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France Brevets entre innovation et protectionnisme. Par Alain Cohen-Dumouchel. Alors que Barack Obama vient de faire une proposition de loi au Sénat américain pour limiter le phénomène du « patent trolling », on voit émerger un nouveau phénomène mondial : le patent trolling d’État. En France, celui-ci a fait son apparition il y a quelques années au travers de la création de France Brevets et il vient tout juste de montrer des signes d’activité. En effet, on apprenait récemment que France Brevets attaque LG et HTC pour contrefaçon de brevets portant sur les technologies de communication sans contact NFC. Une première qui était tout à fait prévisible. France Brevets : un Patent Pool made-in France France Brevets est un fond d’investissement en propriété industrielle mis en place par les pouvoirs publics. Il est une des émanations du « grand emprunt » élaboré en 2009 par le gouvernement Fillon sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy.

En clair France Brevets utilise la technique des « Patent Pools » née aux États-Unis. Une dérive prévisible ? Les aides sociales sont l’ennemi des pauvres. Les études, étrangères comme françaises, montrent que les aides sociales créent des trappes à pauvreté au lieu d’aider les plus pauvres. Par Dominique, d’Emploi 2017. Les études réalisées à l’étranger montrent que tout revenu minimum étatique est un « désincitatif » à travailler. Pire encore, il a pour conséquence de démotiver ceux qui seraient autrement montés dans l’échelle sociale. Fruit de l’investissement de plusieurs millions de dollars, ceci est prouvé sans équivoque par l’étude de plus grande envergure jamais menée sur le sujet : le « Negative Income Tax experiment ».

Une expérimentation en réel à grande échelle À la fin des années 1960, les planificateurs du programme de « guerre contre la pauvreté », voulu par Lyndon Johnson, étaient convaincus qu’un revenu minimum garanti était la meilleure arme contre celle-ci. C’est ainsi à leur instigation qu’eut lieu la plus ambitieuse expérience de science sociale de toute l’histoire américaine. Negative Income Tax : le RSA américain Notes : Économétrie et causalité : l’assurance chômage provoque-t-elle le chômage ? L’analyse économétrique d’une politique menée par l’Autriche à la fin des années ’80 montre que l’assurance chômage crée du chômage. Par Acrithène. Depuis un petit moment j’ai derrière la tête l’idée de faire un billet qui explique simplement l’immense intérêt de l’économétrie à mes lecteurs. Je ne doute pas que certains d’entre eux aient déjà lu sur la toile le texte d’un économiste « autrichien » (je parle ici de l’école dite « autrichienne » d’économie, pas de la nationalité) auto-proclamé leur expliquant que les économistes « mainstream » n’ont rien compris car ils croient analyser des liens de causalité là où les statistiques n’offrent que des corrélations.

Bref, je cherchais un article d’économétrie relativement simple – très rare – qui établisse un lien de causalité convaincant sur un sujet de fond susceptible d’intéresser le grand public. Et j’ai trouvé le candidat idéal, un article du Journal of Econometrics sur les effets de l’assurance chômage (Lalive, 2008) Certes. —Sur le web. Plafonnement des loyers : Cécile Duflot et la démagogie décomplexée. Le plafonnement des loyers a deux effets économiques dominants : la raréfaction des logements et la réduction de leur qualité. Au regard de la stupidité des lois, Cécile Duflot prépare une performance, qui même pour ce gouvernement, sort du lot : plafonner les loyers. L’idée est aussi vieille que la démagogie, et tant son ineptie logique que ses effets pervers concrets ont été démontrés et observés à maintes reprises.

Déjà Adam Smith faisait justement remarquer que si les prix du blé étaient hauts, c’était que le blé manquait au regard de la demande, et qu’en réguler le prix à la baisse ne changeait rien à la quantité disponible du moment, mais réduisait certainement la quantité qui serait produite les années suivantes.

En 1992, une étude publiée par l’American Economic Review tentait de faire le point sur le degré de consensus au sein de la communauté des économistes (Alston et al, 1992). 1 350 économistes furent invités à s’exprimer sur 40 idées générales. Source : Quelques études qui montrent l’imbécilité du contrôle des loyers. Ce billet propose une revue de littérature des études empiriques sur le contrôle des loyers. Hausse des loyers à long terme, baisse de la qualité, dérèglement de la bonne allocation des logements, hausse du chômage…Par Acrithène.

Dans les cours d’introduction à l’économie, le contrôle des loyers est souvent l’exemple canonique d’une politique stupide. La cause est à ce point entendue qu’une enquête de 1992 interrogeant plus d’un millier de professeurs faisait du contrôle des loyers l’objet du plus grand consensus au sein de la communauté des économistes. Seul un sur vingt estimait que ces contrôles ne dégradaient par la qualité des logements ni n’en réduisaient la quantité disponible (Alston et al, 1992). Je vous ai décrit dans un billet précédent les conséquences théoriques des projets de Mme Duflot. Le contrôle des loyers dérègle-t-il l’allocation des logements ? Dans cet échange efficace, la différence de prix entre le petit appartement et le grand est essentielle. —Sur le web. La réserve parlementaire décryptée. Retraite des fonctionnaires : une escroquerie en bande organisée.

La retraite par répartition continue à avantager massivement les fonctionnaires, le tout aux frais des salariés du privé. Par Philippe Mondin, fondateur d’Expremes. Le Président François Hollande a annoncé une prochaine réforme des retraites dont l’un des objectifs est une même retraite pour tous. Il faut saluer cette volonté d’instaurer une égalité de tous les Français en matière de retraite : cela sera une grande réforme morale du quinquennat. Elle devrait recueillir, contrairement au mariage pour tous, un large consensus dans l’opinion publique… sauf parmi ceux dont les privilèges exorbitants, issus d’un passé révolu seront supprimés. Il faut dire que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a estimé à 22 milliards d’euros par an les besoins de financement des régimes de retraite à l’horizon 2020, dont 8,6 milliards concernent les seuls régimes de fonctionnaires (hors régimes spéciaux).

La retraite des fonctionnaires Exemples d’emplois classés en catégorie active : Les régimes spéciaux. Les fantasmes du Conseil d’Orientation des Retraites. Les projections de déficits du Conseil d’Orientation des Retraites reposent sur des hypothèses dont les plus pessimistes sont au-dessus de l’historique des vingt dernières années. A l’horizon 2030, ces hypothèses fantaisistes négligent des dizaines de milliards de déficit. Lors de la dernière campagne présidentielle américaine, un candidat à l’investiture américaine (Rick Perry) avait déclaré, comme je l’ai déjà écrit moi-même, que le système de retraite par répartition était un schéma de Ponzi, provoquant une forte réaction des défenseurs de la sécurité sociale américaine, qualifiant cette comparaison d’ânerie.

Un commentateur de mes propres billets sur le sujet et ayant le sens de la formule a qualifié la référence à Ponzi/Madoff de point Godwin de l’économie. Cependant, grâce au débat américain, on a retrouvé quelques noms s’étant dans le passé associés à cette ânerie. Milton Friedman, d’abord, avait qualifié en 1999 le système de « plus grand ponzi de la planète ». Bibliographie : Réformer l’État pour diminuer les dépenses publiques. La bonne question est de savoir, secteur par secteur, s’il faut vraiment qu’un service soit rendu par une administration. Par Patrick de Casanove. Réformes : à quand une réduction de l’État obèse ? Le gouvernement dit vouloir lutter contre le déficit public.

Après le coup de massue fiscal pour accroître les recettes, il veut maintenant s’attaquer aux dépenses publiques excessives. Or ce n’est pas dans sa culture qui est de s’étendre sans fin, en se mêlant de tout. Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. (…). Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissements possibles en dehors d’empiètements successifs sur le domaine des facultés individuelles.— Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1846. Les Français sont habitués depuis des siècles à l’État centralisateur. Tout ceci ne concourt pas à la diminution des dépenses par rabotage. Frédéric Bastiat a écrit dans La Loi : Ces propos sont toujours d’actualité.

Les services de l’État ne sont pas suicidaires. Modèle social français : la fin des haricots. Fonction publique | Social Publié le 7/06/2013 Si désormais plus aucun domaine n’échappe à la frénésie réglementaire de l’État providence, nous parvenons bientôt aux limites du système . Par Marc Suivre. C’est un fait entendu, le monstre tentaculaire qu’est devenu l’État, au fil des expérimentations hasardeuses de la gauche, et du manque de courage politique de la droite, est aujourd’hui incontrôlable. Plus aucun domaine n’échappe à la frénésie réglementaire de l’État Nounou qui, « pour notre bien » se mêle toujours et davantage de ce qui ne le regarde pas. Le culte de l’État providence D’une gauche aveuglée par une idéologie mortifère qui ne sait que se mirer, tel Narcisse, dans l’eau trouble de ses boniments, à une droite émasculée par son indigence intellectuelle et programmatique, tous nos politiciens n’ont de cesse que de louer l’État comme certains, sous d’autres latitudes (ou sur France inter), invoquent Mao et le « Petit Père des Peuples ».

Le scandale de la France protégée. 57% de PIB : la folle poursuite de la dépense publique française. Actualités | Fiscalité Publié le 8/06/2013 L'État français est drogué à la dépense publique, au point de tuer le secteur privé. À 57%, n'est-on pas tombé depuis longtemps dans le socialisme ? Par Michel Albouy La taxe à 75% sur les salaires supérieurs à un million d’euros n’y suffira pas, les autres taxes non plus du reste ! Avis aux amateurs du plus d’impôts ! Le ratio de la dépense publique sur PIB devrait passer à 56,9% en 2013.

Car là est véritablement le problème de la France d’aujourd’hui en ce début de 21e siècle. Comprenons-nous bien : 57% du PIB est aspiré et refoulé – on n’ose pas dire géré – par la puissance publique dans l’économie. À noter que celle-ci s’est déjà penchée sur la dépense publique d’éducation et nous verrons si ses conclusions, pourtant édifiantes, seront suivies d’effets… L’État n’est malheureusement pas le seul en cause dans cette dérive de la dépense publique. Dépenses publiques en France : où est la baisse ? La dépense publique nous plombe. Internet peut provoquer des maladies graves. Bercy va donc le taxer. Dans l’état actuel de la France, taxer, c’est mourir un peu. C’est pourquoi les ministres de notre belle et grande république s’emploient à taxer avec minutie et précaution, sans que ça se voit trop, pour éviter de tuer l’hôte. C’est le cas de Fleur Pellerin, la ministre de l’interweb et des lolcats, et habituée de ces colonnes.

Depuis son arrivée au gouvernement, elle veut absolument faire cracher Facebook et Google au bassinet. Elle a peut-être enfin trouvé comment faire… Et comme dans les autres secteurs et pour les mêmes raisons, il faudra faire ça en douceur. Faire s’agenouiller de grosses boîtes américaines, leur soustraire quelques centaines de millions (des milliards, peut-être), voilà qui est alléchant tant sur le plan financier que sur le plan médiatique. Heureusement, en matière de cascades fiscales débiles, les sicaires de l’État n’ont jamais de crampes. . « Il faut rétablir l’égalité devant l’impôt, mais sans pénaliser l’économie numérique » Pouffons quelques instants.

Une SNCF à l’agonie. Il y a comme un petit parfum de déroute à la SNCF, cet effluve nauséabond de décomposition qu’il devient de plus en plus difficile de camoufler derrière des slogans moelleux et des logos aux couleurs vitaminées. Et à l’heure d’internet, il suffit de taper le nom de l’entreprise nationale de problèmes sur rails dans un moteur de recherche d’actualité pour découvrir l’ampleur de la gangrène. Bien sûr, si l’on parle des problèmes récents de la SNCF, on ne peut s’empêcher d’évoquer le consternant défi lancé en interne par la société pour retrouver plus d’une centaine de ses wagons perdus en pleine nature.

On pourrait croire à une blague. Ce n’en est pas une mais plutôt une facture, aux frais du contribuable : oui, la Société Nationale de Chemins de Fer a égaré 150 wagons de plusieurs tonnes chacun, objets captifs par définition puisque sur des rails, et sur un réseau dont on peut naïvement supposer qu’il est connu de l’exploitant. Point intéressant, le porte-parole du syndicat explique :