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Jacques Sapir - économiste EHESS

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Zone euro : le déni des réalités se paye au prix fort, par Jacques Sapir. « La crise terminale de la zone Euro, que j’avais annoncée pour la période courant de la fin de l’année 2010 à l’hiver 2011-2012, prend forme sous nos yeux avec l’inéluctabilité implacable des grands désastres trop longtemps niés. Les partis dominants du système politique français doivent aujourd’hui affronter une réalité qu’ils ont constamment et systématiquement refusée de prendre en compte et même de reconnaître. » Par Jacques Sapir, 12 mai 2011 Les faits.

Il est clair en ce début de mai 2011 qu’un certain nombre de pays sont d’ores et déjà dans l’incapacité de respecter les contraintes imposées. Il en est ainsi de la Grèce, du Portugal et probablement de l’Irlande. Le Portugal, quoi que dans un état moins immédiatement désespéré, devra lui aussi se résoudre au couple défaut et dévaluation, et pour cela sortir de la zone Euro. Les effets de contagion de ce scénario sur un pays comme l’Irlande peuvent être facilement imaginés. Mais, plus grave se prépare. Jacques Sapir, une alternative à la globalisation marchande et financière. ( Seuil.com - cc ) C’est le cœur du nouveau livre de Jacques Sapir : produire une analyse critique systémique de la mondialisation, recoupant commerce, monnaie et finance, afin de proposer une alternative complète.

Jacques Sapir, une alternative à la globalisation marchande et financière

Les ravages de la globalisation marchande L’économiste commence par une analyse des limites de la libéralisation commerciale. Il tord le cou à plusieurs mythes, soulignant que « c’est au contraire la croissance dans les principaux pays qui tire le commerce », comme l’a montré a contrario 2009. Il note aussi qu’il y a beaucoup d’effets d’optique, entre la montée considérable du prix des matières premières, ou la spécialisation qui fait progresser commerce et PIB sans forcément faire progresser le bien-être.En évoquant les pays asiatiques, il souligne que « la globalisation marchande ne donne des résultats que dans la mesure où l’on ne joue pas son jeu mais où d’autres acceptent de le jouer ».

Du même auteur. Jacques Sapir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacques Sapir

Pour les articles homonymes, voir Sapir. Jacques Sapir Jacques Sapir (né le 24 mars 1954[1] à Puteaux en France) est un économiste français. Il a enseigné à l'université de Paris-X Nanterre, puis il est devenu directeur d'études à l'EHESS en 1996, après y être entré comme maître de conférences en 1990. Il dirige depuis 1996 le Centre d'études des modes d'industrialisation (CEMI-EHESS) ; il a été le responsable de la formation doctorale « Recherches comparatives sur le développement » de 1996 à 2006. Il a pris publiquement position pour la « démondialisation ». Biographie[modifier | modifier le code] Il est le fils de Marie-Thérèse Roubaud et du psychanalyste Michel Sapir.

Études[modifier | modifier le code] Jacques Sapir est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1976. En 1980, il soutient une thèse de doctorat de 3e cycle à l'EHESS sous la direction de Charles Bettelheim[4]. Carrière[modifier | modifier le code]