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Articles sur Wittgenstein

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PhiPhilo: DIRE ET MONTRER : LE "MYSTICISME" DE WITTGENSTEIN. Je me propose, dans cet article, de clarifier la relation que Wittgenstein établit, dès le Tractatus, entre les verbes "dire" et "montrer" et, ce faisant, d'essayer de dissiper la confusion qui, alimentée notamment par un contre-sens total à propos de la formule qui clôt cet ouvrage ("Wovon man nicht sprechen kann, darüber muss man schweigen [à propos de ce dont on ne peut rien dire, il faut se taire]"), a fait attribuer à son auteur un étrange "mysticisme".

PhiPhilo: DIRE ET MONTRER : LE "MYSTICISME" DE WITTGENSTEIN.

Commençons par dire que "le mystique" (das Mystiche) dans la première philosophie de Wittgenstein (et non pas "le mysticisme", mais je développerai infra) est clairement la conséquence de sa conception transcendantale de la logique dans le Tractatus Logico-Philosophicus. "[le Tractatus] consiste en deux parties : l'une est celle qui est présentée ici, l'autre comprend tout ce que je n'ai pas écrit. Et c'est précisément cette seconde partie qui représente l'essentiel. "il n'y a [dans le monde] aucune valeur. Et : Oui mais voilà. Sandra Laugier - Le privé, l'intérieur et l'extérieur. Le statut du privé chez Wittgenstein est plus complexe que ne le donnent à penser un certain nombre d’interprétations classiques de son œuvre.

Sandra Laugier - Le privé, l'intérieur et l'extérieur

On pourrait inscrire, à première vue, une certaine continuité dans l’œuvre de Wittgenstein par la dénonciation du mythe du secret ou du privé : pour reprendre l’expression de son disciple Norman Malcolm, Nothing is hidden – « rien n’est caché ». Cette continuité irait de l’affirmation du Tractatus selon laquelle tout ce qui peut être pensé peut être dit, et clairement (c’est-à-dire logiquement) dit, jusqu’à l’idée, omniprésente dans les Investigations philosophiques, que tout est là, sous nos yeux, dit dans le langage (de tous les jours).

Mais ce fil directeur n’exclut pas des différences, non seulement dans la définition du langage, logique ou ordinaire, auquel on a affaire, mais aussi dans le mode du dire. Tractatus logico-philosophicus « 1. Investigations philosophiques « 1. Wittgenstein et le problème de l’espace visuel – Recension. Roland Favier - Wittgenstein et le langage. Les Apprentis Philosophes - Valence Dans le cycle : "Vous avez un nouveau message" 25 novembre 2010 Wittgenstein & le langage Introduction : 1 : Rapportés à l’acquis principal de la linguistique fondée par Saussure, les propos de Wittgenstein (nom désormais abrégé en W.) sur le langage peuvent sembler empreints de la plus grande confusion.

Roland Favier - Wittgenstein et le langage

Cependant, une fois ce point factuel acquis, il est permis de se demander quel sens on peut donner à une telle carence , en supposant , même si c’est faux parce que trop simple , que W. n’avait qu’à se donner la peine de lire Saussure , dont le Cours fut publiée en 1916, quand il avait déjà 27 ans. En effet, considérée dans la manière où elle se traditionalise depuis Platon, la réponse à cette question directrice ne peut qu’être affirmative .

Articles & Analyses sur Wittgenstein - N. Lygeros. Poincaré wittgensteinien ? Sans vouloir présenter Poincaré comme une sorte de précurseur de Wittgenstein, l'auteur se propose de montrer que la lecture de Wittgenstein peut, dans certains cas, être une propédeutique utile à la lecture de Poincaré.

Poincaré wittgensteinien ?

On pourrait évidemment envisager la conjecture que Wittgenstein aurait pu être influencé par Poincaré dans sa critique de l'infini actuel ou de la théorie des ensembles, par exemple, lorsqu'il refuse dans le Tractatus [4.1273] la définition des nombres à l'aide de la propriété héréditaire. En effet, la définition d'une propriété inductive est imprédicative parce qu'elle a recours, dans le definiens, à une totalité non indépendante du definiendum ce que la rend circulaire. Mais cette connaissance peut être rangée parmi les résultats standard de l'interprétation wittgensteinienne [cf. Glock; 1996, 265 ; Marion 1991, 5]. Les jeux de langage. Wittgenstein Dans leur acception tardive (à partir des Investigations philosophiques), les jeux de langage de Wittgenstein constituent des notions de première importance pour la réflexion sur les signes dans la mesure où ils recouvrent l’entier des pratiques sémiotiques.

Les jeux de langage

Ils sont à concevoir comme les paramètres conceptuels partagés qui permettent le repérage ou la production des signes, ainsi que l’établissement des relations de signification et de représentation. On présente ici trois notions interdépendantes : les jeux de langage (pratiques sémiotiques – qui, malgré le terme « langage », ne se limitent pas au langage verbal), les coups dans les jeux de langage (actions concrètes accomplies au sein d’un jeu de langage donné et matière première de la réflexion sémiotique) et la grammaire des jeux de langage (architecture conceptuelle qui conditionne l’usage des signes). « Commander, et agir d’après des commandements. Décrire un objet d’après son aspect, ou d’après des mesures prises.

La philosophie du langage au XXème siècle. Diego Marconi. Wittgenstein Philosophie analytique. XXe SIÈCLE Logicien autrichien naturalisé britannique.

Wittgenstein Philosophie analytique

Wittgenstein en dialogues. Présentation & sommaire Dossier Automne 2011 Présentation & sommaire Dans le présent dossier, nous avons cherché à dresser un... posté le: 4 décembre 2011 Musil et Wittgenstein rapportés à Kie...

Wittgenstein en dialogues

Cet article est issue d’une communication de l’auteur dans le cadre du colloque international « MUSIL ET... L’intérieur comme enjeu. On peut circonscrire de façon assez précise la période de réception du psychologue Wolfgang Köhler[1] par Wittgenstein : en 1946 débute une phase en quelque sorte intermédiaire entre la première partie des Recherches philosophiques I (achevée autour de 1945) et De la certitude (1949-51), durant laquelle Wittgenstein étudie en particulier les problèmes de la philosophie de la psychologie.

L’intérieur comme enjeu

Des premiers textes de cette époque jusqu’aux Remarques sur les couleurs (1950-51), nous trouvons un nombre étonnant de références et d’allusions à Köhler et à la psychologie de la forme en général.