Une hiérarchie allégée pour plus de liberté et de performance. Un " saut en parachute ".
C'est ainsi que Jérome Jambut décrit le changement organisationnel initié par Chronoflex le 7 janvier 2012. Le dg de cette PME nantaise de 210 salariés, spécialisée dans le dépannage hydraulique, et son p-dg Alexandre Gérard, avaient ce week-end là réuni l'ensemble des collaborateurs à Angers. Objectif : les inviter à réfléchir sur la réorganisation de leur réseau. " Nous sommes passés d'un 'porte avion' de quatre régions, à de multiples 'speedboats' répartis sur 13 régions ", raconte Jérome Jambut. Pour mener cette nouvelle " flotte ", les salariés élisent des " capitaines ", comme eux techniciens de terrain. En quelques heures, les collaborateurs de Chronoflex avaient élaboré un système favorisant leur autonomie.
Quand le Made in France devient possible. 'idée est venue des ouvriers eux-mêmes.
À force de voir arriver de lourds conteneurs de portillons de fond de jardin en provenance de Chine, cinq salariés de l'entreprise Lippi ont demandé à la direction si les produire à Mouthiers-sur-Boëme n'était finalement pas possible. Direction, qui déjà échaudée par le piratage de leur portillon dans l'Empire du milieu, a réfléchi à l'idée et a finalement lancé le prototypage. Seule condition dans le cahier des charges : que le prix ne change pas. Après la mise au point de dix prototypes, la production devrait commencer très rapidement. « Le challenge nous a intéressés. Même prix, meilleure qualité Les prix en magasins, seront, eux, inchangés. Lippi: comment une PME crée sa « war room » de veille économique. Il règne comme une ambiance de préparation d’assaut aérien. Il ne manque que la grande carte d’état-major punaisée sur une table de banquet et des opératrices en uniforme qui décodent les messages cryptés.
La description est un brin exagérée. Mais il s’agit bien d’une « war room » de veille économique, comme l’explique Jean-Michel Billaut (JMB) sur son blog. Celle-ci est installée dans les locaux de Lippi, une PME de 350 personnes, implantée à Mouthiers sur Boëme, dans la verdure charentaise. Devant l’un des sept ordinateurs branchés (rien à voir avec la photo d’illustration de ce billet, précision), une employée, généralement occupée à formuler les devis, repère le nom des responsables des achats de toutes les gares de France.
Vous Julien et Frédéric Lippi ? Des entrepreneurs 2.0.. Impressionnante initiative que celle prise par la société Lippi...
En effet cette société métallurgique, implantée en Poitou Charentes (à Mouthiers sur Boëme), fabrique du grillage et des clôtures. Après de grandes discussions avec Francis Senceber (voir post précédent ici) , elle a décidé d'implanter une webschool de type "sencebérienne" à l'intérieur de l'entreprise. Pourquoi ? Comment ? Tous les collaborateurs (ouvriers, commerciaux, personnels administratifs) peuvent-ils y accéder ? Interview de Frédéric Lippi RCF Accords partie2. RCF Accords Interview de Frédéric Lippi part1. Le prix RMC des entreprises qui se bougent pour la société Lippi.
{*style:<a href='javascript:void(0);'>*} 1 / 2 Grand moment pour la société Lippi, installée à Mouthiers, lundi soir au Théâtre Marigny à Paris.
Elle a reçu des mains des journalistes de la radio jean-Jacques Bourdin et Stéphanie de Muru le Trophée PME Bougeons-nous de l’entreprise familiale. Elle fait partie des cinq entreprises françaises, sur 700 candidates, récompensées pour leur dynamisme et leur détermination. En finale, elle a notamment devancé le célèbre pâté Henaff. Lippi est spécialisée dans la clôture, le grillage et le portail métallique. Le jury de RMC a également été séduit par la modernité du management: "Tous les salariés, du soudeur à la secrétaire, sont formés aux nouvelles technologies. Créatrice d’emploi avec deux cent cinquante salariés, l’entreprise s’est fortement développée sur le marché international qui représente aujourd’hui 30% de son chiffre d’affaires. Et si on partageait le pouvoir dans l'entreprise? Des dîners entre copains jusqu'aux débats les plus prestigieux, comme ce week-end à la Cité de la Réussite à Paris, en passant par des notes de conjonctures sociale et autres sondages, le constat est identique: ça ne peut plus continuer comme ça!
Qu'est-ce qui ne peut plus continuer? Le manque d'autonomie, de dialogue, de partage, de responsabilités en un mot de "liberté" dont souffrent les salariés aujourd'hui. "Dans un groupe où la structure n'est pas toute puissante, il est possible d'accorder une plus large place au partage d'expérience et à l'échange. On manage alors autre chose que du temps de travail. Les entreprises les plus innovantes sont celles qui incitent leurs acteurs, à tous les niveaux à échanger et à s'écouter mutuellement. Considérer les salariés comme des adultes responsables Lâcher la bride Entré chez Favi en 1971, Zobrist constate qu'il n'y a "pas de performance sans bonheur", et "pas de bonheur sans responsabilité". "Lâcher prise"? La nuance est bien là. Trophée «Bougeons-nous» de RMC.