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Esprit d'entreprise

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Entrepreneuriat : La limonade. Par Philippe Silberzahn Cet article est le quatrième d’une série consacrée à l’effectuation, la logique utilisée par les entrepreneurs experts dans la création de nouvelles entreprises et de nouveaux marchés.

Entrepreneuriat : La limonade

Alors que la planification stratégique a pour but d’éviter les surprises, les entrepreneurs accueillent celles-ci favorablement et en tirent parti. C’est le principe de la limonade, quatrième de l’effectuation. Celui-ci provient du diction anglais, « si la vie vous envoie des citrons, vendez de la limonade ! » Vous démarrez sur une idée, et partez sur une autre à la suite d’une observation fortuite, d’une suggestion d’un client ou d’un accident. Soyez réceptifs aux signaux du marché. Ainsi la démarche entrepreneuriale ne consistera pas à consacrer son énergie à se prémunir contre de « mauvaises » surprises, mais plutôt de transformer les « mauvaises » surprises en « bonnes opportunités ». La structure du capital. Par Guillaume Nicoulaud.

La structure du capital

Dans un article publié hier par Contrepoints, Bernard Zimmern reproche aux économistes de ne tenir aucun compte du risque entrepreneurial et de la prime de risque qui le rémunère. Il a mille fois raison. Non seulement – et Piketty en est une démonstration flagrante – les économistes tendent à négliger totalement cette notion mais surtout, c’est le principe le plus fondamental de ce système que nous appelons capitalisme. Puisque les économistes ne le font pas, je vous propose de nous y mettre comme des grands et, puisqu’il faut bien commencer quelque part, je vous propose ici un rapide aperçu de la notion de structure du capital. De manière assez amusante, c’est par analogie avec les Collateralized Debt Obligations (CDO), une innovation financière relativement récente, qu’il est le plus facile d’expliquer une notion qui remonte à la nuit des temps : la structure du capital.

Je vous propose deux options. La mesure du coût du risque entrepreneurial. Par Bernard Zimmern.Un article d’Emploi-2017.

La mesure du coût du risque entrepreneurial

L’une des grandes surprises de la science dite économique est le peu de place qui y est consacrée à ce qui fait la force d’une économie : le risque entrepreneurial. Peut-on reprocher aux jeunes générations de ne rien comprendre à l’économie lorsque l’on constate le vide concernant ce risque et sa mesure ? Certes, la littérature regorge de discours professoraux sur le risque de l’entrepreneur, qui fait qu’il n’y a pas d’entrepreneur sans risque, comme les deux faces d’une même médaille.

Les enfants sont habitués à voir le monde avec toutes les entreprises qui le tapissent comme si elles avaient toujours existé et sans se rendre compte que derrière chacune d’elles, il y a une ou des aventures humaines, qu’elles sont des îles de succès dans des océans d’échecs et des îles imprévisibles. Pourtant, la connaissance du montant de cette assurance est indispensable à la conception de tout programme de développement économique. Entrepreneuriat : Le patchwork fou.

D’effectual à causal, comment Lego a perdu son âme entrepreneuriale. Par Philippe Silberzahn.

D’effectual à causal, comment Lego a perdu son âme entrepreneuriale

Briques de Lego, old style Sans doute comme moi avez-vous passé de longues heures de votre enfance à jouer aux Lego. Un tas de briques multicolores de toutes tailles, et on y allait. Rien n’était plus effectual qu’un tas de briques Lego. Effectual au sens où on partait de ce qu’on avait sous la main, sans idée précise ni direction indiquée où aller. Entrepreneuriat : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » Par Philippe Silberzahn.

Entrepreneuriat : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »

Cet article est le premier d’une série consacrée à l’Effectuation, la logique utilisée par les entrepreneurs experts dans la création de nouvelles entreprises et de nouveaux marchés. Imaginez que vous souhaitiez inviter des amis à dîner. Comment allez-vous élaborer et préparer ce dîner ? Il y a deux approches possibles. La première consiste à réfléchir au menu, à décider des plats et à dresser la liste des ingrédients et ustensiles nécessaires. Entrepreneuriat : Le raisonnement en « perte acceptable » Par Philippe Silberzahn.

Entrepreneuriat : Le raisonnement en « perte acceptable »

Cet article est le second d’une série consacrée à l’Effectuation, la logique utilisée par les entrepreneurs experts dans la création de nouvelles entreprises et de nouveaux marchés. Comment un entrepreneur évalue-t-il ses choix dans la poursuite de son projet ? Le modèle de prise de décision classique est basé sur une évaluation des gains attendus au regard des coûts supportés. Typiquement, un projet sera intéressant si le gain est supérieur aux coûts. Prenons un exemple (simplifié à l’extrême, les financiers sont invités à fermer les yeux) et imaginons un projet entrepreneurial qui nécessite 500K de dépense pour démarrer, et 150K les trois premières années. En mettant les chiffres à plat, on a : Dépenses : A1=500 ; A2=150 ; A3=150 ; A4=150Recettes : A1=0 ; A2=80 ; A3=200 ; A4=450Solde : A1=-500 ; A2=-70 – A3=50; A4=300.

Soit un solde cumulé de -220K. Les entrepreneurs s’arrêtent-ils à la vue de cette « rentabilité » insuffisante ?