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N’ayez plus peur de l’université ! Admission-postbac est ouvert et beaucoup se demandent s'ils vont aller à l'université après leur bac.

N’ayez plus peur de l’université !

Et il est vrai que ce n’est pas toujours facile d’entrer à la fac quand on sort du lycée. En 2007, en présentant son plan « Réussite en licence », le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pointait ainsi que plus de la moitié des étudiants échouaient en première année (30 % redoublaient, 16 % se réorientaient, 6 % abandonnaient leurs études). Depuis de grands efforts ont été faits. Prendre le temps de s’intégrer. Actualité à la Une. Histoires d'universités. Supprimer les grandes écoles, slogan inepte. Les plus démunis, premiers éjectés des études supérieures. En France, les plus démunis restent les premières victimes d’un enseignement supérieur toujours très sélectif.

Les plus démunis, premiers éjectés des études supérieures

C’est l’une des conclusions d’une étude publiée la semaine dernière par le ministère et qui rend compte du devenir scolaire, un an plus tard, des bacheliers de 2008. Sur les 85 % qui ont poursuivi leurs études, un premier tiers avait choisi la fac (licence ou médecine), un autre tiers une filière technologique courte (IUT, STS), le reste se répartissant entre les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et, surtout, les écoles post-bac (commerce, ingénieurs, paramédicales et sociales...). Résultat ? Un an plus tard, seuls 64 % d’entre eux sont parvenus à passer en seconde année. Ellen Hazelkorn met en garde les gouvernements contre l’obsession des classements. «Les gouvernements devraient arrêter d’être obscédés par les rankings globaux » a mis en garde Ellen Hazelkorn, vice-présidente à l’Institut de technologie de Dublin, dans son discours d’inauguration du forum mondial de l’UNESCO consacré aux classements , le 16 mai 2011 à Paris.

Ellen Hazelkorn met en garde les gouvernements contre l’obsession des classements

Cette focalisation excessive « risque de transformer les systèmes d’enseignement supérieur et de subvertir les politiques publiques » a estimé la spécialiste des classements internationaux (et consultante auprès de l’OCDE). « Aligner le système sur des indicateurs définis par d’autres à des fins commerciales ou autres, menace les fondements même de la souveraineté nationale et de la société. Cela dresse l’équité et l’excellence l’une contre l’autre, et cela favorise des modèles centrés sur les élites plutôt que des systèmes à vocation internationale. » 15 000 universités Des conséquences sur les politiques publiques Vers un modèle plus équilibré.

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