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Nouveau journalisme. OutilsPresse. AFP : chronique d'un pataquès politique annoncé. A priori, la réforme du statut de l’Agence France Presse n’est pas une mauvaise idée.

AFP : chronique d'un pataquès politique annoncé

Datant de 1957, il corsette le développement de l’agence, qui perd du terrain face à ses concurrentes AP ou Reuters. Problème : dans le contexte actuel, alors que le pouvoir fait tout pour contrôler les médias, une telle réforme est politiquement minée. Même s’il est un peu poussiéreux (en 1957 l’information était très différente d’aujourd’hui : l’audiovisuel balbutiait), le statut de l’AFP a toujours été considéré par les salariés de l’agence comme un rempart protégeant l’indépendance des journalistes. C’est un statut mythique car unique en son genre. Ni société nationale ni établissement public, l’AFP est un « ornithorynque juridique », résume son actuel président, Pierre Louette. . « Who is the owner ? La semaine dernière à Strasbourg, lors de la conférence de clôture des assises du journalisme, Jean Miot, ancien patron de l’AFP, a raconté cette anecdote.

. « But who is the owner ? Le PDG de l'AFP veut lutter contre le pillage en ligne. « Ca coûte beaucoup, ça rapporte rien et ils sont déjà en grève avant que j’arrive. » Voilà comment Vincent Bolloré a tourné en dérision l’idée qu’il puisse investir dans l’Associated Press.

Le PDG de l'AFP veut lutter contre le pillage en ligne

L’anecdote illustrant les difficultés économiques des agences de presse est racontée par Pierre Louette, PDG de l’AFP pour faire taire les rumeurs d’entrée d’investisseurs privés dans son agence. L’idée que des investisseurs puissent faire la queue pour rentrer dans le capital de son AFP, « c’est Oui-oui et Potiron vont faire du ski » résume-t-il lors d’un déjeuner organisé par l’Association des journalistes médias. Autrement dit, l’AFP n’est « pas vendable » d’après le PDG qui défend un projet de réforme pour faire de l’agence une société de capitaux publics. Message aux journaux français : essayez de vivre sans Google. Rue89 avait décrit en décembre l’affrontement entre les représentants de la presse écrite et ceux de Google lors des Etats généraux de la presse.

Message aux journaux français : essayez de vivre sans Google

Les tensions ne sont pas nouvelles, les responsables de médias reprochant à Google de capter une partie de la valeur créée par les journalistes et de partager à leur avantage le gâteau publicitaire, mais elle a pris une tournure brutale avec la menace d’une plainte en justice. Plusieurs internautes ont réagi sur Rue89 en critiquant cette attitude. « Je comprends les arguments des grands patrons de presse, mais je trouve cette attaque un peu trop grossière, comme si Google était le grand responsable de tous les maux de la presse », nous disait par exemple Tita.

Voici l’analyse de Jeff Jarvis, pas tendre non plus pour la presse française. Mon ami Eric Sherer raconte la rencontre dramatique entre Josh Cohen de Google News et un groupe d’éditeurs de journaux français hostiles. Les journaux cherchent le moyen de faire payer leur contenu. Faire payer l'information en ligne est une chimère. Ma chronique du Guardian cette semaine porte sur les journaux qui essaient (à nouveau) d’imaginer un monde dans lequel ils forceraient les gens à payer en ligne.

Faire payer l'information en ligne est une chimère

(La version imprimée a été coupée, voici l’original.) Réinventer le modèle économique des agences de presse. Presse en ligne: recherche modèle économique seulement? Vendredi 22 octobre 2010 s’est tenue à la Maison des Métallos de Paris la Journée de la presse en ligne.

Presse en ligne: recherche modèle économique seulement?

L’événement coïncidait avec l’anniversaire de son organisateur : le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), qui compte actuellement plus de 60 membres. Près de 450 professionnels et experts du journalisme ont fait le déplacement pour l’occasion, sans oublier les institutionnels et syndicats du secteur, curieux de comprendre les problématiques de la presse en ligne d'aujourd’hui et de demain. Membre du SPIIL, dijOnscOpe a participé à cette journée, tout en animant une table ronde sur les enjeux de la presse quotidienne régionale devant une soixantaine de participants. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une ligne principale a transcendé la plupart des débats : l’argent... Un modèle économique viable pour la presse : utopie ou réalité ? Jusqu'où aider la presse ? Huit milliards d'exemplaires de journaux ou de périodiques sont édités chaque année en France.

Jusqu'où aider la presse ?

Cette donnée atteste de la vitalité du lectorat, dont la presse quotidienne n'est toutefois plus le principal bénéficiaire. Les ventes de magazines en France sont ainsi parmi les plus élevées au monde, et la part des périodiques non quotidiens est passée de 43 % à 59 % du tirage total de la presse depuis la Libération. Née d'un besoin démocratique pour garantir l'expression du pluralisme des opinions, la presse d'information politique et générale a connu en France un développement concomitant à l'affermissement du régime républicain.

Le modèle économique sur lequel elle est fondée depuis la Libération souffre toutefois d'une crise de langueur, aggravée par le cycle baissier récent. Face à ces difficultés, renforcées par la concurrence de nouveaux médias et des quotidiens gratuits, les quotidiens payants ont adopté des stratégies d'adaptation de leur modèle économique traditionnel. Quel modèle économique pour la presse? Pure players : la diversité comme modèle économique : Lucile's columns. Interview : Edwy Plenel, co-fondateur et co-directeur de Mediapart. Quelle est la génèse du projet Mediapart ?

Interview : Edwy Plenel, co-fondateur et co-directeur de Mediapart

Sur Mediapart, nous sommes partis de 3 convictions. C’est de ces 3 convictions que découle le modèle économique de Mediapart. La première est la valeur de l’information. Les fondateurs de Médiapart et l’équipe qui nous a rejoints ont en commun l’idée que l’information doit avoir une plus-value, et qu’elle a plus de prix que le commentaire. Notre logiciel de fond, c’est l’enquête, la révélation, l’investigation, c’est tout ce qui va apporter quelque chose de neuf. La presse teste de nouveaux modèles économiques... Atlantico, vraie face du modèle économique du web.

Avec des recettes éprouvées, le nouveau pure-player de la presse française a crée un modèle tendu vers l’audience à bas coûts.

Atlantico, vraie face du modèle économique du web

Analyse Lancé lundi dernier, Atlantico.fr a bénéficié d’un bruit médiatique à la Benjamin Lancar. Tout le monde ou presque dans la sphère web a critiqué ce nouveau pure-player classé à droite mais l’équipe a encaissé sereinement les coups, sachant que tout bad buzz est avant tout un buzz: «Et voilà, #Atlantico est déjà dans les trending topics. Construire un nouveau business model presse. Quel avenir pour la presse quotidienne nationale française ? - Marc LEIBA. A n'en pas douter, la PQN est en crise même si certains titres comme Le Parisien, Les Echos ou L'Equipe parviennent peu ou prou à tirer leur épingle du jeu.

Quel avenir pour la presse quotidienne nationale française ? - Marc LEIBA

Quel business model pour la presse en ligne ? Presse en ligne : à la recherche du modèle économique perdu. Le crowdfunding : nouveau financement alternatif pour les sites d’information. En instaurant une sorte de journalisme à la demande, le crowdfunding, qui consiste à faire financer des projets journalistiques par le public, semble inverser la logique du métier.

Le crowdfunding : nouveau financement alternatif pour les sites d’information

Loin d'être considéré comme un modèle économique miracle par ses initiateurs français, il apparaît plutôt comme un moyen de diversifier ses revenus. Mise en ligne le 28 mars dernier, Jaimelinfo.fr, dirigée par le cofondateur de Rue89 Laurent Mauriac, est une plate-forme de financements collectifs qui vise à rassembler des dons pour la presse en ligne. Ce nouveau type de modèle économique crowdfunding (littéralement : « financement par les foules ») est directement inspiré, avec quelques nuances, des sites d'information américains. Un concept venu des Etats-Unis Pionnier dans ce domaine, le site américain Spot.us a été lancé en 2008. Toutefois, le crowdfunding ne semble pas être un modèle économique « miracle ». Sur une vingtaine de sujets proposés, aucun n'a rassemblé une somme de dons suffisante pour aboutir.

La presse en ligne se cherche encore un modèle économique. Gratuit ou payant ? Telle est l'éternelle question qui taraude les sites d'information. Que ce soient les pure players ou les sites traditionnels, tous avancent à tâtons pour trouver l'équilibre. Si le New York Times vient de lancer son nouveau Pay Wall, d'autres modèles économiques, plus alternatifs, émergent également outre-Atlantique.

Pour tous, le maître mot reste la diversification des revenus. Etat des lieux. Depuis le 28 mars, les lecteurs du New York Times ne peuvent lire au maximum que vingt articles par mois sur le site Internet.