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Nicolas Carr

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Nicholas Carr. The Economist 2011. Rough Type: Nicholas Carr's Blog. The Big Switch: Rewiring the World, from Edison to Google. Nicholas Carr's The Shallows. «L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» ? (Deuxième partie) Rappel : Le troisième livre de Nicholas Carr, «What the Internet is doing to our brains: the shallows.», s’intéresse aux impacts d’Internet sur le cerveau humain. La première partie de cette analyse a mis en évidence les découvertes récentes des neurosciences sur l’extraordinaire plasticité de notre cerveau.

Cette deuxième partie fait le point sur les liens entre le fonctionnement de notre cerveau et Internet. Hyperliens, multimédia, instantanéité, multitâches, bidirectionnalité... Ce sont, pour Nicholas Carr, les éléments qui différencient le plus Internet de nos «outils de l’esprit» traditionnels. J’ai aussi choisi de mettre en évidence trois thèmes majeurs des «shallows» :- Le bouleversement de notre relation au livre.- Les processus de mémorisation.- Les rôles et la responsabilité de... Hypermédia La numérisation de tous les contenus, textes, images, sons, vidéos a mis fin à la fragmentation historique des médias et de leurs outils de consommation.

Instantanéité Le livre et Internet. «L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» Nicholas Carr vient de publier son troisième livre, au titre inquiétant : «What the Internet is doing to our brains: the shallows.» (Les impacts d’Internet sur nos cerveaux : les bas-fonds.) Ce sera encore un grand succès de librairie, après ses deux ouvrages précédents, «Does IT matters?»

, qui avait secoué la profession informatique et «The big switch», très orienté «Cloud Computing» et dont j’ai déjà parlé dans ce blog. Je viens de terminer la lecture des «Shallows» ; j’ai été passionné, interpellé ! Toute personne qui s’intéresse à l’évolution de l’humanité, qu’elle soit ou non grande utilisatrice d’Internet, le lira avec intérêt, surprise et/ou inquiétude, car il aborde des thèmes majeurs et... troublants. J’aurais aussi aimé pouvoir vous dire qu’il est possible de le lire en français. Je vous en conseille vivement la lecture cet été ; il ne vous laissera pas indifférent ! Tout le contraire de ce blog ! Résumé, pour un «homo interneticus» Quelques exemples En 6 heures ! Nicolas Carr : “Est-ce que Google nous rend idiot ?” En introduction à un dossier à paraître sur le papier contre l’électronique, il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?

, l’article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic, et dont la traduction, réalisée par Penguin, Olivier et Don Rico, a été postée sur le FramaBlog en décembre. Dans cet article, Nicolas Carr (blog), l’auteur de Big Switch et de Does IT matter ? , que l’on qualifie de Cassandre des nouvelles technologies, parce qu’il a souvent contribué à un discours critique sur leur impact, part d’un constat personnel sur l’impact qu’à l’internet sur sa capacité de concentration pour nous inviter à réfléchir à l’influence des technologies sur notre manière de penser et de percevoir le monde. Rien de moins. « Dave, arrête. Arrête, s’il te plaît. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Je ne suis pas le seul. Les anecdotes par elles-mêmes ne prouvent pas grand chose.

Où cela s’arrêtera-t-il ? Nicolas Carr. Notre culture numérique transforme-t-elle notre intelligence. Et si le rêve transhumaniste, de pouvoir télécharger (“uploader“) son cerveau sur des machines était déjà en passe d’être réalisé ? C’est l’idée que soulève Clive Thompson dans Wired. Thompson fonde sa réflexion sur une étude publiée durant l’été par le neuroscientifique britannique Ian Robertson, qui montrait que les plus jeunes de nos contemporains étaient moins capables que les plus âgés de se souvenir d’un numéro de téléphone ou d’une date de naissance. La raison invoquée : la technologie et nos outils qui déportent les choses les moins importantes dont nous ayons à nous souvenir dans des mémoires numériques externes. “Sans le remarquer, nous externalisons d’importantes fonctions cérébrales périphériques à l’électronique qui nous entoure.” L’éditorialiste David Brooks, pour le New York Times, se fait la même remarque… depuis qu’il a acheté un navigateur GPS pour sa voiture.

“Suis-je pourtant en train de perdre mon individualité ?” Hubert Guillaud.