L’interminable conflit des intermittents du spectacle. Par Johan Rivalland Je ne suis pas ici dans mes rubriques habituelles, où je me contente de présenter des ouvrages qui me semblent intéressants, tout en restant le plus mesuré possible. J’évite de parler directement de politique et de me mêler de sujets que je suis néanmoins au quotidien comme la plupart des gens, à l’instar de cette question lancinante des intermittents, qui occupe régulièrement l’actualité française depuis de nombreuses années. Mais, une fois n’est pas coutume, suite en particulier à la lecture d’un instructif article de Josée Pochat et Frédéric Paya, dans le Valeurs Actuelles n°4047 du 19 juin 2014, sur lequel je m’appuierai ici largement, en citant de nombreux extraits, je souhaite réagir en exprimant une colère, une saturation face au laxisme permanent et destructeur qui nous enfonce tous dans un déclin qui semble sans fin.
Quelques rappels chiffrés Le régime des intermittents représente 3,5 % des allocataires. La lâcheté politique À lire aussi : Pas de sécu aux USA – Vraiment ? Par Emmanuel Bourgerie. Les États-Unis ont probablement le pire système de santé qui soit parmi les pays développés. C’en est d’ailleurs devenu le Point Godwin des discussions politiques : toute référence faite aux États-Unis, quelque soit le sujet, donnera lieu à une remarque du style « Tu veux que les pauvres n’aient pas accès aux soins comme aux USA ! » Heureusement, nous disposons grâce à Eurostat de données complètes sur le sujet, qui se trouvent être riches d’enseignements. Premier cliché mis à mal, les États-Unis n’auraient pas système de santé public. Second cliché mis à mal, le problème de la santé aux États-Unis pourrait être résolu avec plus de dépense publique. Il y a plein de reproches à faire au système de santé américain. Il y a des exemples qui sont flagrants comme les brevets pharmaceutiques, qui rendent légalement impossible la commercialisation de médicaments génériques.
Et enfin, les professionnels de santé doivent obtenir une licence pour pouvoir pratiquer. Comment en finir avec l'inflation normative. Les propositions du rapport Lambert-Boulard de simplification du droit remis au gouvernement permettront-elles de rétablir la compétitivité de l’économie française ? On peut en douter. Un bel objectif, mais un échec assuré.Par Philippe Jaunet. Tous les Français le savent : il y a trop de lois en France. Ce phénomène qu’on appelle, dans les milieux officiels : inflation normative, a certainement des causes anciennes, du fait de la forte tradition interventionniste de notre pays ; mais le point culminant semble avoir été atteint dans la mesure où les politiques eux-mêmes s’inquiètent du nombre de règles produites chaque année. Lorsque les politiques s’intéressent aux méfaits d’une augmentation incontrôlée des règles Disons-le tout net : il est heureux que nos élus – quelle que soit, du reste, leur tendance politique – se penchent sur cette question, mais aussi qu’ils en comprennent les enjeux.
Le problème est donc clairement posé, et on ne peut que féliciter MM. Une erreur de cadrage. Il ne faut pas réformer l'État. Réformer l’État est une tâche impossible. Le Mammouth produit lui-même sa mauvaise graisse. Par Michel de Poncins. Il ne faut surtout pas réformer l’État et il faut le faire maigrir selon une méthode adaptée ce qui n’est pas évident. Les politiques qui, en France, ont imaginé des actions diverses pour prétendument le réformer étaient soit ignorants soit complices.
Raffarin avait annoncé 230 mesures pour réformer l’État ce qui devait générer 500 millions d’euros d’économies. François Fillon avait le projet de noter les ministres. Une autre méthode fut la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui consiste en une analyse des missions et des actions de l’État, suivie de la mise en œuvre de scénarios de réformes structurelles. La fausse droite laissant la place à la vraie gauche, celle-ci a voulu continuer mais autrement. Les objectifs avoués Il en résulte de temps à autre la résurgence de l’idée de réformer l’État.
L’explication de la réformite Dégraisser le Mammouth. Allocations en France : un système kafkaïen. Pour qui veut bénéficier des allocations auquel il a droit, un véritable parcours du combattant kafkaïen. Par Francis Richard. France, un État providence si généreux et complexe qu’il faut des guides pour bénéficier de tout En France l’État nounou s’occupe des Français, de la naissance jusqu’à la mort.
Ils sont pour lui de bons et loyaux petits esclaves, à condition d’être pauvres, c’est-à-dire, dans la plupart des cas, de gagner moins de 46 014 € par an (année de référence 2011) pour un couple avec 1 enfant, soit 3 834,50 € par mois… Le Particulier qui, comme son sous-titre l’indique, donne « toute l’information juridique et pratique pour agir », publie un supplément en mars 2013, qui est un guide sur les Aides et allocations. Dans son édito, la rédactrice en chef, Bénédicte Dubreuil écrit : « On se croit souvent bien renseigné sur les diverses prestations existantes, or il n’en est rien.
On ne sait pas s’il faut le regretter ou non. En matière de logement il y a 3 aides et allocations: Retraites : le désastre annoncé. Le pouvoir socialiste par idéologie veut à tout prix sauver la répartition. Ce faisant, il condamne la capitalisation, seul moyen connu de sauver les retraites. Par Michel de Poncins. C’est reparti pour un tour de manège car les nouvelles sont mauvaises. Elles ne pourraient être autrement, le pouvoir socialiste par idéologie et intérêt personnel voulant à tout prix sauver la répartition, véritable idole du pouvoir politico-médiatique.
Il promet une grande parlotte nationale à l’automne pour soi-disant résoudre le problème. L’ensemble avec une forte odeur d’usine à gaz jouera sa partition dans la ruine du peuple français sous les coups de boutoir permanents du pouvoir en place. La répartition Le système est présenté comme généreux et il ne l’est pas. Entre-temps et quand une des caisses a des problèmes les gouvernements ne se gênent pas pour aller piller une autre caisse !
Venons-en à son défaut essentiel. La capitalisation À maints égards c’est le contraire de la répartition. La transition. Comment les retraites creuseront la dette. En 2050, le déficit annuel du système de retraite se trouvera entre 70 et 120 milliards. Jeunes étudiants, ne comptez pas trop dessus… Par Acrithène. Dans l’un de mes derniers billets, je vous présentais des projections délirantes sur les déséquilibres futurs de l’Assurance Maladie. Aujourd’hui, deux graphiques sur la partie retraite de la Sécurité Sociale. À nouveau, je me base sur les projections réalisées par les administrations publiques en charge de la question, ici le Conseil d’orientation des retraites (COR). Le COR propose des projections de déficit du système de retraite par années, pour 2015, 2020, 2030, 2040 et 2050.
Dans le Scénario A, la France retrouve le plein-emploi (chômage à 4,5%) aux alentours de 2020, et la productivité du travail par tête s’accroit de 1,8% par an. Personnellement, je trouve l’hypothèse d’un chômage à 7% en 2020, le scénario pessimiste du COR, assez optimiste. En 2050, ce déficit annuel se trouvera entre 70 et 120 milliards, on ne sait pas trop. Comment expliquer le déséquilibre des retraites ? Dans un système de retraite par répartition, les cotisations par actif doivent croître au même rythme que le ratio de dépendance démographique (Retraités/Actifs) et la croissance du montant moyen des pensions. Une telle évolution aboutira à un taux de cotisation représentant la moitié du salaire brut en 2040.Par Acrithène. Dans l’un de mes derniers billets, je vous présentais les projections alarmistes sur l’avenir du système de retraites par répartition.
Mais me contentant de reprendre les scénarios envisagés par le Comité d’orientation des retraites, je n’ai pas vraiment contribué à votre compréhension des mécanismes qui expliquent le dérapage prévisible des comptes de la Sécurité Sociale. Ce billet a pour objet de me rattraper, d’être moins descriptif et plus analytique. Je laisse votre esprit faire les rapprochements nécessaires… et vous propose quelques calculs dérivant de la définition consensuelle. La dynamique des cotisations , de la cotisation moyenne par salarié. —-Sur le web. La retraite par répartition est un système de Ponzi. Cet article propose une preuve mathématique que le système de retraite par répartition est une chaîne de Ponzi, c’est-à-dire qu’il relève du même procédé financier que l’arnaque de B.
Madoff. Par Acrithène. À quelques occasions, je vous ai indiqué que la retraite par répartition était une chaîne de Ponzi, et que ce fait relevait des mathématiques et donc dépassait toute analyse sur la conjoncture ou la démographie. C’est-à-dire qu’un mathématicien dans sa tour d’ivoire, ne connaissant strictement rien au monde extérieur, pouvait dès le début montrer que ce système était impossible, et ce hors de toute considération concrète. J’imagine que certains de mes lecteurs sont déjà sceptiques quant à l’usage des mathématiques en économie sans considérations pour le concret. Valeur future et valeur présente Pour comprendre ma démonstration, il est nécessaire de comprendre ce qu’est une valeur future, et réciproquement une valeur présente.
Et inversement et, du futur vers le présent : . D’où : Retraites : sans capitalisation point de salut. L’avenir des retraites en France sera nécessairement individuel, avec la retraite par capitalisation au lieu de la répartition. Par Pascal Salin. L’interventionnisme étatique est fréquemment justifié sous le prétexte que seul l’État serait capable de prendre des décisions en tenant compte de leurs conséquences à long terme pour l’ensemble d’une société.
Cet argument est en fait très étrange. En effet, l’État, cette abstraction, est en réalité composé d’hommes et de femmes qui poursuivent leurs propres buts et recherchent leur propre intérêt. Cette différence de comportement est bien illustrée par le dossier des retraites, si crucial dans la plupart des pays européens. L’État a prétendu qu’il lui revenait de prendre en charge ou de définir les régimes de retraite. Ceci était particulièrement facile à une époque où la pyramide des âges était telle que les générations au travail étaient importantes par rapport aux générations de retraités. La faillite des retraites : la faute aux soixante-huitards ! Nos retraites futures sont d’ores et déjà massacrées pour le bon plaisir des soixante-huitards ! Un billet d’humeur de Charles Sannat. Comme vous n’avez pas pu y échapper, vous êtes certainement au courant que nous avons un léger problème de financement de nos retraites.
J’entendais encore hier une « jeune » retraitée m’expliquer qu’elle « avait cotisé 40 ans, alors sa retraite elle ne l’avait pas volée ». Son raisonnement est en partie faux. Certes, elle a bien cotisé, mais les cotisations qu’elle a payées pendant 40 ans (et ce n’est pas elle qui en fixe le montant) n’ont jamais reflété le coût réel des retraites à venir mais celles du passé… En clair, elle aurait dû, comme des millions de salariés de la génération du baby-boom devenant la génération du papy-boom, qui va se transformer inévitablement en clash des générations, payer beaucoup plus.
Ses cotisations ont été mal calculées (volontairement) afin de ne pas lui faire payer le véritable prix de la retraite à 60 ans. La preuve. La Sécu et son trop plein d’AME. Si vous êtes comme moi, l’Aide Médicale d’Etat, ou AME, vous n’en aviez probablement jamais entendu parler avant ces dernières semaines. Pour ma part, j’en étais resté à la Couverture Maladie Universelle (CMU) qui, je le croyais, couvrait les cas qu’en réalité, l’AME se charge de traiter.
C’est à la faveur d’un vote favorable des députés PS à la suppression de la franchise de 30 euros sur cet AME que j’en ai découvert l’existence. Stupéfaction s’en est suivie. Le vote est intervenu dans la nuit du 20 au 21 juillet et sans surprise, la suppression de la franchise a été votée haut la main par la nouvelle et flamboyante majorité officiellement socialiste que le monde nous envie en nous regardant trottiner vers le mur, tête la première. A la suite de ce vote, les parlementaires de l’actuelle opposition se sont donné le mot pour faire un peu de buzz médiatique. Ne nous leurrons pas : c’est grâce ou à cause d’eux qu’on en parle à présent. Ceci posé, que représente cette AME ? La sécu est "droguée à la dette" Pour sortir de la crise de la dette sociale, beaucoup plus immorale que les autres, chiffrée à 136 Milliards d’euros, il est urgent de libérer le secteur de la santé de ses chaînes bureaucratiques. Par Jean-Yves NaudetPublié en collaboration avec l’ALEPS(*) Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes C’est ce que vient de déclarer Didier Migaud, Premier Président de la Cour des Comptes, ancien président socialiste de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. : « la Sécu est droguée à la dette », la dette sociale est « un poison, une drogue ».
Nos socialistes deviendraient-ils des ultra-libéraux ? Nous entendions naguère Jacques Attali nous expliquer que le maître à penser des États, « c’est Madoff », condamnant ainsi relance et déficit…alors qu’il a passé sa vie de conseiller du prince à proposer déficits et relance. Toujours est-il qu’à trop regarder le déficit du budget de l’État, on en aurait presque oublié dans quelle ruine se trouve la Sécurité Sociale.
Régimes sociaux : encore un effort et la faillite sera assurée. Il est évident, pour les hommes politiques et les médias français, que la dépense publique est source de croissance. Avec 57% du PIB de dépense publique, la France devrait être le Tigre européen, le Dragon du vieux continent, le phénix des hôtes de la théorie keynésienne. Il n’en est rien, et la croissance est à peine positive malgré le biais qui comptabilise la dépense publique selon son montant plutôt que selon son inexistant prix de marché. Ce simple constat devrait suffire à inciter les représentants du peuple à réduire la dépense publique et à laisser interagir les citoyens sans interférence étatique.
Mais ils ont, jusque-là, préféré nier l’évidence et assommer les Français de prélèvements, allant jusqu’à souhaiter les priver des 3/4 des fruits de leur travail. Ils ont toutefois la présence d’esprit de tenir enfin compte de l’endettement massif du pays dont rien ne dit qu’il pourra un jour être soldé et se sont donné pour objectif de réduire le déficit à 3% du PIB en 2013. Accord National Interprofessionnel, qu'en penser ? L’Accord National Interprofessionnel prévoit, au delà d’un ensemble de mesures sur le droit du travail, un big bang de l’assurance santé.
Par Simon Le Grill (*). En cette période de crise, l’emploi est plus que jamais au cœur de toutes les préoccupations ; en témoigne la grande conférence sociale de juillet 2012, suivie de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 dont le but officiel est, selon le ministère du travail : « mobiliser les forces vives du pays vers des solutions nouvelles pour l’emploi ».
Tradition française oblige, le seul moyen envisagé pour atteindre le but demeure une nouvelle loi. Loi qui au delà d’un ensemble de mesures relatives au droit du travail prévoit aussi un big bang de l’assurance santé. L’Accord National Interprofessionnel : le début du processus discret de la création d’une seconde sécurité sociale Nous en sommes encore qu’au stade du projet de loi.
Le marché de l’assurance santé en France est clairement teinté d’accents soviétiques. MLPS. La sécu, est elle un monopole, chapitre n°2 | LeQuidamPost, le Média libre. Le mensonge autour de la sécurité sociale (de 1986 à nos jours) LA SECURITE SOCIALE MISE EN CONCURENCE. Oyez, oyez, le monopole de la Sécu a bien sauté ! Les vilains mensonges de la Sécurité Sociale. Avismotivecommission.pdf. Exclusif : Je quitte la Sécu, Episode 1 ! Je quitte la sécu ! Épisode 2. Je quitte la Sécu ! Episode 3. Je quitte la sécu ! Épisode 4. Je quitte la sécu ! Episode 5. Je quitte la Sécu ! Episode 6 : le RSI dégaine. La Sécurité sociale dans l'illégalité. Sécurité sociale. Réforme du système de Santé - Comparaison européenne - IREF Europe. Bernard Tapie : l'Urssaf doit renoncer à une créance de 3,8 millions d'euros. Élus : un début de transparence n'occultera pas l'opacité des affaires. Plaidoyer pour l'augmentation des indemnités des élus. Le vrai 1%
Comment un député peut-il devenir propriétaire sans débourser le moindre euro ? L'allocation chômage spécifique pour les députés non réélus : un coût de 630 000 euros en 2007. Et si on supprimait la prime individuelle de chauffage des fonctionnaires du Sénat pour économiser 3,4 millions d'euros par an ? Les anciens présidents de la République, Giscard, Chirac et Sarkozy coûtent encore 5 millions d'euros par an à l'Etat. Appartement de Jacques Chirac : un cadeau à 700 000 euros depuis 2007. Compagnie aérienne de la République : 8 appareils et 4500 euros l'heure de vol. Combien y a-t-il de collaborateurs à l'Elysée et à Matignon ? Mobilier national : 16 000 oeuvres prêtées aux ministères sont portées disparues. Ministère de l'Education : les dépenses inconsidérées de Jack Lang. Restauration : le self-service gratuit des ministères.
Logements de fonction : quand les contribuables payent les loyers des responsables politiques. Les ministères : des anciens hôtels de la noblesse d'Ancien Régime. Les quatre façons de dépenser l'argent selon Friedman. Dépenses publiques : bientôt le podium mondial pour la France. Contribuables Associés. Taxe à 75% : un projet improvisé du début à la fin. En savoir plus : Les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault.