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Politiques urbaines et gentrification, une analyse critique à partir du cas de Paris. 1Depuis quelques années, la gentrification suscite l’intérêt des chercheurs français qui utilisent cette notion pour analyser le devenir des centres-villes (Bidou-Zachariasen, 2003 ; Simon, 2005 ; Fijalkow et Préteceille, 2006 ; Authier et Bidou-Zachariasen, 2008).

Politiques urbaines et gentrification, une analyse critique à partir du cas de Paris

Théorisée et étudiée par des chercheurs principalement anglais et nord-américains depuis les années 1970, la notion désigne une forme particulière d’embourgeoisement qui transforme la composition sociale comme le bâti et l’espace public des quartiers populaires. Elle présente l’intérêt d’éclairer l’interaction entre la transformation des rapports sociaux et celle de l’espace urbain. Inventé par une sociologue marxiste à propos de Londres dans les années 1960, le terme de gentrification avait à l’origine une portée critique en dénonçant l’éviction des classes populaires du centre-ville (Glass, 1964). Les spécificités de Paris par rapport aux autres métropoles Acteurs et facteurs de la gentrification Cartes 1 et 2. L’égalité des chances en Angleterre. Un spécialiste anglais de l’Égalité des chances affirmait récemment [1] : « Aimhigher will never end ».

L’égalité des chances en Angleterre

Aimhigher, ce programme d’égalité des chances d’accès à l’enseignement supérieur, introduit par le gouvernement travailliste en 1999 et généralisé en 2004 à toutes les universités, prend pourtant officiellement fin le 31 juillet 2011. À partir de cette date, les universités cesseront de recevoir les financements extraordinaires délivrés par l’HEFCE (Higher Education Funding Council for England), l’agence nationale de financement des universités, à des fins d’ouverture sociale. Ces subventions ayant largement contribué au développement des postes de chargés de mission Égalité des chances dans les universités, leur nombre connaît en ce moment même une réduction substantielle, même si très variable selon les établissements. Doit-on en conclure que le gouvernement anglais renonce à la poursuite d’une meilleure égalité des chances d’accès aux études supérieures ?

On pourrait le croire. L'intégration des immigrés en France. Notes Gérard-François Dumont, « Immigration étrangère et développement local en France », Futuribles, n° 343, juillet-août 2008, p. 5-20.

L'intégration des immigrés en France

La Politique de la Ville en quête de réforme. On trouvera les notes de cet article dans le pdf ci-joint.

La Politique de la Ville en quête de réforme

La question des quartiers réputés « sensibles » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social et politique, parce que ces quartiers manifestent la concentration des phénomènes de l’exclusion et l’archétype du mal vivre des grands ensembles. Le durcissement des processus ségrégatifs dans les villes ainsi que le développement des émeutes urbaines, parmi d’autres violences diverses, produisent dans les représentations collectives une image de ghetto. La société française s’est finalement fabriquée une catégorie générique des problèmes sociaux, s’imposant à tous : les « quartiers ». Le pouvoir aux habitants ? Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales.

Le pouvoir aux habitants ?

Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale. Trente ans plus tard, il est difficile de mesurer l’effet réel de cette politique qui cumule de nombreux dispositifs : l’écart des quartiers prioritaires avec les autres zones urbaines ne se résorbe pas, et parfois même s’accroît. Pour autant, cette vision, très négative, ne prend pas en compte la mobilité de la population de ces quartiers. Pour citer cet article : Cyprien Avenel & Nicolas Duvoux, « Le pouvoir aux habitants ? Les quartiers populaires comme laboratoire social. Recensé : Michael Young et Peter Wilmott, Le village dans la ville.

Les quartiers populaires comme laboratoire social

Famille et parenté dans l’Est londonien, PUF, coll. « le lien social », 2010, 188 p. La réédition d’un classique des sciences sociales comme Le village dans la ville intéressera de nombreux lecteurs au-delà même d’un public averti. La politique de la ville bute sur le manque de transports. Refaire la cité - L'avenir des banlieues - Idées. Aujourd'hui il sera question de la vie dans les "banlieues" et dans la "cité" dans "La suite dans les idées", avec deux sociologues universitaires qui ont l'abitude d'enquêter dans ces quartiers populaires.

Refaire la cité - L'avenir des banlieues - Idées

Nous recevons Michel Kokoreff, professeur de sociologie à l'Université Paris 8 Saint-Denis et Didier Lapeyronnie, Professeur de sociologie à l'Université Paris-Sorbonne, co-auteurs d'un essai qui va paraître le 10 janvier prochain aux Editions du Seuil dans la collection "La république des idées" : - Refaire la cité : diversité et politique des quartiers populaires Sur le même thème signalons aussi le livre écrit sous la direction de Régis Cortéséro, avec une conclusion de Didier Lapeyronnie : La banlieue change : inégalité, justice sociale et action publique dans les quartiers populaires (Editions le bord de l'eau, Gironde, octobre 2012) Les auteurs prennent l'exemple de 3 films tournés sur la Cité et les banlieues : - La haine de Mathieu Kassovitz (1995)