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Organiser des événements scientifiques

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Préparer son premier colloque : financement, intervention orale, publication des actes. Cet article est la première partie d’un diptyque consacré aux questions afférentes à l’intervention du doctorant dans un colloque, une journée d’étude ou un séminaire. Il s’adresse tout particulièrement aux doctorants qui n’ont pas encore participé à ce genres de rencontres et qui s’interrogent à juste titre sur les démarches à suivre afin de garantir l’organisation la plus efficace possible. Nous aborderons ici les modalités pratiques propres à l’élaboration de tels projets : financement, gestion du temps. Le second volet, qui fera l’objet d’un autre papier, concernera davantage le choix des colloques, de leur fréquence au cours du doctorat et les compétences requises pour répondre à des appels à contribution.

Le financement d’un colloque : déplacement, hébergement, restauration. Ces informations acquises, il est judicieux de mener son enquête sur les frais pris en charge par l’université hôte. L’élaboration d’une communication : gestion du temps de préparation et de parole. Créer, faire marcher et clore un laboratoire junior. Vous êtes masterant ou doctorant ? Vous désirez apprendre les arcanes de la gestion d’un laboratoire, les joies de l’organisation de colloques et de journées d’études, les délices de l’édition d’actes ? L’ENS de Lyon peut vous aider à mettre un (petit) pied dans le monde de la recherche grâce au système (existant depuis 2004) des laboratoires juniors, qui ont pour but d’initier de jeunes chercheurs à leurs futures activités, par une immersion pratique, portant sur un projet de leur initiative.

C’est d’ailleurs en tant que membre d’un de ces laboratoires (laboratoire ERAMA (Expressions et Représentations de l’Autorité dans les Mondes Anciens) tout neuf, puisqu’il a débuté ses activités en septembre 2012 (mais voilà en fait plus d’un an que nous travaillons à ce projet), que je désire donner à mes camarades jeunes chercheurs quelques informations pratiques sur la création de tels laboratoires. Sur ce, un développement, en trois parties, comme il se doit… Conseils à un jeune organisateur de journées d’étude. À Dominique Lahary, bien sûr. La journée d’étude est une invention récente. Avant, on faisait des colloques, des congrès, des conférences, qui, eux aussi, duraient des journées, mais on ne prenait pas la peine de le dire (ça allait de soi). L’époque est à la litote, à la redondance, voire à l’oxymore (j’y viens), donc, désormais, on organise des journées d’étude qui, pour certaines d’entre elles, ne durent que quelques heures – mais personne n’a jamais entendu parler de demi-journée d’étude, il est vrai que ça sonne bizarre.

C’est quoi, une journée d’étude ? Alors, c’est quoi une journée d’étude ? La principale caractéristique d’une journée d’étude, c’est que l’on y fait tout, et parfois n’importe quoi, sauf étudier. La journée d’étude est à mi-chemin entre la formation et l’information, entre le cours et le happening. C’est comment, une journée d’étude ? Trois ingrédients sont indispensables : Une présentation magistrale. Surtout, M. Le « je serai trop court » L’officiel Le désinvolte.