background preloader

Faatou

Facebook Twitter

Fatou Diallo

Hey !

Discrimination directe, indirecte et systémique. En matière de lutte contre les discriminations racistes plus que dans n’importe quel autre domaine, les mots employés ne sont ni neutres ni anodins. Au contraire, ils sont surchargés de sens et sont révélateurs des discours et des postures contradictoires qui s’affrontent les unes les autres : les mécanismes et les logiques qui les animent doivent pouvoir être repérées. Extraites du fort utile Dictionnaire des dominations, qui vient de paraître aux Editions Syllepse, les remarques qui suivent se proposent de définir la notion de discrimination, en distinguant les différentes formes qu’elle peut prendre : directe, indirecte, systémique.

On appelle discrimination « l’application d’un traitement à la fois différent et inégal à un groupe ou à une collectivité, en fonction d’un trait ou d’un ensemble de traits, réels ou imaginaires, socialement construits comme « marques négatives » ou « stigmates ». « est considéré comme discriminatoire ce qui est considéré comme discriminant ». La discrimination indirecte - Discrimination au travail. Une « discrimination indirecte » se produit lorsqu’une disposition, un critère ou une pratique apparemment neutre sont susceptibles d’entraîner un désavantage particulier pour des personnes d’une religion ou de certaines convictions, d’un handicap, d’un certain âge ou orientation sexuelle, d’appartenance ou de non appartenance, vraie ou supposée, à une race ou ethnie données, par rapport à d’autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soient objectivement justifiés par un objectif légitime et que les moyens de réaliser cet objectif soient appropriés et nécessaires.

La notion de discrimination indirecte permet d’éviter de contourner les règles en matière de discrimination directe pour arriver par le biais de critères, pratiques neutres en apparence à effectuer des traitements discriminatoires. La notion de discrimination indirecte va donc mener à une sorte de présomption de discrimination, mais qui pourra être renversée par la preuve du contraire. La discrimination ethnique dans le monde du travail: I) La discrimination ethnique à l'embauche. Entre préjugés et stéréotypes (Cette vidéo des Indivisibles, un groupe de militants dont le but est de détruire, en utilisant essentiellement l'humour et l'ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l’identité française des Français non-Blancs, résume le malaise des préjugés en France.)

D'après la psychologie sociale, les stéréotypes sont des croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais souvent aussi des comportements, d'un groupe de personnes (exemples: les suisses sont lents, les blondes sont idiotes...) Un préjugé est une opinion adoptée sans examen, par généralisation hâtive d'une expérience personnelle ou imposée par le milieu ou l'éducation. Il faut s'interroger sur l'origine des stéréotypes et des préjugés afin de comprendre pourquoi ils sont apparus. Plusieurs études montrent que ce phénomène provient essentiellement de la socialisation primaire. ________ Albert Elodie. Etude : la preuve de la discrimination en droit du travail - Valentin guislain. Le Petit Robert définit la discrimination comme « l’action de distinguer l’un de l’autre ». Étymologiquement, le mot discrimination n’a aucune connotation négative : discriminatio signifie « séparer » en latin.

C’est dans sa deuxième définition que le mot revêt son sens courant ; il s’agit du fait de « séparer un groupe social des autres avec précision, selon des critères définis ». Cette définition se rapproche de celle que le droit a de la notion. Le Vocabulaire juridique de l’Association Henri Capitant présente la discrimination comme une « différenciation contraire au principe de l’égalité civile consistant à rompre celle-ci au détriment de certaines personnes physiques en raison de leur appartenance raciale ou confessionnelle, plus généralement de critères sur lesquels la loi interdit de fonder des distinctions juridiques (…) ». Cela dit, toutes les discriminations ne sont pas illégales. L’employeur ne peut alors prendre aucune mesure disciplinaire à l’encontre de la victime. A. B. Le handicap, 2ème cause de discrimination en France - En ce moment (7507) Résumé : Le handicap, 2ème cause de discrimination en France ; 21 % des réclamations adressées au Défenseur des droits en 2014.

A l'occasion d'une visite de Jacques Toubon dans 2 établissements pour personnes handicapées, le point sur ses missions. Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 17-02-2015 Lire les réactions et réagissez ! Le handicap constitue 20,80% des réclamations adressées en 2014 au Défenseur des droits en matière de discrimination. Il est le second motif après l'origine (23,70%) et devant l'état de santé (13,30%). Elles portent en premier lieu sur l'accès à l'emploi public (4,20%), au service public (3,90%), aux biens et aux services (3,60%), à l'emploi privé (3,50%), à l'éducation (3,30%)… Un constat quantitatif qui valait bien une observation qualitative. En visite sur le terrain Loi handicap 2005 : bilan contrasté Les missions du Défenseur des droits Un rapport, livre « d'histoires » © ra2 studio/Fotolia Lire les réactions et réagissez ! Sur Handicap.fr Sur le web. Les musulmanes voilées trouvent difficilement leur place dans le monde du travail.

Il existe de « fortes discriminations » à l'embauche liées à la religion, surtout envers les musulmans pratiquants, révèle une étude de l'Institut Montaigne publiée jeudi. Pour mesurer cette différence de traitement, des candidatures fictives ont été envoyées en réponse à 6 200 offres d’emploi de septembre 2013 à septembre 2014.

Les profils étaient identiques en tout point, à l’exception de la religion. Les résultats sont édifiants : comparé à celui des catholiques pratiquants, le taux de convocation à un entretien était de 50 % inférieur pour les candidats identifiés comme musulmans pratiquants et de 30 % inférieur pour les juifs. Par ailleurs, lorsqu’elles sont embauchées, certaines salariées musulmanes qui souhaitent porter le voile ou faire leur prière estiment être vues d'un mauvais œil par leur employeur. À lire aussi :