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Articles sur l'enseignement de l'histoire

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L'histoire telle qu'on l'enseigne mérite-t-elle d'être "sauvée" La levée de boucliers contre le projet de rendre optionnel l’enseignement de l’histoire en terminale S, dans le cadre de la réforme des lycées, suscite deux types d’observations.

L'histoire telle qu'on l'enseigne mérite-t-elle d'être "sauvée"

Bien que le texte accouché par le ministère se réduise à quelques ajustements techniques qu’on aurait du mal à qualifier de réforme, les mesures envisagées se heurtent une nouvelle fois à la logique disciplinaire qui n’est pas, loin s’en faut, une logique éducative. Alors que le second cycle se caractérise par un emploi du temps surchargé et par la lourdeur des programmes, il faudra qu’on nous explique comment on peut réformer le lycée -en essayant, notamment, de donner une certaine substance à l’accompagnement personnalisé- en ne touchant ni aux quotas horaires attribués à chaque discipline ni aux emplois du temps. Les protestations ne seraient-elles pas le signe qu’on se refuse à toute réforme du bac et qu’on s’accommode fort bien, finalement, du lycée tel qu’il est ?