Chaîne-du-livre-numérique-Quelques-acteurs2.gif (Image GIF, 1496x1311 pixels) - Redimensionnée (68%) Amazon, de l'autre côté de l'écran. L’intensification des échanges commerciaux sur l’Internet, la vitesse et l’augmentation du nombre et du montant global des transactions, la chute des prix de vente de la plupart des produits, le sentiment d’immédiateté éprouvé par l’internaute, de plus en plus enclin à faire ses achats depuis son domicile, tout ceci ne pouvait se faire sans la mise en œuvre de nouvelles logiques de distribution.
Conçu à l’origine comme une plate-forme d’échange et de diffusion de contenus scientifiques et informatifs, libres et gratuits, l’Internet a ainsi imposé un nouveau modèle économique et social, décuplant les effets de la division traditionnelle du travail dans l’économie capitaliste. Les cadres des grandes sociétés de l’Internet, qu’ils appartiennent à la sphère du marketing ou à celle de la programmation informatique, sont les enfants chéris de cette nouvelle société. Des « associés » moins égaux que d’autres. Les cinq piliers de l’édition électronique. L’édition électronique repose sur cinq piliers distincts : la structuration de l’information, la documentation de l’information, l’optimisation des conditions de lecture, l’appropriation par le lecteur et le développement des interopérabilités (ne sont pas intégrées ici les dimensions économiques et juridiques).
Les choix de structuration de l’information sont décisifs à long terme. Les enjeux de ces métiers sont la maintenabilité, l’évolutivité, l’indexabilité, la citabilité, la pérennité et l’interopérabilité des contenus. La structuration de l’information ne concerne pas que le choix d’un format, mais, plus largement, la façon dont les documents vont subir des interventions régulières tout au long de leur vie, y compris après leur publication.
Aussi élaboré et fin qu’il soit, le système d’information n’est pas une fin en soi et il devient peu à peu ce que les professionnels qui l’utilisent parviennent à en faire. Booknologie - marie lebert. L'édition sous licence libre, une utopie ?