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Energie

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Podcast : l'énergie osmotique, renouvelable et non polluante. Le projet de centrale de la société Statkraft. Crédit : Statkraft On appelle cela l’osmose. Une différence de salinité peut forcer de l’eau à traverser une membrane, provoquant d’un côté une élévation de la surface, que l’on peut utiliser pour tirer un peu d’énergie.

Simple ? Oui. L'interview à écouter Abonnez-vous Cliquez-ici pour vous abonner sous iTunes Cliquez-ici pour vous récupérer le flux du podcast Futura-Sciences : Gérard Pourcelly, vous êtes directeur de l’Institut européen des Membranes, un institut affilié au CNRS. Tout d’abord, qu’est-ce que l’énergie osmotique ? Gérard Pourcelly : L’énergie osmotique, c’est simple. FS : Ce procédé permet d’éviter tout dégagement de CO2… Gérard Pourcelly : Absolument. FS : En quoi ce prototype constitue-t-il une révolution dans la production ? Gérard Pourcelly : Je ne dirais pas une révolution. FS : Quels sont les perspective de développement de ce type de centrale ?

Gérard Pourcelly : Pour le moment, on est à l’état de prototype. Développement durable : l’énergie osmotique promise à un bel avenir. Cette centrale osmotique construite à Tofte, en Norvège, en 2009 est un prototype. La puissance de cette installation était de 2 à 4 kW lors de son lancement, juste de quoi faire fonctionner une bouilloire électrique. Statkraft prévoit de mettre des installations commerciales sur le marché dès 2015. © Statkraft Développement durable : l’énergie osmotique promise à un bel avenir - 2 Photos Près de trois ans après le lancement de la première centrale électrique osmotique, en Norvège, deux chercheurs font le point sur cette technologie en analysant son efficacité et le potentiel de la filière.

La ville de Tofte, en Norvège, abrite une centrale électrique d'un nouveau genre depuis 2009. Les eaux douces et salées sont séparées par une membrane semi-perméable à l’eau. Ce type d’installation ne peut pas se construire n’importe où puisqu’il faut au minimum avoir accès à deux sources d’eau ayant des concentrations en solutés différentes. D’autres chiffres cités dans cette étude sont importants. Magnétohydrodynamique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir MHD. C'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément mécanique des fluides, définie par les équations de Navier-Stokes) couplée à l'électromagnétisme (équations de Maxwell).

Entre la mécanique des fluides « classique » et la magnétohydrodynamique, se situe l'électrohydrodynamique ou mécanique des fluides ionisés en présence de champs électriques (électrostatique), mais sans champ magnétique. Le physicien suédois Hannes Alfvén fut le premier à employer le terme magnétohydrodynamique, en 1942[1]. Il reçut le prix Nobel de physique en 1970 pour ses travaux sur le sujet. Différentes modélisations de la MHD[modifier | modifier le code] Il existe plusieurs modèles de la magnétohydrodynamique selon le degré de complexité nécessaire. La « MHD idéale »la « MHD résistive » Le choix de l'un ou l'autre de ces deux modèles dépend de la valeur du Nombre de Reynolds magnétique Rm. . ↑ H. Accélérateur MHD. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de base est le même que celui d'un moteur électrique. Tous deux possèdent un inducteur (électroaimant) générant un champ magnétique dans un induit. Les accélérateurs MHD n'utilisent donc pas de pièce mécanique mobile, contrairement aux moteurs électriques traditionnels, ils convertissent directement l'énergie électromagnétique en énergie cinétique.

Un fluide est mis en mouvement dans un champ magnétique, par un champ électrique débitant un courant électrique aux bornes d'électrodes immergées dans le fluide. Principe[modifier | modifier le code] Le sens de cette force est inverse pour les particules positives (accélérées du + vers le -) et les particules négatives (accélérées du - vers le +). Les particules chargées, accélérées par un champ électrique et en mouvement dans un champ magnétique, subissent une force électromagnétique dite force de Lorentz selon l'équation : Souvent simplifiée en : Typologie[modifier | modifier le code] Convertisseur MHD. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Comme toutes les machines électromagnétiques, un convertisseur MHD est réversible et permet indépendamment de : À noter qu'un générateur MHD ralentit le fluide lors de la conversion, phénomène utilisable pour des applications aéronautiques utilisant la MAD (magnétoaérodynamique).