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Chapitre 7. Le terrorisme animalier. Chapitre 12. Les animaux sauvages. Chapitre 6. Les critiques spécistes. Chapitre 1. Éléments historiques. Chapitre 11. Les animaux de compagnie. Chapitre 13. Les animaux de travail. Chapitre 2. Les notions primitives. Chapitre 9. Les animaux de recherche. Chapitre 3. Les principales positions. Chapitre 4. Les approches alternatives. Chapitre 3 - Le critère de la souffrance dans l'éthique animale anglo-saxonne. Chapitre 1. Diversité de l'éthique animale. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Le critère de la souffrance dans l’éthique animale anglo-saxonne. Anthologie d'éthique animale. Apologies des bêtes. Dialogue: Canadian Philosophical Review/Revue canadienne de philosophie - <i>Éthique animale</i> Jean-Baptiste Jeangène Vilmer Préface de Peter Singer Paris: Presses Universitaires de France, 2008, 314 p. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Sade antispéciste ?

Cahiers antispécistes, 32, mars 2010, p. 65-82. « Trop longtemps l’homme a considéré ses penchants naturels d’un "mauvais œil", si bien qu’ils ont fini par se lier intimement en lui avec la "mauvaise conscience".

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Sade antispéciste ?

On pourrait tenter l’essai inverse, en soi rien ne s’y oppose – mais qui serait assez fort pour cela ? – assez fort pour marier avec la mauvaise conscience tous les penchants contre nature, toutes ces aspirations à l’au-delà, toutes les aspirations contraires aux sens, aux instincts, à la nature, à l’animalité, les idéaux qui ont existé jusqu’ici, qui sont tous des idéaux hostiles à la vie, des idéaux qui calomnient le monde ? A qui s’adresser de nos jours avec de telles espérances et de telles prétentions ? » NIETZSCHE [1] Le but de cette modeste note n’est pas de défendre une thèse, qui nécessiterait davantage de matériaux et de développements, mais d’attirer l’attention sur un auteur et de poser une question [2] . « Cet animal, que l’on appelle un homme » « Ah ! La nature.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - La philosophie à l’épreuve de l’animal (éditorial) Klēsis.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - La philosophie à l’épreuve de l’animal (éditorial)

Revue philosophique, 16, octobre 2010, p. 1-7. La question des relations entre humanité et animalité est tellement classique – au sens où elle a toujours été, depuis deux millénaires au moins, l’une des préoccupations philosophiques majeures des hommes – que l’on peut légitimement se demander s’il y a encore des choses intéressantes à dire qui ne figurent pas déjà, et depuis longtemps, dans le gigantesque corpus de ce qui est devenu au fil des siècles un domaine de recherche en soi. Mais c’est sans doute mal poser la question. L’enjeu n’est pas tant la nouveauté des idées, qui ont toutes des racines infiniment diluées dans le continu de l’histoire, que leur utilité.

Et il peut être utile, parfois, de rappeler, de développer, de raffiner des propositions anciennes. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Corrida et argumentation : réfutations sophistiques. In J.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Corrida et argumentation : réfutations sophistiques

Porcher et C. Perreira (dir.), Toréer sans la mort ? , Paris, Quae, 2011, p. 176-188. Il y a quelques années, à l’Université de Montréal, j’enseignais en même temps deux cours : l’un d’éthique animale, l’autre d’argumentation. Cette coïncidence m’a donné l’occasion de réfléchir sur les stratégies argumentatives – et les sophismes – mis en œuvre dans les discours sur l’animal.

LES SOPHISMES CLASSIQUESL’appel à la tradition et le « droit à la différence culturelle » Les pro-taurins s’appuient beaucoup sur la tradition dans leurs discours. Le sophisme du pire Le sophisme le plus universellement répandu est celui qui consiste à s’insurger que l’on puisse penser aux animaux quand tant d’humains souffrent et meurent de faim. L’appel à l’autorité et le sophisme de la bonne compagnie L’une des faiblesses de la corrida est son localisme : péninsule ibérique, sud de la France, une partie de l’Amérique latine. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Les principaux courants en éthique animale. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Qui tue le plus ? (avec Nora Carisse) Nous autres, 8 septembre 2012 Les végans – qui s’opposent à toute forme d’exploitation animale et s’abstiennent de consommer tout produit d’origine animale – sont souvent considérés comme des écologistes.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - Qui tue le plus ?

Les animaux, pense-t-on, font partie de « la nature », comme les arbres, les océans et les écosystèmes, et les défendre relève du même combat. Les végans et les écologistes savent que c’est faux, et qu’en réalité ils s’opposent souvent. D’abord parce que « la nature » est une abstraction qui ne contient pas la majorité des animaux dont les végans se soucient – les dizaines de milliards d’animaux domestiques élevés chaque année, pour se faire manger, travailler, servir à tester des produits, nous divertir ou nous tenir compagnie.

Il y a bien entendu des intersections : des végans soucieux de l’environnement, voire qui le sont pour des raisons purement environnementales, et des écologistes soucieux des animaux, au point que certains deviennent végans à leur tour.