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Lois mémorielles

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Loi et mémoire. Lois mémorielles : esclavage, colonialisme, commémoration, loi, Parlement, histoire, loi Taubira, loi Gayssot, loi 23 février 2005, génocide arménien - Lois mémorielles : la loi, le Parlement et l'Histoire, quel partage des rôles? - Dossier d'actualité. L’histoire nationale, la mémoire et la politique entretiennent des relations mouvementées.

Lois mémorielles : esclavage, colonialisme, commémoration, loi, Parlement, histoire, loi Taubira, loi Gayssot, loi 23 février 2005, génocide arménien - Lois mémorielles : la loi, le Parlement et l'Histoire, quel partage des rôles? - Dossier d'actualité

Régulièrement des responsables politiques suscitent des polémiques après des propos sur des évènements passés, comme, par exemple, quand Emmanuel Macron a qualifié, le 14 février 2017 à Alger, la colonisation française de "crime contre l’humanité". En réponse, Laurent Wauquiez a protesté contre la culture de la repentance ("Au lieu de transmettre notre histoire, on va parler de l’esclavagisme, des croisades, de la colonisation. Je n’aime pas ça. On n’a jamais eu autant besoin du réarmement républicain. ") N° 1262 - Rapport d'information de M. Bernard Accoyer fait au nom de la mission d'information sur les questions mémorielles. Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 18 novembre 2008 en application de l’article 145 du Règlement Président - Rapporteur M.

N° 1262 - Rapport d'information de M. Bernard Accoyer fait au nom de la mission d'information sur les questions mémorielles

Bernard ACCOYER, Président de l’Assemblée nationale (1) La composition de cette mission figure au verso de la présente page La mission d’information sur les questions mémorielles, est composée de : M. 1. A) La Révolution : fêtes civiques et culte des grands hommes 11 b) Une mythologie républicaine célébrée de manière protéiforme 15 2.

Droit compare des lois memorielles 01. 2013-2 Espaces des politiques mémorielles. Enjeux de mémoire. Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la mémoire ? - Judiciarisatoin du passé et crise mémorielle - La France malade de son passé. La multiplication des lois mémorielles et le développement de mémoires victimaires concurrentielles Dès les années 1980-1990, les démarches entreprises pour obtenir l'inculpation de René BOUSQUET, puis les procès successivement de BARBIE, de TOUVIER et de PAPON, jugés pour crime contre l'humanité, ont amorcé un processus de judiciarisation du passé qui a constitué un contexte favorable au vote de lois qualifiées de « lois mémorielles » ou « lois de mémoire » : - Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990, dite Loi « Gayssot », « tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe », qui comporte 15 articles dont certaines dispositions ont été réfutées par plusieurs historiens, en particulier Madeleine RÉBÉRIOUX et Pierre VIDAL-NAQUET. - Loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 dont l'article unique affirme que « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 ».

Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la mémoire ? - Judiciarisatoin du passé et crise mémorielle - La France malade de son passé

De son côté Gilbert MEYNIER mettait en garde contre « le piège des mémoires antagonistes » : Ne mélangeons pas tout. Oui, les lois mémorielles sont indispensables. Elles ne font peser aucune menace sur la recherche historique.

Oui, les lois mémorielles sont indispensables

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Serge Klarsfeld, président de l'Association des fils et filles des juifs déportés de France Dans les principaux quotidiens, on assiste à un déferlement de points de vue hostiles aux lois mémorielles et à la pénalisation des négationnismes auxquels elles font barrage. Claude Lanzmann a eu raison récemment de dénoncer l'offensive plus ou moins dissimulée au sein de l'éducation nationale contre l'usage du mot "Shoah" pour désigner spécifiquement l'extermination systématique des juifs.

Pierre Nora, président de l'association Liberté pour l'Histoire, se dévoile (Le Monde du 28 décembre 2011): "Tous les historiens sérieux sont réticents à utiliser le mot génocide, lui préférant selon les cas "anéantissement", "extermination", "crime de masse""... Et certains "points de détail". Morale politique. Reconnaître, sanctionner : retour sur les lois mémorielles. Le sens et l’importance du déni d’un génocide ne peut se comprendre qu’à partir de la spécificité et donc d’une définition précise du projet génocidaire, mais aussi de ses effets psychiques sur les survivants et leurs descendants, effets voulus par les bourreaux et que le déni est chargé de poursuivre.

Reconnaître, sanctionner : retour sur les lois mémorielles

Le génocide vise la destruction d’un groupe en son entier, de ses racines culturelles collectives à sa généalogie familiale, atteignant donc dans cette destruction à la fois l’histoire privée et l’histoire collective, l’antécédence comme la descendance des survivants. C’est dire qu’il s’agit avant tout, au-delà du meurtre réel des vivants, de détruire l’ordre généalogique dont ils sont issus et cela en faisant disparaître les génocidés des ayant-existés ; ces disparus ne peuvent plus devenir des ancêtres morts puisque leur non-existence qu’instaurent les génocidaires rend leur deuil impossible. L’historien dans la mêlée. Recensé : Marc Olivier Baruch, Des lois indignes ?

L’historien dans la mêlée

Les historiens, la politique et le droit, Paris, Tallandier, 2013, 21,90 €. Depuis la fin des années 1980, les ouvrages d’historiens sur la « mémoire », la « commémoration » et autres « rapports au passé » se sont multipliés au point de constituer aujourd’hui un genre à part entière. Un domaine de recherche largement internationalisé existe désormais : les memory studies. En son sein, la production hexagonale revêt une double spécificité : contrairement à l’univers anglo-saxon, les historiens y sont majoritaires et nombre d’entre eux y entretiennent une relation ambiguë à leur objet. Ils s’intéressent à la « mémoire » et autres « usages publics de l’histoire », sans jamais cesser de réaffirmer leur illégitimité. Ce paradoxe sous-tend l’ouvrage d’un autre historien, Marc Olivier Baruch.

Debat 9. Lois mémorielles : pour en finir avec ce sport législatif purement français. On ne pouvait imaginer pire.

Lois mémorielles : pour en finir avec ce sport législatif purement français

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Nora, Historien, président de l'association Liberté pour l'histoire On ne pouvait imaginer pire. Et si le Sénat devait confirmer cette funeste loi sur "la pénalisation de la contestation des génocides établis par la loi", ce sont les espoirs de tous ceux qui ont désapprouvé la généralisation des lois mémorielles et tous les efforts de l'association Liberté pour l'histoire depuis 2005, qui se trouveraient anéantis. A peine y avait-il une cinquantaine de députés en séance pour voter à main levée. Je ne doute pas que les plus conscients d'entre eux ne tarderont pas à se mordre les doigts devant les conséquences de leur initiative. Il y a en effet dans cette loi deux aspects très différents : la question arménienne, sur laquelle on s'est focalisé ; et un aspect de portée beaucoup plus générale, qui n'a pas été mis en relief.

Versant arménien, l'affaire est claire. L'aspect arménien n'est pas le plus grave. Sur les lois dites "mémorielles ». L’enjeu des mots et la pensée unique de l’histoire - PERFORMANCES. (Science, culture et politique) J’ai interrompu ce blog au début de l’été 2011, pensant pouvoir le reprendre au début de l’automne.

Sur les lois dites "mémorielles ». L’enjeu des mots et la pensée unique de l’histoire - PERFORMANCES. (Science, culture et politique)

Mais la rédaction de mon livre Chocolat clown nègre (à paraître chez Bayard Presse en mars 2012) m’a pris beaucoup plus de temps que prévu. Commencé le 1er janvier 2011, ce blog redémarre donc le jour de son premier anniversaire. Le rythme hebdomadaire que je m’ étais imposé au départ étant insoutenable, je l’alimenterai désormais au gré des événements, en informant les lecteurs de chaque nouvelle livraison. Pour être davantage en phase avec l’actualité, j’ai également choisi d’élargir le champ de mes interventions, tout en conservant le même fil conducteur, à la jonction des sciences sociales, de la culture et de la politique. Sur les lois dites "mémorielles".

Aujourd’hui je voudrais revenir sur la polémique qui a alimenté les gazettes de ces dernières semaines, à propos de la loi (adopté par les députés le 22/12/2011) réprimant la négation du génocide arménien. Le débat inachevé des historiens français sur les « lois mémorielles » et la pénalisation du négationnisme : retour sur une décennie de controverse. Communiqué de l’association Liberté pour l’histoire, 29 février 2012.

Le débat inachevé des historiens français sur les « lois mémorielles » et la pénalisation du négationnisme : retour sur une décennie de controverse

Pierre Nora, « Lois mémorielles : pour en finir avec ce sport législatif purement français », Le Monde du 28 décembre 2011. Pétition qui a donné lieu à la création d’une association du même nom, actuellement présidée par Pierre Nora. Lois mémorielles, normativité et liberté d’expression dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel. Un équilibre complexe et des évolutions possibles - Anne-Chloé FOIRRY.

Un exemple de mémoire de l'IEP de Rennes sur les lois mémorielles.