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Economie / Concentration de richesses

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Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur, les inégalités, je vous propose aujourd’hui la traduction de cet article de Stewart Lansley du 19 mars 2012, traduit pour www.les-crises.fr par Valérie Courteau, que je remercie.Stewart Lansley est chercheur à l’Université de Bristol et auteur de «The Cost of Inequality : Why Economic Equality is Essential for Recovery », Gibson Square, 2012. Au cours des trente dernières années, une part croissante du gâteau économique mondial a été « colonisée » par les pays riches. C’est cette concentration de revenus qui est la véritable cause de la crise actuelle. Elle a créé les conditions du krach de 2008 et maintenant nous conduit dans une ère de crise quasi-permanente.

L’orthodoxie économique des 30 dernières années tient qu’une dose sévère d’inégalité amène les économies à la pleine croissance de façon plus efficace et plus rapide. Depuis les trente dernières années, nous avons exploité un modèle économique défectueux. Stewart Lansley. A 75 % les riches partiront ? Mais qu’ils partent donc, ils ne nous manqueront pas. Ils sont très remplaçables, leur fortune est inutile à l’économie, et elle est un trouble à l’ordre public. Ah oui : en partant, qu’ils n’oublient pas de déposer leur passeport à la porte. Avant de la prendre. Les faux-semblants de la gauche serpillière Il y a suffisamment de raisons d’être affligé de la campagne du candidat « socialiste » — qui ne trouve mot à redire au traité MES [1] institutionnalisant les principes de l’« ajustement structurel », promet de renégocier le TSCG [2] avec la franchise d’un trafiquant de voitures d’occasion, fait des moulinets contre la finance avant de se rendre à Londres jurer l’innocuité de ses intentions réelles — il y a, donc, suffisamment de raisons d’affliction pour ne pas noter le moindre tressaillement du gauchomètre, dont tous les tracés étaient restés jusqu’ici absolument plats.

Les « impossibilités » du mauvais vouloir À négligeable, négligeable et demi... Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Dans cette très intéressante interview, traduite pour nous par Valérie Courteau, l’économiste senior au FMI Michael Kumhof revient sur le lien entre la crise et les inégalités. En annexe, j’ai repris 2 de ses articles. “Sauf à réduire les disparités de revenus, l’effondrement financier à venir est inévitable, affirme l’économiste Michael Kumhof. Une conclusion surprenante venant d’un chercheur senior au FMI. En interview, il affirme que l’égalité est la meilleure recette contre la crise.”

Les packages de sauvetage du FMI sont généralement associés à des “ajustements structurels”, à la privatisation et à la libéralisation. Kumhof considère que la cause principale de la crise financière en 2008 et la crise de la dette en 2011 est l’accroissement des inégalités, en particulier aux États-Unis. Dans un article coécrit avec Romain Rancière en 2010, Kumhof fait valoir que l’augmentation des écarts de revenus a conduit à une augmentation des ratios d’endettement des ménages. MK: Non MK: Oui. et : LE MONDE-ÉCONOMIE, La machine à concentrer la richesse, lundi 6 – mardi 7 février 2012. La machine à concentrer la richesse Dans une allocution prononcée le 12 janvier, Alan B. Krueger, président du Conseil des conseillers économiques du président Obama, a examiné « La montée et les conséquences de l’inégalité aux États-Unis ». Alors que de 1947 à 1979, les revenus de l’ensemble de la population américaine croissent annuellement d’un peu plus de 2%, toutes catégories économiques confondues, sur la période qui s’étend ensuite de 1979 à 2010, les 20% les plus riches voient leurs revenus bruts augmenter de 1,2% par an, alors que, parallèlement, ceux des 20% les plus pauvres baissent eux de 0,4%.

Les cadeaux fiscaux consentis par les deux administrations Bush aux ménages les plus fortunés viennent encore renforcer la tendance : si dans l’ensemble, les 20% les moins riches voient leurs revenus après impôts augmenter de 18% sur la période 1979-2007, ceux du 1% le plus fortuné, grimpent pendant ce temps-là de 278%.

À quoi attribuer le creusement des écarts ? Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Je le reposte, terminant la série dans les prochains jours… Après ce long détour outre-Atlantique, nous conclurons cette analyse des inégalités par la France, en reprenant la même trame d’analyse que pour les États-Unis, afin de faciliter les comparaisons. Il convient également de souligner la pauvreté des informations fournies par l’administration fiscale et l’INSEE sur les hauts revenus (et les revenus en général), et a contrario la richesse du travail mené par Thomas Piketty et Camille Landais dans l’analyse des inégalités.

Analysons aujourd’hui l’indice de Gini, qui est un excellent indicateur des inégalités de revenus, et qui a été présenté dans ce billet : Les informations sur l’indice de Gini en France sont lapidaires. Des bribes disponibles, nous avons estimé son évolution sur le graphique précédent. Ceci s’observe sur les graphes suivants présentant les niveaux de vie. Lecture : 10 % des français ont un niveau de vie de moins de 10 012 € par an, avec une moyenne de 7 698 €. Www.voxeu.org/sites/default/files/file/DP8513.pdf.