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Economie de la culture

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Industries culturelles. 1. Le concept d’industries culturelles est élaboré dans les années 40 par Théodor Adorno et Max Horkeheimer. Pour ces auteurs de l’École de Francfort, fortement inspirés de Marx et de Freud, il s’agit d’une expression regroupant l’ensemble des activités et techniques qui reproduisent massivement les œuvres culturelles, selon les principes de rationalisation et de standardisation. La production de l’art suit les mêmes critères que la production industrielle. Ainsi, la technique et son rôle dans le système capitaliste conduiraient à une dépravation de la culture. La conjonction entre art et technique et la réflexion sur le caractère d’unicité de l’œuvre n’avaient pas échappé à Walter Benjamin. 2. Roland Barthes au début des années 60 rejoint la pensée de l’École de Francfort en opposant culture de masse et culture cultivée. 3.

Pour Edgar Morin : la culture de masse naît de la rencontre des techniques de communication, du marché de la consommation et de la démocratie de masse. 4. Les médias de masse et leurs publics. “ Un cliché, ce n’est ni vrai ni faux, c’est une image qui ne bouge pas. Qui ne fait bouger personne. Qui rend paresseux ”. Serge Daney “ (…) Les usagers “bricolent” avec et dans l’économie culturelle dominante les innombrables et infinitésimales métamorphoses de sa loi en celle de leurs intérêts et de leurs règles propres. Envisager de penser la notion de public, c’est convoquer un territoire complexe aux accents pluriels, un cadre de perception à géométrie variable constitué par des auditoires aux identités fort différentes.

Ce champ nous invite à repenser les relations complexes qui se tissent entre les objets culturels et leurs perceptions. Dans un pays comme la France, si fortement imprégné par une tradition légitimiste de la culture, l’approche des médias de masse et de leurs publics se développe essentiellement sous le magistère intellectuel de la “théorie critique” élaborée au sein de l’Ecole de Francfort dans l’Allemagne des années trente. . • Notes. Cultural Studies & Web Culture. Europe : Livre vert - libérer les industries culturelles. Rappor sur l'économie créative. Les industries culturelles et l’économie de la culture. Venant juste de publier un ouvrage, avec d’autres auteurs, de plus de 500 pages sur l’économie de la culture, je voudrais vous présenter ces raisons. Aujourd’hui une diversité croissante de biens et services "symboliques" est produite et distribuée. L’esthétique e été rendu commode et la commodité est devenue esthétique.

Alors que l’industrie et le numérique encadrent pratiquement tous les processus culturels, le segment de l’économie ici considéré avec ces biens et services symboliques mobilise des ressources humaines, matérielles et techniques considérables. Il n’est pas étonnant que le « culturel » soit devenu une question centrale des politiques économiques ! En témoigne L’étude sur l'économie de la Culture en Europe, publiée en 2006 pour la Commission européenne par KEA European Affairs. Ces développements sont également à l’origine du nouveau discours et agenda sur les « industries créatives ». Mais où nous situons nous dans cet agenda sur les industries culturelles?