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Sciences de l'éducation

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La guerre d’Algérie racontée en BD. L’abus d’écrans nuit aux enfants. Soulignant les méfaits d’une exposition précoce et intensive, l’Académie américaine de pédiatrie publie de nouvelles recommandations sur l’usage de ces appareils Le temps passé sur les écrans ne cesse de croître, et ce dès le plus jeune âge. L’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a rendu publiques vendredi 21 octobre de nouvelles recommandations sur l’usage de tels appareils. Elle publie à cette occasion un outil interactif en ligne donnant une dizaine de conseils. Entre autres, pas d’écran dans la chambre des enfants ni pendant d’autres activités. Prévoir des « espaces hors connexions » Pour les moins de 2 ans, les constats sont unanimes : les enfants ont besoin de jouer, de dormir, d’interagir avec leurs parents.

Les pédiatres américains conseillent par ailleurs de prévoir à tout âge des « espaces hors connexions ». Orientation post-bac : Najat Vallaud-Belkacem veut renforcer l’accompagnement des lycéens. Sur le modèle des « commissions d’orientation post-bac » expérimentées dans cinq académies, la ministre veut mieux accompagner les lycéens dont les choix d’orientation dans le supérieur sont « problématiques ». « Compte tenu de ses résultats », le dispositif des « commissions d’orientation post-bac », visant à apporter un « accompagnement beaucoup plus étroit aux lycéens dont les choix semblent problématiques », va être étendu. C’est ce qu’a annoncé le 18 octobre Najat Vallaud-Belkacem aux sénateurs lors d’un débat sur les travaux de la mission d’information sur l’orientation, dans des propos rapportés par l’Agence éducation formation (AEF).

Selon la ministre de l’éducation nationale, plus que généraliser au sens strict du terme ces commissions, il faut assurer dans toutes les académies une « démarche d’accompagnement personnalisé pour des publics cibles » à partir d’un « repérage ». Aider à faire des propositions de vœux alternatives. Les manuels scolaires dans la tourmente du « genre » Un collectif de parents, le réseau Vigigender, condamne les manuels d’enseignement moral et civique mais aussi ceux de sciences.

Leur capacité à semer le doute dans l’esprit des enfants, à brouiller leurs repères – voire leur identité – serait grande. Depuis cinq ans, à intervalles réguliers, rebondit le même procès fait aux manuels scolaires et, à travers eux, à l’école : celui d’être les vecteurs de diffusion, auprès des plus jeunes, d’une prétendue théorie du « genre » qui battrait en brèche la différence entre les sexes, leur « complémentarité ».

Bref, l’ordre « naturel ». Les documents que le réseau du collectif Vigigender, ces parents mobilisés dans le sillage de la Manif pour tous, fait circuler depuis plusieurs semaines entendent le démontrer. « Quelle société voulons-nous pour nos enfants ? Le Domaine du possible, une école pour « faire bouger les lignes » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benoît Floc'h Il n’est pas banal qu’une maison d’édition ouvre une école. Et il peut en outre sembler paradoxal de le faire lorsqu’on est parents d’un enfant qui y a beaucoup souffert. Françoise Nyssen et Jean-Paul Capitani, qui dirigent la maison d’édition Actes Sud, à Arles (Bouches-du-Rhône), ont créé un établissement scolaire, allant de la maternelle au lycée.

L’école du Domaine du possible doit montrer que le malheur d’apprendre éprouvé par leur fils Antoine, qui, à 18 ans en 2012, a mis fin à ses jours, n’est pas une fatalité. « Les enfants doivent, à l’issue de leurs apprentissages, avoir confiance en eux et être heureux », écrivent les deux éditeurs dans l’ouvrage qui présente l’initiative. « Antoine fut un laissé-pour-compte. Il n’y avait pas de chemin pour lui » au sein de l’éducation nationale, explique Françoise Nyssen Pour sa deuxième rentrée, l’école est dans ses murs. Répliques : podcast et réécoute sur France Culture. Pour saisir les enjeux, pour savoir quoi penser, pour se faire une opinion personnelle, on a besoin d'être éclairé par d'autres et d'écouter silencieusement des conversations qui prennent leur temps et qui problématisent le monde.

Comme l'attestent la multiplication spectaculaire des programmes interactifs ou le recours systématique aux micro-trottoirs, l'idée dominante aujourd'hui dans les grands médias est que chacun sait immédiatement ce qu'il pense, et veut, sans délai, pouvoir le dire. Avec Répliques , où deux invités confrontent leurs points de vue sur les grandes – ou petites – questions auxquelles par profession, par curiosité ou par engagement, ils ont été conduits à réfléchir, Alain Finkielkraut fait l'hypothèse inverse : pour saisir les enjeux, pour savoir quoi penser, pour se faire une opinion personnelle, on a besoin d'être éclairé par d'autres et d'écouter silencieusement des conversations qui prennent leur temps et qui problématisent le monde.

Comment le système éducatif français aggrave les inégalités sociales. Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) dévoile, mardi, deux ans de travaux sur l’école. Le bilan est désastreux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia et Aurélie Collas Des inégalités sociales à l’école, produites par l’école elle-même… C’est la démonstration que fait le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), en rendant publiques, mardi 27 septembre, les conclusions d’une vingtaine de rapports. Tout un spectre de la recherche – des sociologues aux économistes, des didacticiens aux psychologues, français et étrangers – a été mobilisé deux années durant, pour interroger ce mythe de l’égalité des chances dans notre système éducatif. Et rendre plus transparente la fabrique de l’injustice scolaire. Ce n’est pas la faute de l’enseignement privé, dont la responsabilité a encore été pointée du doigt, récemment, dans nos colonnes, par l’économiste Thomas Piketty, en tout cas concernant Paris.

La politique des ZEP en cause Réquisitoire sévère. Le dernier album de Beyoncé au programme de l’université du Texas. Avis aux fans de Beyoncé : l’université du Texas délivre en cette rentrée 2016 un cours consacré au dernier album de la chanteuse américaine. Selon le site Mashable, les étudiants qui y sont inscrits étudieront son album visuel Lemonade – sorti par surprise sur la chaîne câblée HBO en avril – et sa relation au féminisme noir. Lire aussi : « Lemonade », l’hommage de Beyoncé aux Noires américaines Intitulé « Femmes noires, Beyoncé et culture populaire », ce cours est proposé par Kinitra Brooks, professeure de lettres et spécialiste, notamment, du féminisme noir et de la littérature afro-américaine et qui prévient tous ceux qui prendraient cet intitulé à la légère : elle sera très exigeante avec ses étudiants, attendant de leur part « maturité » et un « esprit critique ». « Etudier la théorie des genres, des races et la pop culture est incroyablement fun mais… incroyablement dur » explique-t-elle en introduction de son cours.

Lire aussi : Beyoncé, tout feu tout femme. François Dubet, sociologue : "Nous ne sommes plus capable de définir ce qu'on a en commun avec les autres" « Je rêve d’une laïcité qui soit enfin synonyme de fraternité » – Solidarité Laïque. « Je rêve d’une laïcité qui soit enfin synonyme de fraternité. Une laïcité qui permette aux humains de s’accepter comme parties prenantes ensemble de « l’humaine condition », partageant les mêmes inquiétudes et se reconnaissant dans les mêmes questions fondamentales : comment faire de notre passage sur cette terre un moment porteur de sens ?

Comment se donner un idéal qui agrandisse le cercle de l’humain et prépare un avenir où chacun trouve une place dans un projet commun ? Comment faire de nos différences des occasions d’enrichissements réciproques ? Comment assumer nos croyances et convictions réciproques avec cette modestie sereine qui décourage toute agression ? Comment vivre dignement et profiter de la douceur du temps comme de l’affection de nos proches tout en voulant notre bonheur contagieux ? Comment être toujours plus humain et toujours plus porteur d’humanité ? D’une humanité qui se sait fragile et dont il faut prendre soin inlassablement.

Philippe Meirieu, pédagogue. Où sont les 60 000 postes promis dans l’éducation ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Camille Stromboni et Aurélie Collas Sur le papier, le compte est bon : 60 000 postes auront été créés dans l’éducation sur le quinquennat. Le ministère de l’éducation nationale a annoncé, mercredi 28 septembre, la création de 12 800 postes en 2017. Si on y ajoute les 47 200 emplois déjà créés depuis 2012, l’objectif est atteint. L’engagement du candidat François Hollande à l’élection présidentielle de 2012 « est tenu », s’est félicitée sa ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. « A ceux qui doutaient qu’on y arriverait, et bien ça y est, c’est fait ! » Après des années de disette budgétaire sous la droite (près de 80 000 postes supprimés), la gauche s’était engagée à « réinvestir dans les moyens humains » au nom de la « priorité à la jeunesse ».

Des moyens concentrés sur certains territoires Reste à savoir où sont passés ces postes. L’explication de ce paradoxe tient à plusieurs facteurs. Objectifs non atteints pour deux dispositifs clés. Plus de 100 fiches d'exploitation des épisodes de "C’est pas sorcier". Concours de professeur des écoles : où est-il le plus sélectif ? Le taux de réussite au concours varie de 9,8 % à 72,9 % en 2016. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Nunès Selon le lieu où on le passe, le concours de professeur des écoles (CRPE) peut s’avérer plus sélectif que celui d’entrée en deuxième année de médecine ! Si en 2016 seulement 18 % des étudiants en première année commune aux études de santé (Paces) ont réussi ce concours de médecine, en Corse, la part d’admis au concours externe qui permet d’enseigner en école maternelle ou élémentaire n’a pas atteint 10 %.

Une donnée à prendre en compte alors que se déroulent, jusqu’au 13 octobre, les inscriptions au CRPE 2017, ouvert aux étudiants de master 1 et plus. Chaque année, des concours sont organisés par les différentes académies, pour un nombre de postes déterminé en fonction de leurs besoins. En ce qui concerne l’Hexagone, le pays se divise en deux parties, selon une ligne droite qui relierait Caen à Toulouse.