textes littéraires qu'il adapte lui-même pour la scène. Krystian Lupa. Le metteur en scène polonais Krystian Lupa est né en Silésie en 1943.

Krystian Lupa

Ce n'est qu'assez tardivement, vers trente ans, qu'il se consacre au théâtre. En effet, il étudie d'abord pendant six ans les arts graphiques à l'académie des Beaux-Arts de Cracovie. Son intérêt pour le dessin ne le quittera jamais et continue de jouer un grand rôle dans la préparation de ses spectacles. Krystian Lupa. Né en 1943 à Jastrzebie Zdroj en Pologne, il étudie les arts graphiques à l’académie des Beaux-Arts de Cracovie.

Krystian Lupa

Il commence sa carrière de metteur en scène à la fin des années soixante-dix au Teatr Norwida de Jelenia Gora, tout en dirigeant quelques productions au Stary Teatr de Cracovie, dont il devient le metteur en scène attitré en 1986. Depuis 1983, il enseigne la mise en scène au Conservatoire d’Art dramatique de Cracovie. Influencé par T.

Kantor (son “maître”, avec le cinéaste A. Nanterre-Amandiers. Une relation médiumnique / Libération. Invité pour la première fois au Festival d’Avignon en 2003, Krystian Lupa devait y présenter sa mise en scène de la pièce de Dea Loher les Relations de Claire.

Une relation médiumnique / Libération

Mais cette année-là, le festival est annulé après la mobilisation exceptionnelle des intermittents du spectacle. France Culture. Krystian Lupa. “Place des héros”, le chef-d'œuvre d'Avignon 2016 ! En mettant en scène cette pièce de l'Autrichien Thomas Bernhard, qui avait fait scandale à sa création, Krystian Lupa plonge le spectateur dans la désespérance d'une société en déroute.

“Place des héros”, le chef-d'œuvre d'Avignon 2016 !

L’horreur du nazisme avait ouvert le 70e festival d’Avignon avec Les Damnés, d’après le film de Luchino Visconti, et dans une mise en scène spectaculaire du belge Ivo van Hove avec la Comédie-Française. L’horreur du nazisme ferme le 70e festival d’Avignon avec Place des Héros de l’Autrichien Thomas Bernhard monté, scénographie, éclairé par le Polonais Krystian Lupa avec de prodigieux acteurs lituaniens.

Et la voix d’Adolf Hitler aura résonné par deux fois, dans deux des meilleurs spectacles – l’un extraverti, l’autre introverti – proposés par Olivier Py. Deux fois, elle aura électrisé et alerté nos mémoires. Brûlot politique de circonstance (l’élection de Waldheim) ? Place des Héros est bien autre chose encore que ce que l’intrigue raconte... Avignon : Krystian Lupa, chasseur de fantômes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Fabienne Darge (Avignon, envoyée spéciale) Décidément, le couple que forment Krystian Lupa et Thomas Bernhard écrit une page historique dans le théâtre contemporain.

Avignon : Krystian Lupa, chasseur de fantômes

Après Des arbres à abattre, présenté en ouverture d’Avignon en 2015, le metteur en scène polonais offre un nouveau chef-d’œuvre au Festival, avec sa version de Place des héros, sommet de l’art bernhardien. C’est une longue ovation debout qui a salué, lors de la première du lundi 18 juillet, ce spectacle d’une profondeur admirable, dont les quatre heures passent comme un rêve. C’est la septième fois que Krystian Lupa ­revient à Bernhard, s’attaquant cette fois, en lituanien et avec la troupe du Théâtre national de Vilnius, à l’ultime pièce de l’auteur. "Wycinka Holzfällen" Inscrit dans la réalité de la vie culturelle et artisique de l'Autriche des années 1980, Des arbres à abattre est un récit quasi biographique, ironique, drôle et violent.

"Wycinka Holzfällen"

Krystian Lupa dans la tête de Thomas Bernhard. Partir découvrir un spectacle de Krystian Lupa se jouant à 18 heures en Pologne, sur ses terres du Théâtre Polski de Wrocław, où le metteur en scène a un statut d’artiste invité, peut très vite se transformer en cauchemar éveillé quand l’avion décolle avec trois quarts d’heure de retard et qu’on rate sa correspondance à Varsovie.

Krystian Lupa dans la tête de Thomas Bernhard

Par miracle, on arrive à temps et l’on oublie vite le stress-test aérien pour se laisser happer par les vertiges d’émotion mis en œuvre par Lupa – définitivement l’un des artistes les plus éminents de l’époque. S’emparant de Wycinka holzfällen (Des arbres à abattre), Krystian Lupa retrouve en Thomas Bernhard un auteur fétiche. Ses romans, transformés en matériau d’exploration pour son théâtre, lui ont déjà donné l’occasion de nous combler avec les spectacles mythiques que furent La Plâtrière (1992), Extinction (2001) et Perturbation (2013) en témoignant dans son parcours d’une passion pour l’écrivain autrichien qui ne s’est révélée qu’avec la maturité. "Des arbres à abattre", un dialogue au sommet entre Thomas Bernhard et Krystian Lupa.

Le festival d’Avignon s’est ouvert samedi sur le coup de 15h à la Fabrica, par une rare splendeur : « Des arbres à abattre » de Thomas Bernhard magnifiquement et librement adapté par le Polonais Krystian Lupa.

"Des arbres à abattre", un dialogue au sommet entre Thomas Bernhard et Krystian Lupa

On se plaint parfois de la disparition des grands maîtres, des Strehler et autre Gruber, Lupa est l’un d’entre eux, si certains en doutaient encore, ce spectacle-là devrait achever de les convaincre. Une double façon de "penser l'écriture" C’est un voyage prodigieux (plein de prodiges), audacieux, lumineux, une virée de longue haleine (plus de quatre heures) au pays extraordinaire et terriblement ordinaire du théâtre et de sa place dans la cité, une introspection de l’être humain saisi dans sa complexité qui nous tient en état d’éveil quasi hypnotique, l’émerveillement le disputant à l’excitation, la douceur à l’irruption du cri.

"Wycinka Holzfällen" (Des arbres à abattre) 1 On ne dira jamais assez à quel point la traversée d'un festival complique autant qu'amplifie la réception des spectacles. Trop de propositions, pas assez de temps, la fatigue qui s'accumule d'un côté, les résonances, les récurrences de parti pris, de propos, d'images ou de musiques de l'autre. Et puis, au milieu de ce tumulte, soudain surgit une œuvre. Une. Celle qui pourrait sur le champ tout vous faire lâcher. Valère Novarina, Krystian Lupa : le point presse d'Avignon du 5 juillet. Pour ce premier point presse animé par Arnaud Laporte de France Culture, retrouvez Valère Novarina (Le vivier des noms) et Krystian Lupa (Des arbres à abattre). Propriété de la Télévision d'Omsk. Remerciements à Elena Mamontova et à la Compagnie de Télévision d'Omsk (Directeur Pavel Paoutov) Sur l’impact de la vidéo dans les dernières mises en scène de Krystian Lupa. La question du screen test.

Sur l’impact de la vidéo dans les dernières mises en scène de Krystian Lupa. La question du screen test Sur l’impact de la vidéo dans les dernières mises en scène de Krystian Lupa. La question du screen test Izabella Pluta[1] Les Relations de Claire (Stosunki Klary) Le dialogue comme versifié, l'écriture incisive et l'humour assassin de l'Allemande Dea Loher, 38 ans, organisent une galerie de portraits de la bourgeoisie urbaine contemporaine, peuplée d'individus empêtrés dans leurs normalisations sociales, conjugales et professionnelles. Thomas avoue : “En fait, je ne suis rien du tout”. Georg s'éprend d'expériences inédites, Elisabeth et Irène s'émancipent, le banquier Gottfried braque sa propre banque, et Claire cultive ses étranges relations jusqu'à l'implosion de la collectivité. À ses semblables, péniblement vautrés dans une “maturité standardisée”, Claire oppose un déséquilibre spirituel.

Pour le metteur en scène Krystian Lupa, “le cas de Claire est pour notre époque symptomatique. On assiste à la naissance d'une génération \'d'enfants' dont les parents eux-mêmes ont eu des problèmes avec leur maturité.”