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(R)évolution de la langue grâce au code et au clavier

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(R)évolution de la langue grâce au clavier:l’hybridation des cod. Le jargon geek et le langage de la génération lol se diffusent à une vitesse exponentielle. Petit point sur les nouvelles formes créatives et culturellement hybrides d'écriture et d'expression. Un jour on reçoit un courrier électronique, que l’on appelle courriel, e-mail voire mail par paresse. Il semble rédigé dans une novlangue étrange. Et plutôt que de sauter au plafond d’étonnement, d’appeler l’Académie Française pour outrage ou encore de filer vers la Bibliothèque Nationale pour compulser dictionnaires et ouvrages de sémiologie, ma réaction fut différente et enthousiaste.

Il est effectivement temps de faire un petit point sur les nouvelles formes créatives et culturellement hybrides d’écriture et d’expression. Voici le contenu : De : Nicolas Voisin A : [Enikao] & Alphoenix Copie : Media Hacker une bit.ly sur la bouche (test Monoyer adapté : parlez-vous le geek ?) Etonnante missive numérique de prime abord pour qui serait étranger aux codes d’Internet… mais qui m’a réjouit. Arrête, ou je te désamifie ! Comment traduire le verbe anglais «to unfriend», désigné «mot de l'année 2009» par le New Oxford American Dictionary ? Désamitier ? Désamir ? Désamifier ? Essayons. Désamifier : retirer quelqu'un de sa liste d'amis sur LiveJournal, Myspace, Facebook ou d'autres réseaux sociaux. Exemple 1 : «Tu te rends compte qu'Amy m'a désamifié juste parce que je sors avec Chris ? Exemple 2 : «Ouais, donc j'ai dû désamifier Charlie. Mouais. Mais là où les internautes hexagonaux s'encombrent de périphrases, les anglophones néologisent à tout va pour désigner les nouveaux usages et comportements apparus sur le web.

Christine Lindberg, lexicographe du dictionnaire Oxford, explique très sérieusement que le mot «bénéficie à la fois d'un emploi courant dans le contexte des réseaux sociaux et d'un potentiel de longévité» , à la manière de son prédécesseur podcast (2005). Lire les réactions à cet article. Camille GÉVAUDAN. Twitter : le hiératique contre le hiérarchique. Le monde comme il Twitte.J'utilise Twitter depuis quelques mois. Je n'ai encore pas publié de billet au sujet de ce "nouveau" moyen de communication "temps réel", mais la blogosphère regorge d'analyses sur le phénomène emblématique de la statusphère. Comme pour la dernière "killer-app" rapidement érigée en phénomène de société (il s'agissait de Facebook), on spécule aujourd'hui autour de Twitter, tantôt annoncé comme "révolutionnant l'information", tantôt devant être racheté par Facebook ou Google, tantôt nouveau héraut de la figure du pro-am.

Par ailleurs, aujourd'hui tout le monde est "sur" Twitter : des ministères, des administrations des politiques, des universités, des profs (les "tweeatchers"), des étudiants, des journaux, des journalistes ... (sur la dimension académique de Twitter, voir la diapo 39 de mon intervention aux RPIST).Twitt à Saint-Tropez.Le monde se twiterrise et Le Monde rend compte de la twitterisation du monde. Des hiéroglyphes au hiératique. Sa simplicité. Les mèmes : quand l'esprit potache règne sur le web - Nouvelles. Vidéos de la semaine : Hitler, Hitler, Hitler, Hitler, Hitler et. Vous êtes forcément tombé un jour ou l’autre sur une vidéo parodique mettant en scène une colère d’Hitler dans La Chute d’Olivier Hirschbiegel, (excellent) film sorti en 2004 qui raconte les derniers jours du dictateur avec Bruno Ganz (impressionnant) dans le rôle principal.

Dans la séquence originale, qui se situe à 1/3 du film, Hitler apprend que le général Steiner a refusé de mener une contre-offensive contre l’armée rouge, pique une colère contre la nullité de ses généraux, s’estime trahi, déclare la guerre perdue et conclut en disant qu’il préfère se tirer une balle dans la tête que d’abandonner Berlin. Séquence historique connue si j’en crois la biographie de Felix Steiner. Un exemple de parodie où Hitler apprend qu’il n’aura pas son iPhone 3GS : [Youtube id= La nouveauté n’est évidemment pas l’idée de détourner une vidéo (la télévision fait ça depuis longtemps, le web le fait dans tous les sens, je ne parle même pas de Mozinor). Hitler / Hortefeux : A la découverte de Captain Obvious et des Masters of the Obvious. Si vous êtes un habitué des forums sur l'intraweb vous avez probablement dû déjà croisé une fois un "CAPTAIN OBVIOUS" voir, pour les plus chanceux, un "MASTER OF THE OBVIOUS" (la chaaaaance !)

, et avec un peu de chance vous n'avez pas bien compris ce que ça venait faire là ou alors vous ne savez pas comment on fait pour l'invoquer avec classe et subtilité ! Et bien vous tombez drôlement bien (bravo, quand je tombe perso j'agite inutilement les bras pour tenter de me rattraper ça ressemble à rien) car voici un dossier top moumoute pour tout savoir sur ce truc naze que seul internet peut générer, hop c'est parti, pensez à prendre des notes (ou pas) !! On va commencer avec les grosses banalités, "Captain of Obvious" ca signifie "Capitaine Evidence" et "Master of the Obvious" c'est "Maitre de l'évidence" en Français qui sent bon la France du dedans de la bouche (eh oui, tout le monde ne parle pas anglais, je le rappelle pour ceux qui se croient malin en balancant des "Hein ??

Non non !! Le Dictionnaire du Futur - Les mots de demain et après-demain. Les textes barrés sont schizophrènes « [ Blok Not ] _.oO Kronik| Les blogs sont plein d’habitudes, de règles tacites, on pourrait même parler de traditions bien que la pratique n’ait rien d’ancestrale. Ainsi, dans les commentaires il est de bon ton de préciser à qui l’on parle et l’on indique sougent cela par : @ Pseudonyme. Exception notable (mais probablement pas la seule) : Aliocha répond en gras juste sous le commentaire, ce qui recrée un rapport individuel entre l’auteur et les commentateurs (discussion bilatérale) alors qu’habituellement les commentaires sont une discussion qui peut être multipartite.

Toutes ces façons de faire tiennent en même temps de la netiquette, cet ensemble de règles de bonne conduite qui ressemble à une étiquette du web, et de pratiques qui facilitent la lecture. Il est une pratique qui pourtant n’est pas tout à fait claire et dont l’usage dépend du choix de chacun : le texte barré. Ces usages se sont répandus pour apporter à l’écrit les nuances que l’on entend dans l’intonation à l’oral. Like this: J'aime chargement… Mémoscopie: :-) - Suivez le geek. :-) :-( ;-) :-/ m(_ _)m Après le "Do not want" de Darth Vader, le "Flying Spaghetti Monster" et "Captain Obvious", quatrième billet de notre série sur les mèmes qui s'ébattent en liberté sur le web.

Cette semaine, un vénérable ancêtre.Nom: :-), smiley ou émoticône Genre : convention typographique et esperanto virtuel Date et lieu d'émergence : Si vous êtes un membre actif d'un forum quelconque, vous avez l'habitude des "topic unique", "post-it", "tuto", "faq", "spam" et autres tags et étiquettes qui viennent parfois compléter le titre d'un sujet de façon à mieux en expliquer la fonction. Ces nomenclatures font parti du folklore de chaque forum. Mais en 1982, les étudiants en informatique de l'université américaine Carnegie Mellon cherchaient encore un signe pour signaler facilement les sujets type "blague". A noter que, dans la même discussion, un membre d'un groupe de recherche signale à Fahlman que son groupe utilise déjà la séquence "\__/", qui symbolise un sourire.

Meuporg ! » Article » owni.fr, digital journalism. Lors d'une émission récente de Télématin, sur France 2, l'addiction aux jeux vidéos a de nouveau été remise sur le tapis, alors que cette pathologie n'existe pas. Photo CC SewPixie sur Flickr Lors d’une émission récente de Télématin, sur France 2, l’addiction aux jeux vidéos a de nouveau été remise sur le tapis, alors que cette pathologie n’existe pas. Meuporg est définitivement le mot de la journée. Et il y a des chances qu’il entre dans le vocabulaire de l’Internet. Meuporg ? Nathanaël de Rincquesen se faisait l’écho d’un court papier de Libération : Cyberdépendance : un enjeu en ligne de mire.

Double jeu. Reconnaissons à Nathanaël de Rincquesen au moins une chose : la plupart des “spécialistes” des jeux vidéo viennent de l’addictologie, ce qui n’aide pas à y voir plus clair. On pourrait s’en satisfaire. S’il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo, pourquoi en parler dans le stage de formation “Première approche du jeu pathologique et du jeu excessif” ? Leet speak. « NOW IS THE TIME » en leet speak. Le leet speak (en leet speak : 1337 5|*34|<), de l'anglais « elite speak » (littéralement, « langage de l'élite »), est un système d'écriture utilisant les caractères alphanumériques ASCII d'une manière peu compréhensible pour le néophyte (appelé noob et déclinaisons) pour s'en démarquer.

Le principe est d'utiliser des caractères graphiquement voisins des caractères usuels, par exemple « 5 » au lieu de « S », « 7 » au lieu de « T » et, pour les fanatiques, « |_| » au lieu de « U » ou « |< » au lieu de « K », sans respect de l'orthographe ou des majuscules. Ce système d'écriture se retrouve chez certains geeks technophiles, utilisateurs de jeux en réseau et demosceners. Origine[modifier | modifier le code] La graphie leet speak est née à la fin des années 1980, sous l'impulsion des programmeurs informatiques sur les bulletin board systems (BBS), moyen qui n'autorisait que des informations de type textuel. Par exemple, leet speak peut s'écrire : Du clash au catch : une époque d’inconsistance désinvolte « [ Bl. Foursquare : vers les (vrais) débuts du Web social mobile ? » Ar. Vous en avez sans doute entendu parler, de Foursquare, cette sorte de réseau social mobile, par lequel chaque membre s'auto-géolocalise à partir de son application iPhone (ou Blackberry, ou Android), pour dire où il est à l'instant T : pour signaler un lieu qu'il aime bien, pour suggérer à ses contacts membres du réseau à proximité de le rejoindre, ou ... par simple narcissisme ...

Vous en avez sans doute entendu parler, de Foursquare, cette sorte de réseau social mobile, par lequel chaque membre s’auto-géolocalise à partir de son application iPhone (ou Blackberry, ou Android), pour dire où il est à l’instant T : pour signaler un lieu qu’il aime bien, pour suggérer à ses contacts membres du réseau à proximité de le rejoindre, ou… par simple narcissisme ;) En avertissant de leur présence dans tel ou tel lieu, les internautes gagnent des points, des badges, et ils peuvent même devenir le Maire virtuel de la ville.

Alors, qu’est-ce que ça vaut ? Nouvel Eldorado pour les marques.