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Eco numérique

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Exclusivités : venteprivee.com en guerre contre les majors. Vendredi 12 octobre 2012 5 12 /10 /Oct /2012 02:03 L’album physique « Oxygen » de Baptiste Giabiconi, produit par le label participatif My Major Company, est à l’origine d’une virulente polémique. Son tort : s’être classé numéro Un des ventes lors de sa première semaine de sortie (du 24 au 29 septembre) en étant distribué exclusivement sur le site vente-privee.com (jusqu’au 15 octobre). Ce qui lui a valu d’être exclu du Top la semaine suivante par le Snep pour « non-respect du règlement ». Le syndicat justifie sa décision par les règles qui encadrent le classement des ventes et qui stipulent que les produits vendus en exclusivité dans une enseigne ne sont pas pris en compte.

La décision du Snep a suscité un communiqué agressif de Jacques-Antoine Granjon, fondateur et PDG de Vente Privée qui y voit un « combat d’arrière-garde, totalement méprisant des artistes, du public, et dans l’ignorance complète des mutations de consommation ». Pression des majors ou pression des points de vente ? Création de l’Alliance pour la culture et pour le numérique.

Gildas Lefeuvre est depuis une vingtaine d’années un observateur privilégié de la filière musicale, de son marché et de ses tendances, de ses enjeux et de ses mutations. Journaliste spécialisé, il a collaboré à de nombreuses publications B to B, dont Show Magazine, le Bulletin des Rotations, Radio & Musique Info, Radio Activité (Québec), Ecran Total, Notes (le magazine de la Sacem), L’Année du Disque, Francophonie Diffusion, Visa Permanent et Midem News. Il a lancé le bulletin Obs Line et fut rédacteur en chef de La Lettre du Disque avant d'assurer la rédaction en chef et la direction de la rédaction de Musique Info de 2001 à 2006. Gildas Lefeuvre est par ailleurs auteur de l'ouvrage "Le producteur de disques" (Editions Dixit, 1994 et 1998). Fondateur de l'Observatoire du Disque et de l'Industrie Musicale en 1995, il a réalisé plusieurs études, notamment pour Zone Franche, l'European Music Office (Bruxelles) et le Sppam (Syndicat des producteurs de programmes audiovisuels musicaux).

Google Play ouvre sa librairie en ligne, accessible sur smartphone, tablette et PC. Mercredi 18 juillet Lecture numérique - 18 juillet 2012 :: 15:17 :: Par Eric Google a lancé aujourd’hui la version française de Google Play Livres, une librairie en ligne qui propose des milliers d’ouvrage en français issus des principales maisons d’édition françaises. Si vous vous demandiez quelles lectures vous allez mettre dans votre valise avant de partir en vacances, il se peut que vous partiez plus léger grâce au cloud : Google a lancé aujourd’hui la version française de Google Play Livres, une librairie en ligne qui propose des milliers d’ouvrage en français issus des principales maisons d’édition françaises.

Best-sellers, romans, classiques, nouveautés, tout y est. Google Play Livres est disponible sur Android (smartphone et tablette) via l’application dédiée. Google Play Livres est également disponible sur iOS (iPhone et iPad) et sur PC. Les actus fraiches Presse-citron tous les matins par email : La position dominante des Google, Apple et Facebook repose sur l'innovation. Google a récemment annoncé la commercialisation d’un Chromebook, un ordinateur qui ne permettrait l’accès qu’à Internet par le moteur de recherche du même nom. L'objet suscite de nombreuses interrogations. Tout à la fois, moteur de recherche, producteur des services Gmail, Google Docs, Androïd, Orkut, Picasa, Sidewiki, le leader maximo du web deviendrait, au moins en puissance, l’interlocuteur unique de nombre d’usagers du web.

Incisif ou intrusif, ambition totalisante ou innovateur génial ? Il est certain qu’avec Itunes, l’AppStore et aujourd’hui le Chromebook, la très annoncée convergence des supports multimédia semble se doubler du concours des supports et des contenus dans un même espace offert par une même entreprise de service. Ici, Google joue à visage découvert, la stratégie industrielle est particulièrement agressive et ses déterminants revêtent aussi bien une nature économique qu’ils supposent en toile de fond un combat culturel d’une rare intensité. L’internaute, le Big Other. Streaming : Boinc fait boum. Premier mort numérique de 2012, Boinc , le service de streaming musical sur lequel News Corporation a misé 9,2 millions de dollars (7,1 millions d'euros), n'aura même pas eu le temps d'exister.

C'est moche, et c'est surtout le second échec consécutif de la firme de Rupert Murdoch dans le monde de la musique en ligne après le crash de MySpace, acheté en 2005 pour 580 millions de dollars (448,5 millions d'euros) et bazardé pendant l'été 2010 pour 35 millions (27,1 millions d'euros). Beyond Oblivion, l'entreprise qui avait lancé le projet en 2010, a annoncé le 30 décembre abandonner le développement de Boinc en mettant en avant des «difficultés à coordonner la diversité de l'écosystème de l'industrie musicale» . En gros, Beyond a échoué à rassembler derrière lui les grands acteurs du secteurs, notamment les majors du disque et les éditeurs, avec qui les négociations n'ont jamais dépassé le stade du «très avancé», annoncé en mars 2011 . Et tout ça avec quel argent? Sophian FANEN. Apple peine à convaincre les producteurs de contenus pour son futur téléviseur.

Alors que la biographie de Steve Jobs a enflammé les rumeurs à propos d'un éventuel téléviseur fabriqué par Apple, il semblerait que la firme rencontre quelques difficultés à convaincre les producteurs de contenus de participer au projet. C'est, en effet, la première fois qu'Apple travaille sur un produit qui sera totalement indépendant du reste de son offre. Aujourd'hui, les iPhone ou iPad ont besoin d'un ordinateur (et de préférence un Mac, selon Apple) pour fonctionner, et les ordinateurs de la firme incitent à l'achat de terminaux iOS en les mettant en avant dans des logiciels et en empruntant même parfois certains éléments de leur interface, comme dans MacOS X Lion.

Mais un téléviseur n'aura pas besoin de téléphone ou d'ordinateur pour fonctionner, et pourrait donc se résumer à une fenêtre ouverte par Apple sur des contenus ne lui appartenant pas. Or, USA Today affirme qu'Apple serait en difficulté pour négocier avec eux. Spotify va brider l'écoute gratuite aux USA, comme en Europe. C'est un changement auquel les auditeurs américains vont devoir s'habituer. D'ici une semaine, Spotify va modifier les conditions d'écoute de son offre gratuite, baptisée Open, en intégrant certaines limitations.

L'objectif ? Inciter fortement les utilisateurs du service musical suédois à choisir une des deux formules payantes, Unlimited à 4,99 dollars par mois ou Premium, à 9,99 dollars. Business Insider rappelle en effet que cela va faire bientôt six mois que Spotify est arrivé aux États-Unis. La stratégie de Spotify peut se comprendre.

Il faut également souligner que les maisons de disques ont fortement poussé Spotify à intégrer ces restrictions d'usage. Comme en Europe, il sera intéressant de suivre la réaction des américains. Spotify se veut néanmoins rassurant. Les utilisateurs déjà abonnés aux formules Unlimited et Premium ne sont concernés en rien par ces mesures.