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Exemples nationaux et régionaux

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La Vendée de Jean-Clément Martin. Le temps moyen des apprentissages d'une contre-histoire de France, de la constitution des particularismes régionaux ; enfin, le temps long du maintien séculaire de ces attitudes, de l'entretien du souvenir et de la persistance des engagements politiques et religieux (bien que peu à peu polis : si la Vendée est encore fermement ancrée à droite, elle n'est plus royaliste et n'est pas intégriste).

La Vendée de Jean-Clément Martin

Au terme de ces livres, la chaine interprétative est reconstituée, dans la complexité à la fois synchronique de chaque maillon (ce que j'appelle la « source touffue » *), et diachronique de leur succession enchâssée (ce que J. -C. Martin nomme le « continuel surgissement du souvenir de l'événement fondateur »). Cette méthode est le premier gage de l'originalité de l'approche de Г« objet Vendée ». Les termes de l'étude, quant à eux, sont plus connus, déjà diffusés par les multiples comptes rendus de ces livres ainsi que par les nombreux articles de vulgarisation écrits par l'auteur2. 1.

ConstitutionLieuMemoireBreton. Mémoires militantes corses dans le Niolu. L’Europe entre cultures et nations - Éditions de la Maison des sciences de l’homme. De la nation moderne, telle que le siècle des Lumières l'engendre, ont été retenus deux actes fondateurs.

L’Europe entre cultures et nations - Éditions de la Maison des sciences de l’homme

Le premier ancre l'appartenance dans des références communes, une tradition reconnue, un patrimoine. Le second écarte plus ou moins de ce partage les non-originaires, voire les citoyens de second rang.Engendrer ses ancêtres et désigner ses étrangers sont les gestes qui inscrivent la nation au coeur de nos sociétés. Pourtant, dans l'Europe du xxe siècle, que de différences dans la mise en oeuvre de cette forme commune. Sous l'universalité du modèle national se dessine, dans la façon de traiter du patrimoine ou de l'étranger, une large diversité d'histoires et de cultures.Aujourd'hui, les bouleversements qui touchent l'Europe ont soudain ravivé un débat dans lequel l'ethnologie se trouve forcément embarquée. Ses mots les plus courants - « culture », « ethnie », « tradition », « patrimoine » - ne sont-ils pas parfois devenus des armes ? FD001382. La France et l’Algérie : leçons d’histoire - ENS Éditions. Texte reference memorial shoah bensoussan.

Entre terre et territoire : enracinement de l'identité palestinienne. L’anthropologie a opéré, ces dernières années, différentes remises en question (autorité du chercheur, écriture, mythe du terrain) qui lui ont permis de s’adapter au contexte actuel et de modifier son approche de l’altérité.

Entre terre et territoire : enracinement de l'identité palestinienne

L’un des changements majeurs a été la prise en compte de processus sociaux et culturels qui émanaient non plus de sociétés sédentaires et localisées – à l’instar des villages étudiés par les auteurs classiques – mais de communautés se (re)constituant dans et par la mobilité. Globalisation oblige, l’anthropologie a, avec raison, mis l’accent sur le mouvement, la circulation (de personnes, d’informations ou d’objets culturels). Cependant, le fait de privilégier, en tant que perspective analytique, le transnationalisme ou, plus généralement, la globalisation, occulte partiellement l’importance du régional dans la structuration des groupes sociaux et dans leurs stratégies de mouvements [Shami 1996 : 4]. Y. Je me souviens de tout [à propos de la vie au village].

Histoire, mémoire et identité nationale. 1L’histoire et la mémoire sont souvent perçues comme des notions interchangeables.

Histoire, mémoire et identité nationale

Pourtant, elles recouvrent des logiques distinctes. La mémoire est en constante évolution. C’est « un phénomène toujours actuel, un lien vécu au présent éternel », incarnant « la vie, toujours portée par des groupes vivants » (Nora, 1997). L’histoire mobilise quant à elle l’analyse critique, tendant à approcher la vérité : elle est, toujours selon Pierre Nora, une « reconstruction problématique et incomplète de ce qui n’est plus ».

Le caractère problématique que peut prendre cette opération de construction intellectuelle trouve une résonance particulière en Allemagne. 2Si la mémoire collective et l’identité nationale allemandes peuvent ainsi paraître problématiques, au sens où se pose la difficulté du retour douloureux sur une tragédie, l’histoire du pays l’est tout autant. 3Le philosophe Jürgen Habermas s’est insurgé contre une telle lecture de l’histoire. Kepinski edite. Mémoire et identité nationale : la « guerre des histoires » en Australie. La Lettonie et l'Europe : identité nationale et mémoire collective. Une mémoire en actes - Presses universitaires du Septentrion.