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Inégalités

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Classes sociales et inégalités : portrait d’une France éclatée. Catégories supérieures et cadres Si une évolution a été constatée sur le front des inégalités dans la France contemporaine, c’est le décollage des très hauts revenus par rapport aux autres catégories (cf. l’entretien avec Camille Landais).

Classes sociales et inégalités : portrait d’une France éclatée

Les catégories supérieures font désormais l’objet d’un travail d’investigation important depuis plusieurs années. Sans doute est-ce là une forme de renouvellement de l’intérêt scientifique, les années 1990 ayant beaucoup exploré les zones de vulnérabilité et de désaffiliation ; peut-être est-ce également la prise de conscience du fait que ces catégories tirent une partie de leur pouvoir de leur invisibilité. Ainsi, les travaux d’Olivier Godechot sur la structure des hauts revenus permettent d’affiner les constats sur l’évolution des hauts revenus et de montrer le poids qu’y prend la finance, ainsi que la façon dont les traders parviennent à des rémunérations aussi importantes (cf. la recension du livre d’O. Godechot par Maya Macache-Beauvallet).

Âge. Comment réformer la fiscalité française ? Les super riches sont les dictateurs du XXIe siècle. Début octobre, la banque d’investissement Crédit Suisse a publié son rapport annuel sur la richesse mondiale.

Les super riches sont les dictateurs du XXIe siècle

Le document regorge de trouvailles très intéressantes, mais il y en a une qui m’a frappée en particulier. Elle concerne la distribution des actifs en Russie, où, comme l’indique le rapport, 35% des richesses du pays seraient détenues par près de 110 personnes, un chiffre ahurissant. A l’inverse, 93,7% des Russes ne pèseraient que 10.000 dollars (7.500 euros environ) ou moins. Comme le fait remarquer ce rapport, ces chiffres font de la Russie le pays aux plus grandes disparités de richesses au monde. Les Américains peuvent se consoler de ce constat, eux qui s’inquiètent de plus en plus de l’écart qui se creuse dans leur propre pays. Publicité Oui, ça pourrait être pire. Le problème n’est pas seulement qu’il y ait des gens extrêmement riches dans le monde d’aujourd’hui; le problème, c’est que richesse disproportionnée rime avec pouvoir disproportionné. Par Christian Caryl. Economic Mobility Project - The Pew Charitable Trusts.

Pew’s Economic Mobility Project focuses public attention on the ability to move up or down the economic ladder within a lifetime or from one generation to the next.

Economic Mobility Project - The Pew Charitable Trusts

By forging broad, nonpartisan agreement on the facts and drivers of mobility, the project fosters policy debate and action on how best to improve economic opportunity and ensure that the American Dream is kept alive for future generations. The project will next be exploring how family financial decisions, including those related to savings and assets, influence financial security and mobility. Why Economic Mobility Matters For more than two centuries, economic opportunity and upward mobility have formed the foundation of the American Dream, and they remain at the core of our nation's identity. As policy makers seek to foster equality of opportunity, it’s critical that their decisions be informed by a robust and nonpartisan fact base on economic mobility.

Factors that Help or Hinder Economic Mobility How We Conduct Our Work. Inégalités : une crise pour rien ? Dans l’ensemble des pays développés, une des conséquences immédiates de la crise a été la diminution des inégalités.

Inégalités : une crise pour rien ?

Ainsi, en 2008 et en 2009, la part des revenus détenue par les ménages les plus riches a décru. L’ampleur de cette évolution varie cependant selon les pays. Dans les pays anglo-saxons (Australie, Canada, Royaume-Uni et États-Unis) et dans certains pays européens comme la France, l’Irlande ou le Danemark, la part des revenus détenue par le centile supérieur a baissé de près de 10% entre 2007 et 2009. En Suède, au Japon et dans une moindre mesure en Italie et en Espagne, cette diminution a été plus modérée. Cette évolution s’explique principalement par le poids des revenus du capital (dividendes, intérêts, loyers et plus-values) pour la partie supérieure de la distribution. Cette compression de la distribution des revenus dans la suite immédiate de la crise a cependant été compensée depuis 2010.