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Ebooks VS Livre Papier

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Le Dilettante s'ouvre au numérique : ebooks à moitié prix, sans DRM. Information ActuaLitté : À l'heure du premier salon dématérialisé du livre où les visiteurs du jour ont fait office de visiteurs du soir, et où les standards numériques s'ouvrent plus facilement que la Porte de Versailles, un nouvel acteur symbolique va ouvrir son catalogue à une offre numérique. Dirigées par l'éternel « despote éclairé », Dominique Gaultier, les éditions Le Dilettante s'apprêtent d'ailleurs à connaître une évolution numérique d'ampleur.

C'est que la dernière maison à proposer des couvertures si particulières et soignées s'apprête à faire la grande bascule vers le livre numérique. Depuis plusieurs années, Le Dilettante observe le marché. « Nous avons regardé et attendu entre autres le prix fixe du livre numérique et la TVA unique, mais désormais nous allons nous lancer, à compter du 1er avril prochain, en proposant notre catalogue de titres numériques, intégrés à la plateforme Eden Livres », nous explique Claude Tarrène, directeur commercial de la maison. Livre de poche, livre numérique : frères jumeaux, à réconcilier. Et pourtant ils lisent... S'ils délaissent les classiques, jugés trop «scolaires», les 19-23 ans dévorent romans contemporains, biographies et BD. Qu'ils découvrent par le bouche-à-oreille, le cinéma ou sur internet. Enquête Il y a deux mois, le moteur de recherche Yahoo!

Posait aux internautes la question suivante: «Pourquoi les jeunes ne lisent-ils pas beaucoup?» Réponse, sans surprise: parce qu'ils préfèrent surfer sur internet. Nés au milieu des années 1980, un biberon dans une main et une souris dans l'autre, élevés à coups de chats et autres blogs d'initiés, les 19-23 ans seraient la «génération internet», hermétique à toute forme de littérature. A 20 ans, on lit moins, mais on lit toujours. Chez les garçons, le discours est bien différent. Selon un sondage de la Sofres paru en mars, les habitudes de lecture chez les Français se sont fortement modifiées depuis 1981. Zweig reste une exception car à la question: «Lisez-vous des auteurs classiques?» L'autobiographie par le dessin est prisée. Mais silence. Pourquoi les garçons lisent-ils moins que les filles?

Cela fait longtemps que nous savons que les petites filles lisent plus que les petits garçons. Les sociologues ne sont jamais en reste pour y trouver une explication. La question vient de réapparaître avec un rapport publié par un groupe de parlementaires britanniques (The Boys’ Reading Commission). L’étude dont il est question ici a été menée auprès de 226 écoles du Royaume et 21,000 enfants.

Les résultats publiés lundi sont clairs: 62% des garçons préfèrent regarder la télévision au lieu de lire contre 45% chez les filles. En outre, les garçons ont plus de mal à trouver des livres qui leur conviennent. Derrière les statistiques publiées par la commission se cachent plusieurs réalités. Les figures masculines pour faire aimer la lecture ne manquent pas, à commencer par les auteurs eux-mêmes: le panthéon littéraire mondial est rempli d’auteurs (masculins) susceptibles de convertir les petits garçons à la lecture.

Xavier Thomann. Les garçons peuvent-ils lire autant que les filles? En 2011, la gent masculine anglaise s’inquiétait d’apprendre que ses jeunes pousses et futurs gentlemen allaient gravement manquer de fairplay, qu’ils ne seraient pas très educated ni quick at repartee. Une étude menée cette année-là par les éditions Pearson révélait en effet que la plupart d’entre eux n’était même pas capables de lire au-delà de cent pages. Sur les 500 professeurs ayant observé le comportement de leurs male pupils, 70% s’accordaient à dire qu’un sérieux blocage s’opérait à la fatidique centième page. Pire, presque un tiers d’entre eux affirmait que les scholars refusaient d’ouvrir un livre si celui-ci dépassait les 200 pages.

Il avait donc fallu se résoudre à laisser le prestige de la lecture aux girls, les boys souffrant définitivement d’une carence de stamina, terme qu’il est convenu de traduire en français par endurance mais dont l’étymologie anglaise est bien plus parlante, stamen étant l’organe mâle des végétaux. Roald Dahl superstar Louise Bastard de Crisnay. Faut-il dépoussiérer les grands classiques ? Des éditeurs rééditent les classiques avec des couvertures plus modernes. Une manière d’attirer les jeunes à la lecture des grandes oeuvres ? Qui a dit que les jeunes ne lisaient plus d’oeuvres classiques ? Qu’ils y soient amenés par le cadre scolaire ou non, les jeunes lisent toujours les grands classiques de la littérature. Seulement voilà, les couvertures souvent désuètes des romans n’attirent pas de prime abord un public plus jeune.

Dépoussiérer les couvertures des classiques Des romans comme Orgueil et Préjugés, sont tombés dans le domaine public. Certains éditeurs n’hésitent donc pas à les ressortir sous une couverture différente, en laissant le texte intact. Toucher les lecteurs de Twilight Beaucoup de ces nouvelles couvertures s’adressent directement aux lecteurs des romans à succès d’aujourd’hui comme la saga Twilight. Les classiques doivent rester classiques ?

Source :The New York Times. Le café, l’avenir des librairies ? Les librairies-cafés connaissent plus de succès que les librairies classiques. L’avenir des librairies reposerait-il sur un concept tout en un ? A l’occasion de la semaine des librairies indépendantes en Grande-Bretagne (du 30 juin au 7 juillet), the Booksellers Association a réalisé une enquête qui révèle que les librairies-cafés font de meilleures ventes que les autres. Vendre plus de livres grâce au café Selon cette étude, en 2011, les librairies-cafés ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 3% tandis que les librairies classiques l’ont vu baisser de 5,2%. Le succès de ces nouvelles librairies s’était déjà fait sentir l’année précédente, puisqu’elles avaient connu une hausse de leur chiffre d’affaires de 2%.

Un espace convivial En France, les librairies-cafés se développent, misant sur l’aspect convivial pour faire venir les clients. Source :The Bookseller Crédit photo : Librairie Book in Bar Ecrivain biographe ? Vous souhaitez savoir si vous êtes sur la bonne voie ? Des livres pour s’évader… de prison ! Au Brésil, des prisons surpeuplées ont décidé d’accorder une remise de peine aux détenus qui lisent. Quatre jours en moins par livre lu. On dit souvent qu’on lit pour s’évader, cette expression est on ne peut plus concrète pour certains prisonniers du Brésil. Quatre prisons fédérales surpeuplées vont mettre en place un système de réduction de peine, en fonction des lectures des détenus. Mais il ne suffira pas d’engloutir des livres pour sortir de prison rapidement.

Un programme strict Si le programme « La rédemption par la lecture » permet aux détenus de réduire leur peine de quatre jours par livre lu, il y a des règles. Les remises de peine seront limitées à 48 jours par an, soit tout de même 12 livres à lire dans l’année. Sortir de prison plus éclairé ? « Tout détenu peut sortir de prison plus éclairé et avec une vision plus grande du monde« , selon Andre Kedhi, responsable d’un organisme de dons de livres aux prisonniers de Sao Paulo. Sources :Big BrowserLe Nouvel Obs. Quelle est l’influence des personnages sur le lecteur ? Selon une étude américaine, l’attitude des personnages de fiction influencerait considérablement nos choix et notre comportement.

Connu sous le nom d’ »experience-taking », le phénomène, souligné par l’étude de l’université de l’Ohio, traduit un attachement du lecteur au personnage du roman. Un attachement tel, que les actes du lecteur en dépendraient. C’est du moins ce que révèle cette étude de l’Ohio State University. Se sentir proche du personnage… Selon George Kaufman, qui a mené l’étude, « le phénomène survient lorsque le lecteur mélange sa vie à celle des personnages« . … Pour mieux adhérer à son attitude Une des expériences consistait à faire lire à 82 étudiants qui ont le droit de vote, un texte sur un personnage qui rencontre certaines péripéties avant d’aller voter. Sources:mhpbooks.comresearchnews.osu.edu. Faut-il avoir peur du livre numérique ?

De jeunes Noirs avec des écouteurs entièrement blancs : ces publicités sauvages pour l’iPod avaient envahi les murs de New York, en 2001-2002. Elles se voulaient « cool ». Au départ, l’industrie du disque a vu Apple et son nouveau gadget comme une mode, un produit de luxe. Dix ans plus tard, il s’en est écoulé 250 millions dans le monde, et l’industrie du disque n’existe plus.

Le CD est condamné à disparaître avant que le DVD et le Blu-Ray ne meurent aussi, du fait de la vidéo à la demande et de la TV connectée. Le modèle économique de la musique se cherche. En cet été 2011, le même scénario est en train de se reproduire à New York pour l’industrie du livre. Les livres papier vont-ils devenir des livres « rares », déjà baptisés ironiquement « tree books » aux Etats-Unis – des livres faits avec du papier et des arbres, objets de collection, peu écologiques, qui appartiennent déjà au siècle dernier ? La Fnac donne la tendance Pour se rassurer, les éditeurs se racontent des histoires. “Le numérique ne tuera pas le papier" Gagnez des livres en partageant vos lectures. VendrediLecture vous propose de rejoindre sa communauté afin de partager vos lectures, de gagner des livres, et pourquoi pas, de faire connaître le votre. Gagner des livres en partageant ses lectures du week-end sur les réseaux sociaux ? C’est le concept de VendrediLecture, qui s’inspire du modèle américain FridayReads.

Un concept américain Chaque vendredi, les internautes sont invités à noter le titre du livre qu’ils sont en train de lire, sur la page Facebook ou sur Twitter, grâce au hashtag #VendrediLecture. Une façon rapide et dynamique de partager ses lectures et de découvrir ou faire découvrir des romans, de la poésie, des nouvelles… Un classement des livres les plus lus est ensuite publié chaque week-end sur le blog VendrediLecture, procurant ainsi une sélection d’oeuvres aux internautes en manque de lectures. Le concept est l’adaptation francophone de FridayReads, qui a créé en 2010, cet évènement hebdomadaire et littéraire.

Partager et faire connaître. 98 % des Français préfèrent les livres de papier à l'ebook. L'important, c'est de palper. Encore. En tout cas, pour 91 % des Français sollicités dans le cadre de l'étude réalisée par REC+ (GfK), que diffuse l'AFP ce jour. En effet, nos compatriotes consommateurs apprécient les livres et les CD, mais 58 % d'entre eux ont recours au téléchargement, dans le cadre légal ou illégal. Portant sur les douze derniers mois, ils sont donc 91 % de Français à avoir acheté des produits culturels matériels, avec pour 80 % des sondés, un livre au moins, 64 %, un CD à égalité avec les produits vidéo et 49 % ayant opté pour des produits vidéoludiques. Néanmoins, les produits culturels dématérialisés intéressent également nos compatriotes, puisqu'ils ont choisi de s'alimenter en musique à 45 % via la toile, en livre numérique, à 16 % et en vidéo à 30 %.

Quant aux applications pour téléphones mobiles, ils sont 31 % à y avoir cédé. Et ce, légalement, ou illégalement, une fois encore. Pour le reste, on entre dans la littérature... Pour approfondir. Des livres à troquer. Avec le passage de la TVA à 7%, le prix des livres risque d’augmenter. Comment profiter de la lecture à un prix raisonnable ? Les sites de troc de livres prolifèrent sur internet. Avec l’augmentation de la TVA, certains s’inquiètent de voir les prix des livres grimper en flèche. Comment continuer à dévorer des livres sans se ruiner ? De plus en plus de sites proposent aux internautes de s’échanger leurs livres. Du troc organisé sur internet Sur internet, plusieurs sites proposent d’organiser ces échanges. Du troc dans votre quartier Ces trocs se font de plus en plus dans les espaces publics. Des livres à l’abri Aux Etats-Unis, un concept de troc « sauvage » se développe : la Little Free Library.

Le format poche va-t-il disparaître ? Hachette a annoncé sa volonté d’aligner le prix du livre numérique sur le format poche. Une initiative qui déplait à certains éditeurs. La décision d’Hachette d’aligner les prix du livre numérique à ceux du format poche fait échos à ce qu’ont amorcé des éditeurs comme Gallimard ou Flammarion. Ces derniers tentent de répondre aux attentes des lecteurs convertis au numérique. Certains acteurs du monde du livre y voient la mise en péril du livre petit format, d’autres rappellent l’importance de s’attarder sur les droits numériques des auteurs.

Quels livres sont concernés ? Les pris des format de poches sont généralement fixés à 6 ou 7 €, mais vous ne risquez pas de voir ces prix s’appliquer à tous les eBooks. Favoriser Amazon ? Si les éditeurs sont si frileux à l’idée d’effectuer, cette baisse c’est notamment par peur de défavoriser les librairies au profit des grands revendeurs en ligne comme Amazon ou la Fnac, mais pas seulement.

Qu’en est-il des auteurs ? Le Kindle, mort et enterré. Un libraire britannique veut bannir l’eBook du festival du livre de Hay-on-Wye en Grande Bretagne. Une stèle a été érigée pour enterrer définitivement le livre numérique. Du 31 mai au 10 juin, la ville du Pays de Galles, Hay-on-Wye, célèbre le livre avec un festival organisé par le journal The Guardian. Un libraire de la ville a appelé à bannir les Kindles et autres eBooks de l’évènement.

Cette année, le 25ème festival de Hay compte l’iBookstore d’Apple comme partenaire. Pour marquer le coup, des libraires ont défilé pour proclamer la mort de l’eBook. Les eBooks n’ont pas d’âmes ? « Les Kindles sont juste une mode, ils ne dureront pas. Les eBooks tuent les librairies ? Dans la ville de Hay-on-Wye, cinq des trente librairies indépendantes ont fermé. Sources :TheDailymail.ukHayfestival.com. La fin de la lecture numérique sans pub ? Amazon propose déjà de la publicité sur ses Kindles, mais pas en marge du texte La firme Yahoo! A l’intention de mettre de la pub dans les eBooks. Une manière, selon elle, de vendre les eBooks moins chers. Mais aussi d’augmenter les revenus de Yahoo!. Au début du mois d’avril, Scott Thompson, le directeur général de Yahoo! A annoncé la plus grosse vague de licenciements de son histoire.

De la pub dans les e-books On pourra ainsi ajouter des liens commerciaux autour du texte. Les eBooks dénaturent-ils les oeuvres classiques ? Votre nom dans un grand classique de la littérature. « On annonce la mort des bibliothèques » Quel est l’impact environnemental du livre ? Etiquetage écologique : Hachette s’engage. L’eBook, star du porno. Quels sont les 10 livres les plus lus depuis 50 ans ? Les seniors accros aux eBooks ? Les utilisateurs d’eBooks privés de lecture.

Team Alexandriz : Pirateries littéraires - Karaté d'eau. Furieux et paranos, des auteurs font fermer un site légal de prêts de livres. Un écrivain se venge de celui qui a piraté son livre. Qui sont les auteurs les plus piratés ? Expérimentation musicale autour du roman. Faire dédicacer ses livres numériques, c’est possible. Microsoft fait son entrée dans le livre numérique.

Un éditeur abandonne les DRM sur ses livres numériques. Google enfin autorisé à numériser les livres français. Avec Facebook, Hachette réduit les intermédiaires. Distribution de Kobo dans le métro. Gallimard-Flammarion : l’union idéale pour l’édition ? - Piratage : 95 % de livres piratés sans offre numérique légale. Piratage d'ebooks : quand on est con, on est con ! - ActuaLitté. Bibliothèque: Prêt de livres audio ou d'ebooks... par télécharge. Stackpole s'attaque au 'mythe' du DRM sur les ebooks - ActuaLitt. Quand les écrivains deviennent scénaristes. Qui fait la littérature, l’éditeur ou l’auteur ? Une maison pour 1 million de téléchargements. Tolkien fils veut protéger l’oeuvre de son père. Une place de cinéma = un eBook. Eragon a d’abord été autoédité. Un « bon livre » est-il un livre adapté au cinéma ?