Tchat : "L'Europe, c'est la paix" Rama Yade: “L’Union européenne a fait rentrer la Roumanie en catimini” - FAUX. Invitée de Mots croisés, sur France 2, lundi 30 septembre, Rama Yade s’est exprimée sur la polémique de la semaine précédente autour des Roms.
Procédure entre les mains des Etats A cette occasion, l’ancienne ministre aux Droits de l’Homme de Nicolas Sarkozy, désormais UDI, a conspué à plusieurs reprises l’inaction politique de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’intégration de leur population rom. La Commission européenne n’a pas été épargnée non plus. Elle a été jusqu’à affirmer que “l’Union européenne a fait rentrer la Roumanie en catimini”. (Voir à partir de la 25e minute) Cette déclaration est fausse. Tout d’abord, le pays concerné doit faire une demande. L’unanimité est la règle, ce qui donne à chaque capitale un droit de veto. Pourquoi Manuel Valls se trompe. Les familles roms fuient les actes violents racistes, la xénophobie et la misère.
Citoyens européens, les roms devraient avoir la chance de trouver dans les États voisins des conditions d'accueil conformes aux textes européens. La déclaration universelle des droits de l'homme, la loi française qui garantit la scolarisation à tous les enfants, devraient renforcer ce bouclier protecteur. Des pratiques d’accueil adapté des familles roms existent, portées conjointement par des collectivités, des services de l’État, des associations, des habitants mais aussi des entreprises citoyennes.
Mais elles sont trop peu nombreuses. Et la situation se dégrade parce que toutes les conditions sont créées pour que les tensions s'exacerbent. Il ne reste aux familles roms que la possibilité d’habiter des campements, qui, lorsque qu’ils sont tolérés, le sont à minima, sans équipement, engendrant des conditions sanitaires déplorables. Le droit au travail leur est refusé, compromettant toute chance d'autonomie. Roms : Viviane Reding dénonce des propos de campagne électorale. Jeunesse Rom : l’ambition d’être femme de ménage. Habitante de 69 ans d'un camp Rom en Slovaquie, où le taux de chômage est de 98% | © KA Coincé dans les beaux paysages de l’est de la Slovaquie, on trouve un camp de 1700 Roms, une population qui représente à elle seule 80% des habitants du village, mais dont le poids dans la politique locale laisse à désirer.
Les portes de ces abris de fortune, lorsqu’il y en a, tombent en ruine, et l’herbe environnante s’est transformée en marécage boueux. Au mois de janvier, la température moyenne est de -5 degrés. « On veut des maisons comme les autres, avec des salles de bain et de l’eau courante », raconte une femme de 69 ans, qui a rejoint la communauté à 16 ans lors de son mariage. « On veut être traités comme tout le monde ». Il est curieux de voir, en discutant aussi bien avec les jeunes générations que les plus anciennes, que l’éducation ne fait pas partie de leurs priorités. Vidéo d’Amnesty. A Vidikovac, les Roms logent dans des taudis Alter Echos - Le fil d infos - Lundi 04 Mars 2013. Publication : Alter Echos, Le fil d'infos, secteur : Logement, rubrique : Fil d'infos, date : le 04-03-2013, par : Cédric Vallet, imprimerdiminuer la taille du textetaille normale du texteaugmenter la taille du textepuiblier sur facebookpuiblier sur twitter « Le logement est l’un des sujets brûlants, lorsqu’on parle de respect des droits des Roms », nous affirme-t-on au sein de l’association Serbe Regional Minority Centre.
Illustration concrète : Le campement informel de Vidikovac. EGAM: une Roma Pride européenne pour défendre les Roms - une vidéo Actu et Politique. Les nouveaux « kapos » en croisade contre les « assistés » Le gouvernement hongrois vient de reprendre à son compte l’idée devenue fameuse du maire Jobbik de Gyöngyöspata : occuper les Roms – et autres chômeurs – dans un dispositif de travail obligatoire pour qu’ils méritent leurs allocations.
Certaines émissions de télévision françaises ont diffusé des reportages à ce sujet, mais elles ont raté une bonne occasion de faire le lien avec l’actualité de l’emploi et de la solidarité dans l’Hexagone. Cette fois-ci, ce n’est plus la réforme des médias ou la nouvelle Constitution hongroises qui sont observées, mais la convergence apparente en Hongrie de deux phénomènes d’actualité, qui demeurent distincts en France : le « problème Rom » et « l’assistanat ».
Lundi 19 septembre, le dossier du 20h de France 2 était donc consacré aux travaux d’intérêt général des chômeurs – notamment des Tziganes – en vigueur dans le village tristement célèbre de Gyöngyöspata. Chose promise, chose due « L’assistanat » en Hongrie et en France : même combat ? Articles liés : Appel à une «Pride» européenne pour les Roms le 1er octobre. Par un collectif européen.
Il y a un an, de nombreux citoyens roumains et bulgares étaient brutalement expulsés de France parce que Roms. Ces actes de violences se déroulèrent sous l’œil des caméras de télévision mais dans l’indifférence quasi générale, non seulement des classes politiques, mais également des sociétés civiles européennes. Pour beaucoup, ces violences apparaissaient comme le dernier acte d’une tragédie que devraient fatalement subir les Roms à travers toute l’Europe depuis plusieurs siècles, tragédie dont les persécutions des nazis et de leurs collaborateurs ont constitué le paroxysme, mais pas la fin.
Beaucoup se sont résignés à l’indifférence par lassitude, par manque de protection politique ou institutionnelle, par autoconviction que ces positions de dominés étaient acceptées voire désirées par les Roms eux-mêmes. Ces sentiments sont similaires à ceux qui avaient gagné les membres de la communauté gay américaine jusqu’à la fin des années 60. Roms: peut-on expulser un citoyen européen de France ? Roms: la Commission demande à la France de mieux transposer la directive de 2004. François Fillon va interpeller la Commission. Roms : la France "surprise" par les déclarations de Viviane Reding.