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Filière musicale

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Quand Richard Branson et Patrick Zelnick lorgnent sur Virgin Records. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alain Beuve-Méry Il aura suffi d'un simple tweet pour que la planète musique s'emballe. Richard Branson, le charismatique fondateur de la marque Virgin, s'est dit prêt à racheter Virgin Records au cas où Universal Music serait contraint de revendre ce label, afin de satisfaire aux exigences de la Commission européenne qui veille au strict respect des règles de la concurrence. "C'est une formidable opportunité de recréer un label dynamique et indépendant", a écrit le milliardaire britannique sur son compte Twitter. Décidemment, l'histoire bégaie. En 1972, c'était Branson lui-même qui avait lancé son label. Cinq ans plus tard, il avait accueilli les Sex Pistols, tombés en disgrâce chez EMI.

Sous sa houlette, Virgin Records était devenu une des maisons de disque les plus en vue, accueillant Phil Collins, les Rolling Stones, Tina Turner, Janet Jackson, Lenny Kravitz, et bien d'autres. En France, M. Lundi 16 juillet, coup de théâtre. Feu vert américain pour le rachat d'EMI Publishing par Sony. Believe pour l’exemple | La guerre du Bouton. A choisir entre major et indé, je préfère l’innovation Je l’avoue, je n’y croyais pas beaucoup, à l’avenir de Believe quand, en 2005, j’ai invité son fondateur à présenter ses activités et sa vision au cours d’un débat au Forum des musiques actuelles (Foruma), à Nancy.

Forum qui allait faire partie des étapes importantes dans la réflexion sur de la création d’un Centre National de la Musique. A cette époque, Denis Ladegaillerie venait juste de lancer Believe et n’avait pas d’artiste crédible dans son roster. Qui plus est, la musique numérique ne représentait alors qu’une part infinitésimale du marché et tous misaient sur les sonneries de téléphone mobile. A l’époque, il semblait évident que les labels en place, qui disposaient de catalogues et de contrats avec des artistes reconnus, d’une solide expérience du secteur et de bons réseaux dans les médias avaient beaucoup plus de chances de réussir dans la course à la musique en ligne.

Le secret de la réussite Innovation à tous les étages. Médias & Publicité : RNT : le CSA cherche un acteur «à la CanalSat» La publication de l'appel à candidatures pour la distribution de services de radio numérique terrestre, ouvert jusqu'au 27 février, a pris de court les indépendants, fervents supporteurs de la RNT. Une petite bombe, lâchée en pleine trêve des confiseurs. Le Journal officiel a publié mercredi une décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel datée du 3 novembre 2011 qui lance un appel à candidatures pour la distribution de services de radio numérique terrestre (RNT).

Attendue depuis 2009, cette dernière n'a toujours pas vu le jour alors que plusieurs rapports et les radios privées doutent de sa viabilité économique. À l'inverse, les stations indépendantes (Sud Radio, Ouï FM, Voltage, Africa no 1…) réclament l'autorisation d'émettre dans les trois villes où le CSA a attribué des fréquences (Nice, Paris, Marseille) afin de pouvoir étendre leur couverture. L'appel à candidatures lancé par le CSA mercredi ouvre une troisième voie. Abonnement mensuel. Spotify : du flou dans le flux. Oh la belle faille ! En publiant hier son classement des 100 titres les plus écoutés en 2011 en France (et dans sept autres pays), nouveautés et vieilleries comprises, Spotify a ouvert un boulevard au doute.

Que vient faire en deuxième position Intro , un titre de 55 secondes signé Nec Pluribus Impar, groupe de rock français complètement inconnu, entre Adele (carton de l'année avec plus de 100000 albums vendus sur iTunes) et Rihanna? Spotify confirmait hier son classement, avant de revenir dessus aujourd'hui et de publier une nouvelle liste sans le fameux titre de Nec Pluribus Impar... sans autre explication qu'une «erreur dans la compilation des données» .

Pourtant, si Spotify réfute la présence d'Intro parmi les titres les plus lus en 2011 depuis la France, on se pose des questions en le trouvant à la seconde position des titres qui contiennent «intro» dans leur titre, juste derrière l'ultra classique Intro des Britanniques The XX. Deezer: _ LMFAO – Party Rock Anthem. Sale temps pour les chanteurs. Es Têtes raides au Krakatoa, Yelle à la Rock school Barbey, Melissa Nkonda au Rocher de Palmer... Le dernier trimestre 2011 a été marqué par une vingtaine de concerts annulés. Certains peuvent s'expliquer par le relatif manque de notoriété des artistes (le jazzman Jacques Schwarz-Bart...), mais d'autres surprennent, comme celui de Katerine à Barbey, « alors qu'il avait rempli le Krakatoa un an auparavant sans quasiment poser une affiche », s'étonne Eric Roux, directeur du lieu. Essayons de décrypter. 1. L'effet de la baisse du pouvoir d'achat Si quelques annulations sont dues à des problèmes de santé (Serge Lama au Pin galant...), c'est avant tout faute de réservations suffisantes si ces concerts n'ont pas eu lieu.

Un effet de la baisse du pouvoir d'achat ? Pourtant la crise ne touche pas tous les spectacles. 2. Bref, la crise n'explique pas à elle seule la relative désaffection du rock et de la chanson. 3. Biennales internationales du spectacle. La Commission nationale des musiques actuelles vient de rendre son rapport. Le long cheminement vers un projet de Centre national de la musique. Article mis à jour le mercredi 11 janvier 2012 Article créé le lundi 9 janvier 2012 Version imprimable Article La mise en place d’un Centre national de la musique (CNM) est le résultat de la mobilisation croissante de la filière musicale et d’une prise en compte progressive, par les pouvoirs publics, de l’utilité de se doter d’une politique et d’instruments forts pour la soutenir.

Jusque-là peu interventionniste sur ce domaine des industries culturelles, l’État n’avait pas envisagé un tel bouleversement depuis la loi de 1985 sur les droits voisins. Précédents En 1998, la Commission nationale des musiques actuelles (CNMA), évoquait déjà l’intérêt pour la filière musicale de disposer d’un outil similaire à ce qui existe dans d’autres secteurs (CNC pour le Cinéma, CNL pour le Livre).

Le principe est posé. Une montée en charge de l’intervention économique En parallèle, la politique de lutte contre le téléchargement illégal a en effet généré la loi Dadvsi, puis l’Hadopi. Didier Selles : "Nous allons pouvoir faire des premières propositions au ministre vers la fin janvier." Article mis à jour le mercredi 8 février 2012 Article créé le lundi 9 janvier 2012 Version imprimable Interview Énarque (promotion Fernand Braudel, 1987), diplômé de Sciences-Po Paris et de l’École centrale des arts et manufactures, Didier Selles est conseiller-maître à la Cour des comptes.

De 1993 à 1996, il fût directeur des affaires financières de la Région Île-de-France. Il a été membre de l’audit externe de l’ONU-FAO de 1997 à 2000, puis administrateur général du Musée du Louvre de 2000 à 2009. Il est co-auteur, avec Franck Riester, Marc Thonon, Daniel Colling et Alain Chamfort du rapport « Création musicale et diversité à l’ère du numérique ». Le 7 novembre 2011, il se voit confier la présidence de la mission de préfiguration du Centre national de la musique. IrmACTU : A quoi doit servir le CNM ?

Didier Selles : La filière musicale est confrontée depuis des années à une crise très grave qui au-delà des aspects économiques affecte sa capacité créative. Didier Selles :Non, au contraire. Aurélie Filippetti tacle Universal Music. Les prises de position d'Aurélie Filippetti sur le secteur de la musique provoquent un premier échauffement chez les professionnels. Sur France Inter, lundi, la nouvelle ministre a redessiné les contours du Centre national de la musique (CNM), lancé en janvier dernier par son prédécesseur Frédéric Mitterrand. À l'heure actuelle, le CNM, censé apporter un soutien financier à la musique à l'instar du CNC pour le cinéma, n'en est encore qu'au stade de la mission de préfiguration avant sa mise à flot éventuelle en 2013.

D'ores et déjà, Aurélie Filippetti a marqué sa différence : pas question, pour elle, que le futur CNM serve de tiroir-caisse complémentaire aux majors. "Je souhaite, s'il doit être pérennisé, qu'il contribue au soutien à la production indépendante", a précisé la ministre de la Culture, pour qui la concentration du secteur autour d'un "groupe ultra-dominant" est déjà préoccupante.