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Etienneetsimon

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Politique Autrement. Lettre n° 39 - Du journalisme de référence au journalisme de destruction massive - La presse écrite a-t-elle un avenir ? Les médias sont toujours le produit d’un moment de la société et d’une histoire. Il faut insister sur cette évidence qui ne va pas de soi quand on parle des médias, et cesser de réfléchir comme s’ils se développaient à l’intérieur d’une bulle fermée, dans une sphère quasi autonome, ayant sa propre logique, sa force ou sa capacité de nuisance. Ceci n’est pas faux, mais c’est insuffisant pour comprendre ce qui se passe.

Il y a une dialectique entre la manière dont les médias évoluent, le rôle qu’ils jouent dans la société et la société elle-même. Quelle évolution ? Je ne reprendrai pas ici une histoire des médias, il existe de bons livres [1]. Les nouveaux mythes de la presse après « Mai 68 » Décomposition et recomposition de l’univers médiatique Débat Quels modèles de journalistes ?

- Bernard Poulet : Là encore il y a une part de mythe. Les recettes de la presse écrite encore en baisse en 2013 - Les Echos. Face à Internet, la presse écrite a-t-elle encore un avenir ? 300 suppressions de postes de journalistes en 2013. Alors que les quotidiens nationaux souffrent d'une baisse moyenne de 15,35% de leur vente aux numéros (recul record de 29,53% pour Libération), les effectifs ne cessent de s'amoindrir au sein des rédactions. De gauche ou de droite, politisés ou non, grand public ou spécialisés, sportifs ou économiques… cette décadence semble affecter tous les secteurs de la presse papier. Pendant ce temps, les "pure players" eux se portent un peu mieux : Mediapart, Rue89 ou encore Slate… l'avenir de la presse écrite se trouve-t-il sur la toile ? MISE AU POINTPar Sandrine Lecalvez RETROVISEURPar Marc-Antoine Deporet 1973, la naissance de LibérationDans le sillage de mai 68 et dans la France pompidolienne, un nouvel organe de presse veut donner la parole au peuple et soutenir le combat des opprimés.

VU D'AILLEURSPar Juan Gomez Actuellement, de nombreux tests sont réalisés pour pousser au maximum cette intelligence artificielle. Crise de la presse: nous croyons à l’avenir du journal papier. Le débat d’idées n’a rien à gagner de la disparition d’un titre de presse, ni d’une frénésie numérique qui ferait oublier la base du métier. Libération est-il encore un journal? La question était, hier encore, impensable. Elle est d’une furieuse actualité. Après France Soir, puis la Tribune (qui a toutefois gardé une parution hebdomadaire), Libération, fondé il y a quarante ans et qui a bien changé, va-t-il être le prochain titre à abandonner le papier?

La question doit être posée autrement que par l’invective, comme dans cet e-mail de l’un des actionnaires, Bruno Ledoux, daté de vendredi et adressé aux autres actionnaires ainsi qu’au président du directoire, Nicolas Demorand: «Je veux les rendre ringards, tous ces esprits étriqués, et tirer un coup d’avance, un coup cash où tout est dit, y compris le projet sur l’immeuble. (...)

Notre journal, l’Humanité, est attentif à la crise que traverse Libération. A lire aussi: Jours noirs pour Libération La diffusion des quotidiens est en recul. La tablette, l'avenir de La Presse? Lundi, les dirigeants de Libération vont présenter leur projet de transformation du journal afin d’en faire un média du XXIe siècle.

Un pari, certes, mais le journal n’a plus le choix : il l’a compris après un premier semestre particulièrement agité et tendu où nous avons frôlé la faillite. Cet été, j’ai profité d’un séjour à Montréal, où je me suis occupé d’une école d’été du CERIUM de l’Université de Montréal, pour aller rencontrer la direction et la rédaction de" La Presse", le principal journal québécois, qui a compris il y a quatre ans que sa survie passait par une révolution sans précédent. Et j’adore les révolutions ! Cet article a été repris par l'Hebdo (Suisse) qui l'a publié dans un dossier consacré à la crise de la presse.

Hugo Pilon-Larose, jeune journaliste de 24 ans, a l’enthousiasme volubile : «au premier étage, il y avait les rotatives qui imprimaient le journal. C’est ce qui explique un autre choix de La Presse, aux antipodes des réflexions hexagonales : la gratuité. Avenir de la presse : qui survivra à la révolution de nos modes de consommation. Atlantico : A l’occasion de ses cinq ans d’existence, le magazine XXI publie avec son numéro de janvier un manifeste pour un autre journalisme. Manifeste qui pose la question de l’avenir de la presse à l’heure ou le lectorat diminue et les modes de consommations se transforment. Quels sont les types de médias qui vont survivre à cette révolution ? Benoît Thieulin : En France, on se focalise toujours beaucoup sur une soi-disant crise de la demande concernant la presse. Les gens n'auraient pas envie de lire. Or, en réalité, l'un des facteurs de la révolution digitale, c'est plutôt le retour de l'écrit et de la lecture.

Dans le métro, les gens passent leur temps à lire et écrire. Cela ne veut pas dire pour autant que les gens n'ont pas envie d'avoir une information de fond et de qualité. La presse traditionnelle et les nouveaux médias peuvent-ils coexister ou les grands quotidiens sont-ils voués à disparaître pour laisser place à la presse en ligne ? Qu'arrive-t-il à la presse écrite ? L'abécédaire de la crise. Presse : vers un monde sans papier ? Pierre-Olivier François nous parle de son documentaire « Presse - vers un monde sans papier ». « Vous avez fait des recherches pour les rédactions de journaux quotidiens aux Etats-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France et en Inde. Quelles différences dans la manière de gérer les enjeux de la révolution numérique avez-vous pu constater?

» Ce qui est frappant, c’est à quel point Internet est une révolution difficile à comprendre et à vivre pour tous les journaux. Tout a changé dans le petit monde de la presse : son business-model, les habitudes des journalistes et les attentes des lecteurs. Aux Etats-Unis, l’impact de ce bouleversement est bien sûr le plus avancé. L’hécatombe de journaux quotidiens y a été très sévère, mais, le dos au mur, les journalistes y ont aussi le plus intégré le fonctionnement de l’information online. . « C’est en Inde qu’est imprimé aujourd’hui un cinquième des journaux dans le monde. Selon vous, à quoi ressemblera le journal du XXIe siècle ? La presse écrite portée par les bons résultats de la presse en ligne – Facta Media. Deux études, de l’OJD et d‘Audipresse, publiées en septembre, mettent en avant les bons résultats de la presse en ligne. Le secteur de la presse connaît une crise générale depuis le développement de l’accès à Internet, mais les supports numériques s’imposent progressivement comme le moyen le plus utilisé pour avoir accès à l’information.

L’étude de l’OJD met en lumière la progression de la fréquentation et du nombre de visites sur les sites et applications de presse en ligne, comme le montre ce graphique comparant le nombre de visites des sites et le nombre d’exemplaires vendus pour la presse grand public (GP). (Source DSH pour le Print et PV pour le Numérique (Total des Visites). DFP : Diffusion France Payée. La dernière étude OJD porte sur la période de juillet 2013 à juin 2014. Alors que les lectures des versions papiers sont en baisse constante depuis 2008, la lecture de la presse par le biais du numérique continue d’augmenter. Les quotidiens, titres de presse les plus lus en France. Journalisme en ligne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le journalisme en ligne est une forme de journalisme utilisant Internet comme principal support, par le biais notamment de versions électroniques de médias traditionnels, ou bien de journaux en ligne. Suivi de nouvelles sur Internet Situation en France[modifier | modifier le code] L'exploitation des œuvres des journalistes[modifier | modifier le code] Toutefois, la plupart des grands groupes de presse, sous l’impulsion du Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste) ont mis en place des conventions collectives organisant la seconde exploitation des œuvres des journalistes.

L'éditeur en ligne[modifier | modifier le code] Le statut juridique[modifier | modifier le code] Situation en France[modifier | modifier le code] lesechos.fr, journal économique et financier français sur Internet. L'exploitation des œuvres des journalistes[modifier | modifier le code] L'éditeur en ligne[modifier | modifier le code]

Faut-il considérer internet comme un danger pour la presse écrite ? Les industries culturelles et l’internet - Etude du Dep, 2000. Quelle place sur l'internet pour les industries culturelles ? Il s’agit ici de dessiner le paysage de la production industrielle de programmes numériques « culture et médias » et de leur diffusion, principalement sur l’internet. Ces questions, toujours primordiales en France, permettent d’appréhender la société de l’information selon un prisme original. Les services d’études du Ministère de la culture et de la communication, auteurs de ce document, ont privilégié les données les plus fiables, même si elles étaient parfois anciennes, donnant ainsi un aspect parcellaire à cet état des lieux.

L’objectif à terme est de stabiliser un système d’information public permettant d’obtenir des données rigoureuses et régulières sur ces secteurs. Graphique 1 – Audience des sous-secteurs arts et culture, décembre 1999 Graphique 2 – Audience des sous-secteurs médias, décembre 1999 Tableau 2 – Nombre de quotidiens européens ayant une version en ligne, 1999 en nombre de titres en millions de visites (5)