background preloader

Showrooming

Facebook Twitter

Cross-canal-2.jpg (JPEG Image, 533 × 3072 pixels) Showrooming: fléau ou vraie opportunité ? Les distributeurs du monde entier s’inquiètent de voir leurs magasins physiques se transformer en véritables "showrooms" de leurs concurrents en ligne. Et leur crainte est légitime. Le cabinet d'études Gartner indiquait récemment que les opérations de paiement mobiles mondiales dépasseront 171,5 milliards de dollars cette année, contre 106 milliards de dollars l'an dernier.

Et pourtant ce chiffre comprend seulement les paiements mobiles et n’inclut pas l'ensemble des paiements sur internet. Plus globalement, l’augmentation du commerce mobile suit le rythme de croissance des achats en ligne, mais c'est l'utilisation des smartphones qui a permis l’explosion du phénomène du showrooming.

L’essor du showrooming dans le monde de la distribution Le showrooming consiste à entrer dans un magasin à la recherche d’un produit en particulier, puis le prendre en photos ou le scanner, pour partir et finalement l’acheter en ligne à un prix inférieur à celui affiché en magasin. Pour faire face au "showrooming", il faut rendre l'achat en magasin plus attirant. Pour leurs achats importants, les clients emmènent leur smartphone en magasin, souvent pour comparer les produits, ou dans l'attente de les acheter en ligne. Les commerçants ont tout intérêt à accepter ce nouveau comportement, et à s'y adapter coûte que coûte.

Les smartphones sont très répandus et beaucoup de détenteurs les utilisent pendant leurs achats, ce qui leur confère une importance considérable sur la façon dont les consommateurs choisissent leurs achats. Pour obtenir une information supplémentaire, vérifier les prix et consulter les analyses, tout cela pendant qu'ils sont en magasin, avant de rentrer chez eux pour acheter en ligne. Ce phénomène, le « showrooming, » a poussé les grands magasins de détail à proposer des prix compétitifs pour l'endiguer. Les consommateurs aiment économiser de l'argent, mais aussi tester les produits Les commerçants gagneraient à pousser les clients à faire leurs achats en magasin. 4 euros: c'est le prix à payer si vous sortez du magasin sans rien acheter. Attention sortie payante. Voici le message - original - qu'affiche un magasin australien depuis le 1er février, selon le site dailyfinance. Objectif: dissuader les consommateurs de se servir du magasin comme moyen de se renseigner sur un produit avant de l'acheter ailleurs -souvent sur Internet- moins cher.

Une pratique très en vogue, que l'on appelle le "showrooming". Cette stratégie a été mise en place face à la recrudescence des personnes "qui utilisent ce magasin comme point de comparaison avant d'acheter ailleurs". La direction de ce magasin a donc décidé d'agir pour mettre fin à cette pratique de repérage. Bien entendu, la somme (5 dollars australiens) ne concerne pas les clients qui ont effectué des achats, comme le montre la photo ci-dessous. Une très mauvaise solution selon le site qui déplore "la stratégie la plus erronée" en matière de lutte anti-showrooming. Miser sur la qualité du service client Lire aussi: la boutique connectée a de l'avenir. La fin du showrooming. Alors que le showrooming devient la plus grande menace pour les retailers, les e-commerçants avisent un horizon plein d’opportunités. Cependant, la nature de commerçant les unifie et retailers et e-retailers ont su trouver des synergies entre eux.

La base de ces convergences étant le consommateur, de plus en plus fugace et astucieux. Malgré cette mise en scène solidaire dans le milieu du commerce, la loi a du intervenir. La semaine dernière, François Vannson, député UMP, a déposé une proposition de loi pour empêcher les sites internet de proposer des prix trop bas pour les enseignes physiques. L’objectif est d’empêcher la pratique et le développement du showrooming. Cette nouvelle proposition de loi interdit de vendre sur un site internet à un prix inférieur au prix d’achat négocié entre fournisseur et distributeur, augmenté de la marge brute du distributeur. Pourquoi Darty ne s’associerait pas avec Amazon, par exemple ? Qu’est ce que le Retail Intelligence®? Source: LSA. Le showrooming et son usage par les clients : 74, 46, 6/10 et 62 – Les chiffres de Connected Store.

Aujourd’hui, pour les chiffres de Connected Store, nous revenons sur une étude de l’IAB en partenariat avec Ipsos Media CT au sujet du phénomène de showrooming. Intitulée “Showrooming : Empowering Consumer Electronics Shoppers“, l’étude s’intéresse aux consommateurs d’électronique et cherche à identifier les évolutions des comportements d’achats. On y apprend que : 74% des interrogés se rendent en magasin pour essayer et voir le produit.46 % s’y rendent pour le côté pratique.Quasiment 6 shoppers sur 10 ont fait une recherche en ligne après une visite en magasinMais les utilisateurs de mobile en magasin sont davantage susceptibles d’effectuer cette recherche en ligne après une visite : 62% des interrogés la feront sur ordinateur.

(source) Il est intéressant de noter que les shoppers adeptes du showrooming ont besoin de faire des recherches après leur visite en magasin sur un ordinateur. Pour les besoins de cette étude, Ipsos a interrogé 482 consommateurs d’électronique durant 6 mois. Faut-il craindre le Showrooming ou en tirer parti ? | Marketing actu.