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CNM

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Centre National de la Musique - Numérique - Intervention publiqueC/blog. Pythagore l’a démontré depuis des siècles ; musique et numérique ont nombre de choses en commun. Pour la musique, le passage de l’analogique au numérique s’est effectué à une époque où l’on ne parlait même pas d’Internet, tout juste de convergence et de multimédia. Quand la dématérialisation s’est imposée, ce fût logiquement la première industrie culturelle à être impactée. Pour cela, on devrait même lui reconnaître une fonction de laboratoire… Car ce qui se joue pour la filière musicale n’est pas spécifique. Les tensions qu’elle rencontre font partie d’un lot commun qui met face à face les industries de contenus et celles du flux. Concrètement, cela signifie par exemple que les modèles ne reposent plus sur des ventes à l’unité (même multipliées), mais sur des cessions, des accès, des abonnements, des catalogues… Ainsi, la rétribution des créateurs, comme des producteurs, passe de plus en plus par des retours collectifs.

Un accès au moteur Un outil de régulation Un au-delà du CNC. Questionnement à l’Assemblée nationale sur le budget du CNM. Faut-il créer un Centre national de la musique ? Le CNM, fauché et en pleine gloire. Statu quo. Le Centre national de la musique (CNM), lancé par Frédéric Mitterrand au printemps 2011, devra encore patienter. L’ancien ministre de la Culture avait annoncé la naissance pour janvier 2013 de cette supra-entité destinée à organiser le soutien de toute la filière musicale, sur le modèle du Centre national du cinéma (CNC). Passé dans la corbeille de la gauche avant d’avoir été finalisé, le projet ne sied pas totalement à son successeur, qui y voit quelques incomplétudes. Et pas des moindres, puisque c’est son budget qui coince dans un gouvernement qui a fait vœu d’austérité. «On crève». Aurélie Filippetti s’en est encore ouverte hier dans un entretien à l’AFP : «Qu’il y ait une instance de réflexion, de travail en commun, de concertation sur l’ensemble de la filière est une très bonne chose.

Le financement du CNM fait ces derniers temps couler beaucoup d’encre et alimente des guerres de tranchées. «Prise de risque». «Fight». Hold-up de Sarkozy sur la musique ? Tout a été très vite. Volonté de l’Elysée. A sa demande, au printemps 2011, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, commandait donc un rapport sur le thème “Création musicale et diversité à l’ère musicale”. A priori, vouloir mener une réflexion sur les moyens de pallier les ravages de l’internet pour sauvegarder tout un tissu artistique, humain, et économique en danger de mort, n’avait rien de scandaleux.

Cette mission fut confiée à Franck Riester (député UMP, rapporteur de la loi Hadopi), Didier Selles (conseiller à la Cour des comptes), Daniel Colling (fondateur du Printemps de Bourges, ex-directeur du Centre national des variétés, gestionnaire des Zénith de Paris et de Nantes), Alain Chamfort (chanteur), et Marc Thonon (fondateur du label Atmosphériques). Fin janvier 2012, le ministre annonce au MIDEM de Cannes la signature d’un accord-cadre en vue de la création du CNM.

A cet instant, le monde musical se divise immédiatement. Jean Rochard. Patrice Caratini. Patrice Caratini. La Commission nationale des musiques actuelles vient de rendre son rapport. Le long cheminement vers un projet de Centre national de la musique. Article mis à jour le mercredi 11 janvier 2012 Article créé le lundi 9 janvier 2012 Version imprimable Article La mise en place d’un Centre national de la musique (CNM) est le résultat de la mobilisation croissante de la filière musicale et d’une prise en compte progressive, par les pouvoirs publics, de l’utilité de se doter d’une politique et d’instruments forts pour la soutenir.

Jusque-là peu interventionniste sur ce domaine des industries culturelles, l’État n’avait pas envisagé un tel bouleversement depuis la loi de 1985 sur les droits voisins. Précédents En 1998, la Commission nationale des musiques actuelles (CNMA), évoquait déjà l’intérêt pour la filière musicale de disposer d’un outil similaire à ce qui existe dans d’autres secteurs (CNC pour le Cinéma, CNL pour le Livre). Le principe est posé. Une montée en charge de l’intervention économique En parallèle, la politique de lutte contre le téléchargement illégal a en effet généré la loi Dadvsi, puis l’Hadopi. Didier Selles : "Nous allons pouvoir faire des premières propositions au ministre vers la fin janvier."

Article mis à jour le mercredi 8 février 2012 Article créé le lundi 9 janvier 2012 Version imprimable Interview Énarque (promotion Fernand Braudel, 1987), diplômé de Sciences-Po Paris et de l’École centrale des arts et manufactures, Didier Selles est conseiller-maître à la Cour des comptes. De 1993 à 1996, il fût directeur des affaires financières de la Région Île-de-France. Il a été membre de l’audit externe de l’ONU-FAO de 1997 à 2000, puis administrateur général du Musée du Louvre de 2000 à 2009. Il est co-auteur, avec Franck Riester, Marc Thonon, Daniel Colling et Alain Chamfort du rapport « Création musicale et diversité à l’ère du numérique ». Le 7 novembre 2011, il se voit confier la présidence de la mission de préfiguration du Centre national de la musique.

IrmACTU : A quoi doit servir le CNM ? Didier Selles : La filière musicale est confrontée depuis des années à une crise très grave qui au-delà des aspects économiques affecte sa capacité créative. Didier Selles :Non, au contraire. Cnm-contrenousmusiciens. CNM : la filière s'impatiente. Publié le mercredi 13 juin 2012 Version imprimable Politique culturelle La question est claire : la musique survivra-t-elle au temps politique ? Ceux qui la posent : Éric Pétrotto, président de CD1D, Philippe Couderc, président de la Felin, Pascal Chevereau, président du SMA, et Dominique Marie, président de la Ferarock, dans une tribune parue ce mercredi 13 juin chez nos confrères du Monde.

Louant le travail de concertation mené depuis près d’un an par la mission de préfiguration du Centre national de la musique (CNM), il s’inquiètent en effet de ne pas voir l’actuel gouvernement considérer comme prioritaire la création de cet établissement. L’attentisme du gouvernement agace la filière Indés et majors sur la même longueur d’ondes Face à ces propos, qui auraient pu déclencher un énième épisode des guerres picrocholines opposant majors et indépendants, la filière semble faire bloc.