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Andrea Dworkin

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John Stoltenberg: Mettre en scène les derniers mots d’Andrea. Un manuscrit, découvert après la mort d’Andrea Dworkin, écrit sur son viol sous drogue, est maintenant une pièce de théâtre.

John Stoltenberg: Mettre en scène les derniers mots d’Andrea

Son compagnon de vie explique pourquoi. Par John Stoltenberg En mai 1999, à l’âge de 52 ans, Andrea est allée à Paris. Elle venait juste de terminer son livre Scapegoat: The Jews, Israel and Women’s Liberation, un projet monumental qui la dévorait depuis neuf ans. Le travail consistait en une immersion dans la littérature de l’Holocauste et il a été si éprouvant que sa santé en a souffert. Elle était heureuse là-bas ; nous parlions tous les jours par téléphone et elle me le disait.

Un jour, elle m’a appelé dans un état de frayeur et d’agitation. Andrea Dworkin - La prostitution : réalité et causes. "Je veux nous ramener aux éléments de base.

Andrea Dworkin - La prostitution : réalité et causes

La prostitution qu'est-ce que c'est ? C'est l'utilisation du corps d'une femme pour du sexe pour un homme : il donne de l'argent, il fait ce qu'il veut. Dès que vous vous éloignez de ce que c'est réellement, vous vous éloignez du monde de la prostitution, vous passez au monde des idées. Vous vous sentirez mieux ; ce sera plus facile ; c'est plus divertissant : il y a plein de choses à discuter, mais vous discuterez d'idées, pas de prostitution. Meghan Murphy: Calomnier Andrea Dworkin après sa mort est de la pure misogynie.

Meghan Murphy, publié le 9 avril 2015 sur son blog : Feminist current.

Meghan Murphy: Calomnier Andrea Dworkin après sa mort est de la pure misogynie

Andrea Dworkin : La nuit et le danger. Le discours « La nuit et le danger » a été écrit pour les rassemblements Take Back the Night (Reprendre la nuit).

Andrea Dworkin : La nuit et le danger

À New Haven, dans le Connecticut, 2000 femmes ont ainsi manifesté. Des prostituées de rue ont rejoint la marche et dans des maisons de retraite, des femmes âgées sont sorties sur les balcons avec des bougies allumées. À Old Dominion, en Virginie, des Noirs et des Blancs, des femmes et des hommes, des gays et des hétéros, se rassemblèrent par centaines pour la première marche politique jamais organisée à Old Dominion, un bastion conservateur, oligarchique, comme son nom l’indique. Les personnes défilèrent sur vingt-deux kilomètres, comme si elles ne voulaient pas rater un seul trottoir, sous la menace de perdre leur emploi et sous celle des violences policières.

Andrea Dworkin ne croit pas que tout rapport sexuel hétéro est un viol. Rad Geek (Charles Johnson) est un webmestre proféministe qui, tous les lundis, démantèle dans sa chronique Internet, « Mythe historique du lundi », une légende urbaine, un « mythe » aussi répandu que factice.

Andrea Dworkin ne croit pas que tout rapport sexuel hétéro est un viol

En 2005, il s’est penché sur une notion uniformément attribuée à Andrea Dworkin. Aujourd’hui, ma chronique « Mythe historique du lundi » fait un peu le pont entre le passé et l’actualité. Le mythe en question est la scie éculée mais continuellement rabâchée selon laquelle Andrea Dworkin prétendrait que tout rapport sexuel hétéro est un viol. Eh ! Bien non, elle ne prétend pas cela ; elle ne l’a jamais écrit ou dit, et l’a nié explicitement quand on lui a posé la question directement. Si tant est qu’ils prennent la peine de citer quoi que ce soit de son oeuvre - ce qu’ils ne font habituellement pas - les diffamateurs de Dworkin citent habituellement hors de contexte une phrase de son livre Intercourse, habituellement, par exemple, quelque chose comme cet extrait : Ou celui-ci : Andrea Dworkin: Interview à cran. Photo by Elsa Dorman Interview à cran par Andrea Dworkin En 1978 j’ai écrit un tas de petits articles.

Andrea Dworkin: Interview à cran

J’avais désespérément besoin d’argent et je voulais pouvoir les vendre pour publication. Parmi ces articles, Interview à cran est probablement le plus obscur dans ses thèmes et certainement dans sa forme, et pourtant c’est le seul du lot à avoir été publié, sans qu’on me verse un centime. Elle était tendue. Q : Ça paraît étrange qu’une personne aussi agressive dans son écriture soit si recluse, si hostile à la vie publique.A : Je suis timide, c’est tout. Q : Beaucoup d’hommes dans cette ville pensent que vous êtes une tueuse.A : Je suis trop timide pour tuer. Q : Pourquoi n’accordez-vous pas d’interviews ?

Q : Alors pourquoi celle-ci ? Julie Bindel: Quelques leçons que pourrait inspirer Andrea Dworkin aux jeunes féministes. Dworkin était la féministe la plus courageuse, la plus enthousiasmante et la plus polarisante de son époque.

Julie Bindel: Quelques leçons que pourrait inspirer Andrea Dworkin aux jeunes féministes

Dix ans après sa mort, son courage absolu et sa haine pour les hommes qui haïssent les femmes demeurent des sources d’inspiration. Photo: Murdo Macleod for The Guardian Andrea Dworkin et moi sommes devenues amies en 1996. C’était l’une des principales invitées lors d’une conférence internationale d’une semaine à Brighton sur la violence anti-femmes, Je l’avais déjà entendue lors d’événements féministes, mais nous n’avions jamais échangé. Il y avait tellement de monde autour d’elle après chaque manifestation publique que seules ses fans les plus inconditionnelles avaient la moindre chance de l’approcher. [Chiennes de garde] Toute pénétration est un viol ? ? Un site web en anglais, porté à notre connaissance par le proféministe québécois Martin Dufresne, explicite très clairement la position d’Andrea Dworkin sur la question de la pénétration et du viol : Non seulement Dworkin n’a jamais rien écrit de tel, mais son discours est autrement plus intéressant, utile et précieux que la caricature idiote qui en est faite.

[Chiennes de garde] Toute pénétration est un viol ? ?

Ce qu’explique Dworkin, c’est que dans une société patriarcale, la relation sexuelle est vécue culturellement PAR LES HOMMES eux-mêmes comme l’exercice d’une domination sur la femme. La femme telle que se la représente la société patriarcale est un être dont les frontières physiques ne sont pas "étanches" : contrairement à l’homme, les frontières physiques de la femme peuvent être violées (comme on une armée viole une frontière) par la pénétration. Dworkin en veut notamment pour preuve le choix du terme "PÉNÉTRATION", le plus fréquemment utilisé pour qualifier la relation sexuelle entre homme et femme. Pour en finir avec quelques faussetés au sujet d’Andrea Dworkin. Andrea Dworkin est antisexe.

Pour en finir avec quelques faussetés au sujet d’Andrea Dworkin

FAUX. Ses premières œuvres de fiction sont particulièrement riches en relations amoureuses, aussi bien lesbiennes qu’hétérosexuelles – par exemple A simple story of a lesbian girlhood et First Love.