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Dominique Bourg

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Promouvoir l'innovation high et low-tech. Promouvoir l'innovation high et low-tech. « Choisir entre la décroissance et le clash » (Dominique Bourg) Crédits photo : dr L'humanité peut-elle attendre face à la multitude de risques qui pèsent sur son avenir ? Nous avons d'ores et déjà trop attendu en laissant passer des fenêtres d'opportunité. Le sommet de Copenhague nous a donné une chance de contraindre l'humanité à émettre moins de gaz à effet de serre. Si nous avions accepté de réviser nos modes de vie, les émissions mondiales auraient pu être réduites chaque année de 3 %, ce qui nous aurait fourni 3 chances sur 4 de contenir la hausse de la température moyenne du globe en deçà de à 2 °C à la fin du siècle.

Plus nous repoussons l'échéance d'un accord, plus l'effort demandé sera impossible à tenir. Quelle forme de développement préconisez-vous ? Tel qu'il est conçu, comme une augmentation constante des flux de matières et d'énergie, le développement a conduit l'humanité à une situation dramatique, alors qu'il ne profite globalement qu'à 1 milliard d'êtres humains sur 7. J'en doute. « Choisir entre la décroissance et le clash » (Dominique Bourg) Dominique Bourg : «La croissance verte: une connerie monumentale !»

Microferme - Maxime de Rostolan

Dominique Bourg : Enjeux environnementaux globaux, l'impuissance de nos institutions -13.06.2012.mp4. Interview de Dominique-Bourg sur la 6e Republique Ecologique. L'inquiétude écologique - Idées. Pour une démocratie écologique. Photo : Puits près de Khudiala, Rajasthan, Inde © Film “HOME” – une coproduction ELZEVIR FILMS / EUROPACORP Nous partirons d’une hypothèse acquise pour les environnementalistes, mais dont la réception est mitigée dès qu’on sort d’un cercle restreint, soit pour des raisons d’ignorance, soit au nom d’une autre posture. Quelle que puisse être l’issue de la crise financière et économique actuelle, le monde où nous entrons sera profondément différent de celui que nous quittons. L’expression « inversion des raretés », parfois évoquée, caractérise assez bien le monde qui vient. À une population mondiale massive, quasiment 7 milliards et 9 au milieu du siècle, dotée d’un pouvoir d’achat et de capacités technologiques croissants, s’opposera une planète exsangue.

Il est probable que nous ne parviendrons jamais à extraire plus de 100 millions de barils de pétrole par jour alors que l’Agence internationale de l’énergie estime à 120 millions la production nécessaire en 2020. Qu’en est-il du futur ? L'information disparaît au profit du spectacle, qui tue la politique. Soyons clair dès le départ, il s’agit d’un livre important. Le débat qu’il ouvre est à terme un débat nécessaire, même pour ceux qui comme moi n’en partagent pas toutes les conclusions. Michel Rocard en février 2011 (JS Evrard/Sipa) Cela découle d’abord de l’accablante véracité de diagnostic initiale sur le délabrement de nos institutions. Il me faut donc dire pour commencer mon accord absolu sur l’état des lieux qui clôt l’introduction. Cet état des lieux, valant en gros pour l’ensemble des démocraties développées, est tragiquement convaincant. Les menaces qui nous guettent Comment d’abord ne pas saluer le remarquable premier chapitre et son "bilan planétaire dramatique".

Comment cacher cependant que je me suis un peu amusé de la contradiction partielle qu’il y a entre ce qui est dit là de la démocratie représentative et ce qui en est dit au second chapitre… Moins d’emphase aurait peut-être alors permis moins de suggestions aventurées dans ce second chapitre. Le statut de l’élu ? Entretiens avec D. Bourg : Nos démocraties doivent évoluer pour prendre en compte le long terme.

Dominique Bourg : « Un système qui ne peut répondre au défi environnemental » Pour une démocratie écologique.pdf - La vie des idées.org. Changer nos modes de vie, tout un programme. L’amenuisement des ressources planétaires est désormais avéré. La plupart des pays, essentiellement les pays industrialisés, « sur-vivent » en consommant à outrance, tandis que les pays les plus pauvres pâtissent de l’inconscience des plus riches. Il faut « changer nos modes de vie », tel est l’impératif rappelé par Dominique Bourg. Il ouvre ici quelques pistes pour réaliser ce changement dans notre vie de tous les jours.

Changer nos modes de vie : programme concret ou slogan ? Dominique Bourg–Ce n’est pas un slogan. Cela pourrait être un programme. Mais nous en sommes encore loin : il faut faire en sorte qu’il le devienne. On a franchi une limite dans l’utilisation des ressources de la planète, qui nous semblaient infinies (climat, biodiversité, eau, ….). Nous assistons à une succession de crises qui montrent que ce contre quoi on nous avait mis en garde finit par arriver. Pour l’alimentation, le problème est le même. Dominique Bourg–La seule limite est l’imagination.