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Pourquoi le métier de prof n'attire plus ? Le débat de RTL avec Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres au lycée Thiers à Marseille - une vidéo Actu et Politique. Natacha Polony annonce le pire pour l'école. ( Dessin Louison ) Du même auteur « Les Nations, comme les civilisations, sont mortelles » — et meurent fort bien de leur école, comme on meurt d’un cœur épuisé. Et c’est bien d’agonie que parle ce livre (1). Game over. Mais oui mais oui, l’Ecole est finie ! Sheila l’emporte sur Valéry. Lire plus d'articles de Jean-Paul Brighelli sur son blog Bonnet d'âne. Le blog de SOS Éducation. SOS Éducation. Natacha Polony, une journaliste spécialiste de l’Education nationale franche | Richard Descoings. France : Le «pédagogisme», une idéologie soixante-huitarde.

Depuis quarante ans, cette idéologie, qui s'est imposée aux États-Unis dès les années 1930, triomphe en France. On en parle depuis vingt ans, depuis que la loi d'orientation sur l'école de 1989 a consacré la victoire de ce courant de pensée. Le «pédagogisme» s'est alors incarné dans les fameux IUFM et leurs experts en sciences de l'éducation. Mais ces préceptes pédagogiques qui imprègnent le système éducatif français (et bien plus fortement celui d'autres pays occidentaux, en particulier les États-Unis) prennent leurs racines au XIXe siècle, bien avant ce Mai 68 auquel on les associe.

La phrase de la loi de 1989 qui résume la nouvelle pédagogie, «l'élève au centre du système scolaire», traduit, par-delà son as­pect sympathique, un renversement des perspectives en matière d'éducation. Cette idéologie triompha aux États-Unis dès les années 1930. Hannah Arendt, en 1960, dans La Crise de la culture, en dénonçait les effets pervers sur le système éducatif américain. Répétition et mémorisation. Éloge de la transmission. Voeux à une mourante: l'école républicaine - Éloge de la transmission. France : L'offensive des partisans de l'école traditionnelle.

Prônant le retour aux «fondamentaux» et la fin de l'héritage de 68, ils pèsent désormais dans le débat politique. En à peine cinq ans, le clan des «antipédagogistes» ou «républicains» est entré avec bruit dans la forteresse éducation. Des enseignants proches de cette tendance, comme Jean-Paul Brighelli, Rachel Boutonnet, Marc Le Bris,Cécile Ladjali, sont régulièrement invités sur les plateaux de télévision dès qu'un débat porte sur l'éducation. Nicolas Sarkozy a lui-même convié à déjeuner, ce printemps, certaines de ces personnalités pour sonder leur état d'esprit.

Si tous ne sont pas d'accord sur les solutions à apporter au système, ils se retrouvent pour dire que la qualité de l'éducation recule. Un état de fait lié, selon eux, à un excès de pédagogisme diffusé dans les IUFM, créé en1989 sous Lionel Jospin, avec l'aide du professeur en sciences de l'éducation Philippe Meirieu. Concilier les deux camps Ces partisans de l'école «à l'ancienne» ont réussi à obtenir une grande visibilité. Alain Finkielkraut et l'école. Chez Alain Finkielkraut, une certaine idée du rance.

Sur France culture en ce matin du 11 juin 2011, dans son émission Répliques dont le titre est «Au cœur de la France», le moraliste-publiciste Finkielkraut est aux anges. D'habitude, que ce soit à la radio ou à la télévision (pour le spectacle qu'il donne, c'est alors plus facile), on voit notre publiciste réactionnaire hirsute, énervé, ne supportant pas la parole de l'autre, dévoré par sa moraline rance et dépourvu de toute nuance. Là, ce matin, il était bien calme, notre filousophe. Il avait de quoi être apaisé, il faut bien le dire. Ses invités étaient Jean-Christophe Bailly et, surtout, Richard Millet dont l'avant-dernier dernier "livre", L'Opprobre est une suite de phrases sans âge et haineuses contre la France réelle, c'est à dire mondialisée et faite des gens de partout (pour avoir cependant une idée plus précise de la prose digne de Je suis partout de M.

Millet, je renvoie à un billet de Sylvain Bourmeau - c'est ici). La haine républicaine est odieuse, même si répandue. M. Alain Finkielkraut, La révolution cuculturelle à l’école. Le Monde, le 18/05/2000 On prend, de nos jours, un risque considérable à se présenter comme l’adversaire d’une réforme quelle qu’elle soit.

Dans le monde affairé et fébrile du mouvement pour le mouvement, réforme est le mot le plus convoité du vocabulaire politique. Le concept d’action est tout entier occupé par la réforme, comme si, pour préserver, il suffisait de laisser faire, comme si sauvegarder une institution, un paysage, un principe ou une relation avec les morts, ce n’était pas agir. On a toujours raison de réformer, dit – aussi vigilante à l’égard des contrevenants qu’indifférente au contenu du changement proposé – la sagesse des nations, c’est-à-dire des journaux, droite et gauche confondues.

Et tout le reste, ajoutent-ils, n’est qu’immobilisme, corporatisme, conservatisme et ringardise. A cet a priori défavorable s’ajoute, dans le domaine de l’éducation, la difficulté, voire l’impossibilité de s’entendre sur l’objet de la querelle. Nous ne sommes pas fous. La révolte des masses d'Ortega Y Gasset - Idées. Marianne, Finkielkraut-Meirieu. Le débat Finkielkraut-Meirieu Marianne, 29 mai au 4 juin 2000.

Que se cache-t-il derrière la querelle entre les ultra-pédagogues réformistes et les soi-disant conservateurs républicains ? Sous prétexte d'assurer l'épanouissement des enfants, on a renoncé à leur donner le goût de l'effort. Par Philippe PETIT. Le maître doit-il abdiquer devant l'enfant-roi ? Procès, faux procès ? Cette dispute comporte en fait deux controverses en une : la première concerne la pédagogie ; la seconde, la mémoire. Nous sommes de ceux, à Marianne, qui refusons l'alternative entre le conservatisme et le modernisme. Revenons d'abord sur les faits. L'auteur de l'Ecole ou la guerre civile (1997) n'en est pas à sa première riposte.

Le directeur de l'Inrep est à ce point convaincu d'avoir une mission pédagogique à accomplir que, non content d'être père de quatre enfants, comme certains de ses livres le signalent en quatrième de couverture, il souhaiterait devenir à la fois l'éducateur et le père de la nation. Ph. Merci Meirieu ! Education: on pensait avoir touché le fond... (capture d'écran Dailymotion - Education_nationale - cc) Du même auteur Je viens de prendre connaissance chez Marianne des dernières notes sur l'école de Brighelli et de Bah? ; Brighelli renvoie à un écrit de l'association Sauvez les Lettres de 2003.Rien à dire.

Ils ont été visionnaires (Sauvez les lettres, je veux dire). Ce qui impressionne quand on considère la chose, c'est qu'on croit régulièrement avoir touché le fond puis on se rend compte que non, on n'a pas fini de repousser les limites.Il y a trois axes qui devraient guider toute perspective pour l'Éducation nationale.a) s'appuyer sur deux piliers : l'excellence et la remédiation. Les pédagogols et les adeptes du benchmarking, de la compétence et autres conneries ont réussi à flinguer la remédiation en proposant toujours plus de merde et de ludique aux « apprenants ». Retrouvez L'Hérétique sur son blog. Lettre d’un enseignant écœuré. Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander ("Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences", d’après l’article D312-17 du code de l’éducation).

Les raisons de cette insistance sont multiples. Sans viser l’exhaustivité, on peut notamment mentionner, de la part de l’inspection, la volonté de contraindre les enseignants à travailler ensemble. Déplorer le manque de concertation est en effet devenu une critique quasi-systématique. Contraints et forcés, nous avons donc mis en place les groupes de compétences. Au moment du bilan le consensus se fait. Petit écran Grands maux. Plusieurs écueils de la télévision ont déjà été longuement évoqués dans différents média : - Le temps passé devant le petit écran, et qui, de ce fait, n’est pas mis à profit pour faire du sport, se cultiver, bricoler, agir… - L’immoralité des émissions : violence, scènes « crues », violences psychologiques,… Ce livret s’attache lui à des dangers moins couramment dénoncés L’imagination : La télévision, par la multiplicité des images qu’elle propose sature l’imagination de l’enfant.

La nature scintillante des images ainsi que la variation rapide de brillance, les images artificielles,.. provoquent chez l’enfant une fascination. Puis la fatigue visuelle entraîne une passivité, la volonté s’affaiblit. La perception du réel : On remarque que les enfants ont beaucoup de mal à faire la différence entre réel et imaginaire ou distinguer la nature des émissions qu’ils regardent (fiction ou réalité, époque, lieu proche ou éloigné). Influence sur l’intelligence : Michelle LEGRAIS, pédiatre. Alcoolémie scolaire. Le plus beau métier du monde. Tireurs d'élites. Instruction et éducation. * Sous la Troisième République, l'enseignement public était placé sous l'autorité du Ministre de l'INSTRUCTION PUBLIQUE. Il était clair pour tout le monde que l'école avait pour mission de transmettre le savoir. Ce savoir structurait et nourrissait les intelligences, et en cela même contribuait à l'éducation des enfants. Armés de moyens de réflexion et de références culturelles, les citoyens possédaient les moyens de se forger un esprit critique, même si certains enseignements, comme celui de l'Histoire, étaient déjà fortement orientés dans le sens voulu par le pouvoir politique. * Avec la création de l'Education Nationale, et selon une pente de plus en plus forte ces dernières années, ont été inversées.

Les parents sont de plus en plus les spectateurs médusés de ce que l'école fait de leurs enfants. Tout cela est légal. Leur responsabilité naturelle le leur interdit. L'école ne doit pas éduquer mais instruire. Qu'est-ce que l'UNI ? Un engagement civique et militant Depuis, l’engagement au sein de notre mouvement est resté une affaire de tempérament. Cet esprit de résistance, ces valeurs de liberté et de responsabilité qui animaient l’UNI dès ses débuts se sont transmis jusqu’à ses militants actuels. Au cours des quarante dernières années, la nature de nos combats et le nom de nos adversaires ont certes changé, mais notre but demeure le même : promouvoir une « certaine idée de la France », de sa civilisation et de son Ecole.

Grâce à sa force militante, l’UNI s’est imposée comme le fer de lance de la droite dans le combat des idées et des valeurs. Par ses campagnes et ses affiches, l’UNI affirme, chaque fois que cela est nécessaire, sa présence et ses positions dans les grands débats politiques et de société. « Par l’Education, pour la Nation » Afin de renouveler le discours de la droite sur l’Education, l’UNI a créé un centre d’études et de recherche, le CERU.

L’UNI, plus de 40 ans de combats Bureau national de l’UNI. Réforme de l'Education nationale et sanctions dès l'école primaire. Etat de droit Où positionner le curseur de la sévérité à l'école ? Si la question des moyens financiers est récurrente chez les syndicats de l'Education nationale, les moyens d'ACTION (le pouvoir de décider, d'exiger, de punir ou sanctionner, d'agir en urgence...) sont totalement oubliés. Pire : chaque année qui passe apporte son lot de nouvelles mesures anti-autorité, anti-sanction, anti-contrainte, anti-exigences... C'est pourquoi les suivantes propositions de réforme de l'éducation visent au contraire à augmenter les moyens d'ACTION des professionnels de l'école. Proposition complète (réforme de l'éducation) Raisons de la réforme Proposition E1 (réforme de l'éducation : Convention des droits de l'enfant) Remanier en profondeur la Convention internationale des droits de l'enfant : Parler dorénavant DES enfants, de leurs droits et devoirs à l'égard de leurs parents, professeurs et de tout autre enfant.

Education nationale : redistribuer le pouvoir à l'école Raisons de la réforme Etudes 2007.