background preloader

Crises et mutations : la cage ou la brèche ?

Facebook Twitter

Démocratie liquide : la révolution dont la France a besoin. Pour sortir de la crise, c'est l'humanité qui doit changer. Peut-on changer ce monde ? (flickr/JD Hancock/cc) Nous sommes un certain nombre à penser que les valeurs fondatrices de nos civilisations sont cycliquement remises en cause. Changer le monde Nous savons que les idéaux qui accompagnent les grandes épopées humaines ont besoin de se renouveler pour s’adapter à l’esprit des Temps et aux besoins des générations qui se succèdent sur la Terre. L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s’ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d’un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l’accomplissement du fruit ?

"… L’éventualité d’une telle transformation constitue l’essentiel du message des enseignements des grands sages de l’histoire humaine : Bouddha, Jésus et d’autres figures emblématiques sont les premières fleurs de l’humanité. Nous sommes une "grande minorité" à le croire et à le démontrer. Co-signataires :

Du danger de vivre à l'écart des réseaux sociaux. "Si vous vous ne vous souciez pas des réseaux, les réseaux se soucieront de vous". Plus de dix ans après la publication de "La Galaxie Internet", les propos du professeur de sociologie Manuel Castells sur l'impact des nouvelles technologies n'ont pas pris une ride. En quelques années, le web a bouleversé les relations sociales entre individus et dans le monde du travail. A tel point que les plus réticents aux réseaux sociaux et à internet risquent de rapidement rester sur le bord de la route.

"Dans la Silicon Valley aujourd'hui, quand une personne cherche un emploi, elle envoie son compte Twitter. Les entreprises ne demandent plus de CV papier", confie ainsi Frédéric Tardy, responsable de l'Atelier BNP Paribas à San Francisco et co-auteur avec les journalistes Jean Rognetta et Julie Jammot du livre "La République des réseaux" (Fayard), sorti en septembre dernier. Progressivement, l'identité numérique prend une place prépondérante pour les recruteurs.

La fin des anciens de l'ENA ? Le siècle de la troisième révolution industrielle. (Article destiné au numéro 52 de la revue Questions internationales publiée par la Documentation française, novembre 2011). Version pdf Lorsqu'une société passe d'un système technique à l'autre (Gille, [1]) son rapport à la nature change : elle découvre de nouvelles possibilités, elle rencontre aussi de nouveaux dangers. Des phénomènes d'émergence s'enchaînent en cascade : au plan technique dans les équipements, au plan économique dans les marchés et les organisations, au plan sociologique dans les rapports entre classes sociales et entre personnes.

La modification des conditions de l'action contraint les institutions à faire parmi leurs traditions, habitudes et valeurs un tri qui ne va pas sans délai ni conflits : les émergences se chevauchent alors dans un désordre qui confine parfois à l'absurde. Placer dans une perspective historique l'informatisation et ce que l'on appelle « le numérique » aide à interpréter ce qui se passe aujourd'hui (Volle, [2]). 1) Naissance de l'entreprise moderne. Les associations entre mutations et crise économique - Etat des difficultés. Les associations ont principalement pointé les difficultés tenant à la raréfaction de leurs ressources, soulignant l’impact de la baisse des subventions publiques et la généralisation des appels d’offres. Cette rareté des ressources complique la maîtrise de la gestion, rendant les problèmes de trésorerie plus importants et plus récurrents. Ce constat ne m’a pas surpris. En ma qualité de professionnel du chiffre, fortement impliqué sur ce secteur d’activité, je retrouve effectivement l’ensemble de ces difficultés sur le terrain.

Les problèmes de trésorerie ou de fonds de roulement évoqués se recoupent avec une augmentation des états de cessation de paiement et des procédures d’alerte mises en œuvre ces derniers mois. Les états financiers traduisent dorénavant, et bien plus qu’il y a six ans, une véritable diminution des concours financiers publics. Pourtant, il ne faut pas céder au climat de pessimisme que je sens poindre dans le secteur associatif. Transferts de pouvoirs. Comme l’imprimerie, Internet est une technologie subversive. Les Mayas avaient donc raison ! 2012 marque la fin d’un cycle et la disparition progressive d’un monde. Car « le basculement de pouvoirs le plus important à l’œuvre actuellement ne se passe pas entre l’Occident et l’Asie, les Etats-Unis et la Chine, le Nord et le Sud, la Droite et la Gauche, mais entre les institutions et les individus, grâce au numérique »[1]. Avoir –enfin- le choix, pouvoir tout connaître –ou presque—du monde, pouvoir s’exprimer, innover, créer, échanger d’un bout de la planète à l’autre, s’organiser, sans passer par les intermédiaires traditionnels, actionne la révolution en marche.

Et Internet, réseau invisible du partage, en est l’infrastructure, innervant toute la société, touchant toutes les activités humaines, transformant tout ou presque, alors que la plupart des institutions, aux faibles capacités d’adaptation, ne sont pas prêtes à cette prise de contrôle par les citoyens et les consommateurs. "La coopération porte en elle les gènes d’une réelle alternative" Pourquoi il est difficile de voir les innovations monétaires émerger. Assez souvent, je me pose la question: avec toute la stupidité du modèle en place, pourquoi est-ce que cette idée de recréer et gérer son propre système monétaire n’a pas encore pris plus d’ampleur?

Individualité – confort Nous avons bien appris à nous regarder et nous occuper de nous. Mon frigidaire, mon canapé, ma télé et mon boulot, le monde extérieur, je m’en claque. Nous avons trimé pour en arriver là, alors on va pas en plus se casser le cul à réfléchir à des solutions qui vont améliorer l’état de la planète. Nous connaissons ces résistances, la fin d’une époque du self ego, de la consommation délirante et du matérialisme acharné.

Le système financier est troué de partout, les banquiers nous enflent à chaque minute, le forex joue au casino, les intérêts sont l’équivalent de l’esclavage des noirs, mais nous continuons de tourner en rond dans notre manège quotidien. En Argentine Crise —– Chaos ——- Troc pour cette crise espérons que nous arrivions à faire Confiance. Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative. Geneviève Ancel, Carine Dartiguepeyrou, Jean-claude Devèze, Jean-Baptiste de Foucauld, Georges Hervouët, Jacqueline Louiche, Patrick Viveret, porte-paroles du Pacte civique., le 11/10/2012 Contribution du Pacte civique* aux travaux de la Commission présidée par M.

Lionel Jospin Nous sommes frappés par le décalage entre les objectifs assignés à la « commission de rénovation et de déontologie de la vie publique », conforme au souci du Président de la République de « donner un nouvel élan à la démocratie », et le caractère des questions qui lui sont posées, celles-ci se limitant à l’amélioration des dispositifs normatifs actuels. Nous ne contestons pas l’importance des conditions dans lesquelles se déroulent les élections présidentielles et législatives, ni les problèmes liés aux conflits d’intérêts et aux cumuls des mandats. 1 La mutation démocratique, priorité pour répondre aux défis actuels 2 La nécessaire promotion de l’éthique du débat * Serge Soudoplatoff: ”Internet, c’est assez rigolo” » Article » OWNI, Digital Journalism. Dans une longue interview, Serge Soudoplatoff refait avec nous l'histoire de l'Internet.

Attention, phrases chocs et matières à réflexion à haut débit. Depuis plus d’un quart de siècle, soit à peu près l’âge moyen de l’équipe éditoriale d’OWNI, Serge Soudoplatoff se consacre à Internet avec un amour débordant. Il le dit clairement sur son blog, avec l’enthousiasme franc, presque naïf, d’un early-adopter jamais déçu (?) : La rupture Internet, sous-titré “la passion de Serge Soudoplatoff pour Internet“. Après un passage à l’Institut Géographique National (IGN), il devient directeur du centre de recherche en informatique chez Cap Gemini Innovation puis entre à la direction de l’innovation de France Telecom. Bref, un ponte cool, du genre à ponctuer ses mails par un smiley. OWNI: Au moment où vous découvrez Internet, on vous prend pour un fou ?

Serge Soudoplatoff: Fou, je ne dirais pas, les gens avaient plutôt l’impression que l’on se faisait plaisir. Sans le venture-capital. Oui évidemment.