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Ecoles de commerce

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Pourquoi le bachelor cartonne. Le campus de l’Essec, à Cergy : près de 2.000 inscrits dans le cursus BBa (bachelor en 4 ans) de l’école.

Pourquoi le bachelor cartonne

La spectaculaire montée en puissance des bachelors, depuis quelques années, ne doit pas surprendre. Elle répond en effet aux préoccupations de nombre d’étudiants et de parents – et notamment celle de trouver une formation de qualité, offrant un suivi attentif de l’étudiant, et surtout débouchant réellement sur un emploi. A ces préoccupations, le bachelor répond avec un cocktail parfaitement adapté. Quels en sont les ingrédients ? On peut en distinguer quatre. D’abord, une formation « courte », en trois ans après le bac – et parfois quatre ans, pour les bachelors les plus internationaux. Dans sa conception même, le bachelor se distingue donc radicalement de la logique conduisant au master, le programme phare de notre enseignement supérieur, pour lequel la licence « générale » des universités n’apparaît que comme une étape préparatoire. Les IAE universitaires au coude-à-coude avec les écoles de commerce.

Le bachelor, une licence très privée ? Le diplôme en trois ans délivré par les écoles est un concurrent direct de la classique licence.

Le bachelor, une licence très privée ?

Mais les deux formations ne ciblent pas le même public. Jusqu’à l’année dernière, Lou ­Picard, 19 ans, était étudiante en licence d’AES à Nancy, comme 244 000 autres étudiants inscrits à ce cursus ­ « administration économique et sociale » en 2016 dans l’ensemble des universités du territoire français. Mais après avoir mûrement pesé le pour et le contre, la jeune femme s’est décidée à changer de voie en septembre 2017. Pour elle, ce sera donc un bachelor à l’ICN Business School de Nancy. Même diplôme en trois ans que la licence, mais avec un encadrement et un enseignement qui ont convaincu la jeune femme : « A la fac, on est livrés à nous-mêmes, les professeurs font leurs cours théoriques sans vraiment communiquer avec les élèves », confie-t-elle. Le bachelor de Polytechnique bientôt gratifié du grade de licence. Cette reconnaissance de grade de licence est une première pour un bachelor, alors que se mutiplient ces nouveaux cursus bac + 3 ou +4 créés par des grandes écoles.

Le bachelor de Polytechnique bientôt gratifié du grade de licence

LE MONDE | 17.05.2018 à 12h05 • Mis à jour le 17.05.2018 à 12h11 | Par Soazig Le Nevé Pas même un an après le lancement de son bachelor, à la rentrée 2017, Polytechnique est en passe d’obtenir qu’il soit reconnu au grade de licence. Une prouesse, dans le monde de l’enseignement supérieur, alors que le monopole de la délivrance de la licence elle-même est, depuis Napoléon, réservé aux facultés, et que l’obtention du grade de licence pour d’autres diplômes est exceptionnelle. Oraux : ce qu’attendent les écoles de commerce.

C’est un mouvement de fond : même si l’entretien d’une demi-heure devant un jury a de belles heures devant lui, d’année en année les écoles de management font évoluer la façon dont elles font passer les oraux.

Oraux : ce qu’attendent les écoles de commerce

Volonté d’éviter les réponses stéréotypées, nécessité d’adapter leur recrutement aux nouvelles demandes des entreprises, désir tout simplement de se singulariser, les raisons sont nombreuses. « Nous ressentions une claire insatisfaction quant à la manière dont nous faisions passer les entretiens. Il y a 20 ans que nous n’avions pas fait évoluer les entretiens de motivation. Tout jouer sur un seul entretien de 40 minutes c’était à la fois stressant pour les candidats et frustrant pour nous quand nous nous retrouvions face à des élèves sur préparés.

L’accueil des candidats à Rennes SB Quelle capacité de travailler en équipe ? Ecoles de commerce : se retrouver dans le maquis des labels, grades et visas des diplômes. Les écoles jouent volontiers sur des formulations ambivalentes pour mettre en avant la valeur de leurs diplômes.

Ecoles de commerce : se retrouver dans le maquis des labels, grades et visas des diplômes

Petit guide des reconnaissances, équivalences, visas, grades et accréditations. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime François Le nombre important de reconnaissances qui jugent de la qualité d’une école ou d’un diplôme a de quoi donner le tournis. Quelques clés sont indispensables pour comprendre ces labels, rendus opaques par certaines écoles qui jouent sur des ambiguïtés pour vendre des diplômes qui n’offrent pas nécessairement d’équivalence à l’extérieur. Les titres certifiés. Intégrer un IAE, mode d’emploi. L’entrée dans une école universitaire de management tient plus du recrutement que du concours.

Intégrer un IAE, mode d’emploi

Mieux vaut peaufiner sa candidature. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Aurélie Djavadi Si vous espérez rejoindre le master en gestion des ressources humaines (RH) de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Dijon, ne retirez pas votre dossier de candidature à la dernière minute. A côté des traditionnelles rubriques sur vos études et vos résultats universitaires, on vous demandera aussi de remplir un questionnaire sur la fonction RH. Ecoles de commerce, IAE : les clés pour choisir sa formation en management. Pourquoi les frais de scolarité dans les business schools françaises ont-ils plus que doublé en vingt ans ?

Ecoles de commerce, IAE : les clés pour choisir sa formation en management

Concurrencés par les formations universitaires des IAE, ces cursus restent-ils intéressants malgré tout ? Le tour de la question avec nos reportages et témoignages. HEC, Essec, ESCP Europe, EM Lyon, Iéseg, Audencia, EM Lyon, Skema, Neoma... Les écoles de commerce françaises ont dominé, comme chaque année, le classement mondial des masters en management du Financial Times 2016, qui fait figure de référence.

Concours Post-Bac (ACCES, SESAME, TEAM, PASS, ATOUT+3, …) : 7 conseils pour bien s’y préparer! Les épreuves sont spécifiques à chaque concours et sont souvent hors du champ du programme de Terminale.

Concours Post-Bac (ACCES, SESAME, TEAM, PASS, ATOUT+3, …) : 7 conseils pour bien s’y préparer!

Par conséquent, si l’on souhaite se faire accompagner par une aide extérieure, s’assurer que le professeur est véritablement familier de ces concours. ;;;;;• 1- Bien se documenter sur les écoles visées en se procurant toutes les brochures et en visitant les sites Internet des écoles mais aussi en participant aux Journées Portes Ouvertes Ces journées permettent de visiter les locaux mais surtout de rencontrer les professeurs et les élèves et de bien comprendre les spécificités de chaque école afin de s’assurer qu’elles correspondent aux attentes du candidat.

Cette visite servira également le jour de l’entretien oral à prouver l’intérêt que l’on porte à l’école. Insertion professionnelle : un léger mieux à la sortie des grandes écoles. Les classes prépas valent-elles encore la peine ? Sigem 2016 : Les écoles de commerce à l’épreuve des choix des élèves de prépa. HEC, Essec, ESCP Europe, EM Lyon, Edhec...

Sigem 2016 : Les écoles de commerce à l’épreuve des choix des élèves de prépa

Le positionnement des cinq écoles préférées des préparationnaires semble gravé dans le marbre depuis des années. Une tendance bien partie pour durer : en 2015, HEC a remporté 99% de ses duels avec l'Essec, qui a remporté 93% des siens avec l'ESCP Europe. Cela signifie que, pour 100 étudiants admis à la fois à HEC et à l'Essec et ayant fait le choix d'intégrer l'une ou l'autre, 99 ont préféré la première. Cliquez sur la photo pour accéder au tableau.

Le bachelor, une épine dans le pied des universités. Les élèves de bachelor de Toulouse Business School.

Le bachelor, une épine dans le pied des universités

Avec quelque 1.450 inscrits dans les trois années de ce programme, l’école est celle qui en compte le plus gros effectif (Photo Christian Rivière). La montée en puissance des « bachelors », tant dans les écoles de management que dans les écoles d’ingénieurs (Arts & Métiers, Polytechnique) et même dans d’autres disciplines (hôtellerie, design…), dérange et irrite les universités. Concours : les grandes écoles misent de plus en plus sur les oraux. La moitié des candidats admissibles à l’issue des épreuves écrites sont éliminés à l’oral sur des critères jugeant plutôt des qualités humaines. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Séverin Graveleau Dossier spécial « Les oraux des concours ». « Capacité à discuter », « à travailler en groupe », « personnalité », « leadership »… Les candidats aux concours d’entrée dans les grandes écoles, qui s’apprêtent à passer prochainement les épreuves orales d’admission, savent combien il est difficile de bachoter ces compétences informelles.

Et pourtant, les jurys qui vont les écouter les attendent avant tout sur ce qu’ils nomment les « soft skills », ces « qualités humaines » et ce « savoir-être » que la quasi-totalité des futurs employeurs de leurs élèves recherchent eux aussi, en plus des « hard skills » (compétences techniques). Lire aussi : Pour trouver un emploi, la personnalité compte plus que les stages Professionnalisation. Le bachelor séduit les étudiants... mais dérange les universités. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benoît Floc'h Le bachelor séduit, et cela commence à rendre les universités nerveuses. Au point que celles-ci tapent du poing sur la table et demandent officiellement à l’Etat de mettre de l’ordre dans le premier cycle postbac.

La Conférence des présidents d’université (CPU) a ainsi diffusé un communiqué le 8 avril : « Bachelor et licence : stop à la confusion. » Difficile, pour les bacheliers, de se retrouver dans l’offre pléthorique d’après-bac. Bachelor : bien plus qu’une mode, un tournant majeur ? Un groupe de travail sur le campus de Toulouse Business School à Barcelone, où l'école propose son bachelor. Très peu présent dans l'Hexagone il y a une dizaine d'années, un cursus d'origine anglo-saxonne connaît aujourd'hui une croissance rapide, en particulier dans les écoles de gestion : le bachelor. Certains y voient un simple phénomène de mode - tout ce qui vient du monde anglo-saxon est accueilli à bras ouvert dans notre pays - appelé à disparaître rapidement. D'autres estiment que ce cursus à bac + 3 ou bac + 4 est pour les étudiants un habile moyen de "contourner" les classes préparatoires pour décrocher in fine un diplôme de grande école, et qu'en outre nombre d'écoles l'utilisent pour renflouer leurs caisses.

Une faille du système d'enseignement supérieur. Les admissions parallèles, un bon plan vers les grandes écoles ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Nunès Dossier spécial « admissions parallèles ». Tous les chemins, ou presque, mènent à une grande école ! Pour progresser jusqu’au titre d’ingénieur ou au diplôme d’une école de commerce, il est désormais moins fréquent de suivre une classe prépa que d’entrer via les admissions parallèles, souligne la Conférence des Grandes écoles (CGE) : 15 223 étudiants, soit plus de 40 % des entrants de la rentrée 2013, étaient ainsi issus d’un DUT ou BTS, d’un cursus universitaire (de la L1 au master), ou encore d’un bachelor (français ou étranger). Comment ces passerelles se sont-elles multipliées ?

Un bac +2 ou +3, plus sûr que la prépa Certaines écoles ont fait le choix d’ouvrir largement leurs portes à ces profils, ainsi qu’aux étudiants issus de l’université ou des bachelors, diplôme bac +3 répandu à l’étranger. Ecoles de commerce : la montée des admissions parallèles. Passer le bac et intégrer aussitôt une école. Frais de scolarité : les écoles de commerce toujours plus haut - Enquête sur Educpros. Comment bien choisir son école de commerce.

Ecoles de commerce : la folie des grandeurs. Xavier Cornu : "Les fonds privés ont bien compris l’intérêt d’investir dans l’éducation" Vous vous êtes occupé d’enseignement supérieur au sein de la CCI de Paris-Île-de-France pendant trente ans. Palmarès. Les écoles de commerce postbac montent en gamme. Le blues de l’élève de prépa à l’école de commerce. D’où viennent les élèves des écoles de commerce ? SIGEM - Résultats des concours prépa HEC. Le blues de l’élève de prépa à l’école de commerce.