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Barroso Bashing

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Les « méthodes staliniennes » de José Manuel Barroso. La page Web consacrée aux commissaires européens a ainsi fait les frais de ce perfectionnisme. C'est une des rares à être assez largement consultée (quelques dizaines de milliers de visites par mois). D'où l'idée de l'utiliser pour y faire passer quelques messages politiques. Un sain réflexe de la communication maison. Les choses se gâtent vite toutefois quand le cabinet de José Manuel Barroso s'en mêle. Tant qu'à remettre cette vitrine à plat, il faut en profiter pour souligner la « collégialité » de l'institution en remplaçant le simple trombinoscope des 27 commissaires par une photo, explique l'entourage de Barroso.

Seul hic : il n'y a pas de photo à jour. Sur le seul cliché disponible apparaît le Maltais John Dalli... alors qu'il a démissionné il y a plusieurs mois, à la suite d'une affaire de possible corruption par l'industrie du tabac. Scandale au 13e étage de la Commission. « Ce sont des méthodes staliniennes ! MAIS L'IMPORTANT, C'EST LE MESSAGE, dira-t-on. Polémique Montebourg VS Barroso : Daniel Cohn-Bendit en prend un pour taper sur l'autre. La politique de José-Manuel Barroso n'est pas la bonne. Mais "lui faire porter le chapeau", comme Arnaud Montebourg, est "complètement idiot". Le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit a donné tort, samedi sur Europe 1, à la fois au ministre du Redressement productif et au président de la Commission européenne dans la polémique qui les opposent.

Sur le fond, Dany-le-rouge pense aussi que la politique menée en Europe favorise les extrémismes. Il fustige "l'incapacité politique de l'Union Européenne donc de tous les gouvernements européens et l'incapacité de la Commission [qui] ont une responsabilité dans les difficultés des sociétés, qui vont, après, politiquement vers les populismes. " Mais sur la forme , les accusations du ministre du Redressement productif ciblant le président de la Commission, Daniel Cohn-Bendit n'est pas d'accord et ne se prive pas de le dire: Il doit faire son Cameron, et opposer son veto.

Le couple franco-allemand se fait et se défait. La méchante Commission Barroso fait payer le mobile moins cher. 24 centimes la minute (hors TVA). C’est le nouveau plafond qui entre en vigueur à compter de ce 1er juillet. C’est encore beaucoup, mais c’est déjà mieux. La baisse est de 17%. La pression constante exercée par la Commission européenne depuis plus de 6 ans sur les grands opérateurs de téléphonie mobile commence à porter ses fruits. L’envoi d’un texto reviendra au maximum à 8 centimes d’euro, soit une baisse de 11%. Quant aux données, le téléchargement (photos, mails etc…) ou la navigation sur internet coûteront au maximum 45 centimes par mégaoctet.

Fin mai, la Commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes, a annoncé son intention de présenter un paquet législatif en vue d’abolir purement et simplement le « roaming » intraeuropéen en 2014. Question. Le reportage d'Euronews diffusé le 14 juin sur le sujet : Un article à lire sur L'Express. Ces dernières semaines, la Commission européenne a été, plus que de raison, sur le devant de la scène médiatique française.

La cause? Son président, José Manuel Barosso s'est distingué en qualifiant la France de "réactionnaire", alors que le gouvernement français défendait l'exception culturelle européenne dans la future négociation d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Cela aurait pu s'arrêter là. Pourtant non. Puisque Arnaud Montebourg, toujours capable d'une petite phrase assassine, a jugé utile d'attribuer la responsabilité de la percée du Front national, aux dernières élections partielles de Villeneuve-sur-Lot, au président de la Commission européenne. Habituellement, comme on dit, tout ce qui est excessif est insignifiant. Mais ces deux cas récents sont particulièrement éclairants sur l'image de la Commission européenne en Europe. Qui sont ses adversaires? Michel Barnier tente de redorer l'image de la Commission Voir tous les articles de GermainGracAubert.

Un article à lire sur L'Express. Barroso et la France signent leur désaccord. Les noms d’oiseaux volent bas entre Paris et Bruxelles. Manifestement sonnée par la nouvelle percée de l’extrême droite, qui a perdu de peu l’élection partielle de Villeneuve-sur-Lot, une partie du monde politique français cherche une explication rationnelle. Et c’est l’Union européenne qui se retrouve une nouvelle fois dans le rôle de l’usual suspect. Le président de la Commission, José Manuel Durão Barroso, est ainsi accusé par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, d’être le «carburant du FN». Par Cécile Duflot, la ministre du Logement, de se comporter comme «un gendarme qui regarde de haut les pays». Et par Alain Juppé, le député et maire de Bordeaux, d’«archaïsme» et de «naïveté dans sa vision d’une mondialisation heureuse». Qu’un gouvernement de gauche ait des difficultés avec une Commission nommée il y a cinq ans, et donc dominée de la tête et des épaules par les libéraux et les conservateurs, n’a finalement rien d’étonnant.

Photo: Reuters.

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À gauche. #jesuisréactionnaire. Montebourg. À droite. Pour Loukachenko, Barroso est un abruti et un salaud... parole de dictateur ! Le président biélorusse n'y va pas doucement avec les dirigeants qu'il n'aime pas. Vexé de ne pas avoir été invité aux commémorations de Tchernobyl, le président de la dernière dictature d'Europe insulte à tout va son homologue ukrainien et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. Comme d'habitude, cette attitude extrêmement agressive sert à cacher les difficultés de son pays. Pendant ce temps-là, derrière l'écran de fumée des insultes, on continue méthodiquement à bâillonner les opposants du régime et on tente de renforcer les dernières alliances politiques qu'il reste au régime. Après les "pédés", voici les brigands, les abrutis et les salauds Loukachenko sait faire dans la finesse. A propos du président de la Commission européen qui aurait fait pression sur l'Ukraine pour que le président biélorusse ne soit pas invité aux commémorations de Tchernobyl, il déclare que "quand on est con, on est con.

L'outrance pour cacher la situation de la Biélorussie En savoir plus: