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Presse et internet

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On peut se passer des journaux papier | slate. Que se passerait-il si le New York Times s'arrêtait de publier demain? C'est la question que s'est posé Reason Magazine. Ce mensuel américain s'est en effet demandé s'il était possible de remplacer chaque section du journal papier par une source d'informations en ligne. La question pourrait également se poser en France, notamment en ce jour de lendemain de grève (la plupart des quotidiens nationaux ne sont pas parus ce 25 juin). Dans un article non dépourvu d'humour («Les journaux.

A la une du journal, figure logiquement l'actualité la plus chaude. Dans les pages internes, il était surtout question de la fuite pétrolière de BP. Rubrique nécrologie: Wikipedia, qui met à jour les décès en temps réel, Hollywood Memoir qui répertorie les célébrités américaines disparues, ou Legacy.com, qui permet de trouver les morts en tapant leur nom dans une barre de recherche, sont des sites bien plus utiles que les quelques lignes qui figurent dans la version papier du NYT. publicité Devenez fan sur.

Dépêches AFP. 22/04 - 03h00 Près de la moitié des Français qui lisent la presse sur internet continuent de consulter les journaux papier, indique jeudi le baromètre REC de l'institut GfK. Près de la moitié des lecteurs de presse indiquent consulter ou télécharger des articles sur internet: "mais si 53% de leur temps est consacré à cette activité numérique, 47% reste consacré au papier. Cela veut dire qu'ils n'abandonnent pas le papier au profit du numérique", résume Philippe Person, directeur Entertainment chez GfK. Seuls 11% des férus d'actualité en ligne y consacrent l'intégralité de leur temps de lecture, précise-t-il.

"On n'a pas l'impression d'avoir une croissance folle et démesurée" des lecteurs numériques, "il y a un équilibre qui se forme, et il y a des éléments complémentaires qu'on peut trouver d'un côté dans la presse papier et de l'autre dans la presse numérique" Pour Jean-Marie Charon, l'Internet demande un travail édiotirial particulier.

En crise depuis trente ans, la presse quotidienne est dans une situation dramatique qui ne voit guère d'issue. Pourquoi ? La presse quotidienne est face à un univers de concurrence très évolutif, qui préempte des places qu'elle occupait jusque là. Par exemple, Google et Facebook contrôlent l'accès à l'information. Sur l'iPad, c'est pire. C'est Apple qui fixe les règles du jeu. La presse n'arrive pas à maîtriser ce rythme. On devrait avoir partout dans les rédactions des laboratoires internes. Que pensez de la façon dont la la presse à abordé l'information sur le Web ? Pourquoi la presse a-t-elle échoué lorsqu'elle a voulu se lancer en radio ou à la télévision ? Que doit apporter le quotidien alors qu'une grande quantité d'informations est immédiatement disponible? Les contenus doivent être renouvelés de manière suffisamment forte afin de les distinguer de l'instantané. C'est difficile car, de toute part, les revenus sont faibles.

Mais Google ne veut pas payer les contenus... Yahoo! se lance à son tour dans l'info à la demande - Etreintes. Confectionner des contenus dont on est sûrs qu'ils plairont aux lecteurs : le projet a le vent en poupe sur Internet. Après la création de Seed par Aol et le succès de Demand Media (éditeur par exemple du site Cracked), c'est au tour de Yahoo!

De se jeter dans le grand bain de l'information à la demande, de l'actualité sur mesure, du reportage télécommandé. Le groupe Internet vient ainsi d'annoncer l'acquisition de la société Associated Content. A l'instar des sociétés cités plus haut, Associated Content publie des articles réalisés par des contributeurs freelance en fonction de recherches effectués par les internautes. Le tout est financé par les annonceurs à qui on promet un environnement éditorial plus pertinent. Associated Content indique réunir 380000 contributeurs et couvrir 60000 sujets. Pour Carol Bartz, la patronne de Yahoo! Ce n'est pas la première fois que Yahoo! Yahoo! [voir le communiqué] [via Ad Age] Comment Apple tient la presse en otage sur iPad. Des fabricants de tablettes comme le coréen Samsung, qui mise beaucoup sur son nouveau Galaxy Tab pour concurrencer l'iPad d'Apple, participent au financement par les journaux de leurs applications, dont le développement est extrêmement coûteux.

"On a travaillé directement avec des quotidiens --Le Figaro, Les Echos, 20minutes et L'Equipe-- pour pouvoir mettre en avant des applications avec une information parfaitement paginée pour la taille et la résolution de notre tablette", dont l'écran mesure 7 pouces (17,5 centimètres) de diagonale, explique à l'AFP Jean-Philippe Illarine, directeur marketing des télécoms de Samsung France.

M. Illarine n'a pas donné de chiffres sur les montants engagés. Une application simple coûte au moins 20 000 euros, mais cela peut "monter au-dessus de 50 000 euros pour un quotidien" produisant une application complexe, a-t-il expliqué. Sur le mobile comme sur les tablettes, la publicité est encore faible pour l'instant. La presse en ligne se cherche encore un modèle économique. Gratuit ou payant ? Telle est l'éternelle question qui taraude les sites d'information.

Que ce soient les pure players ou les sites traditionnels, tous avancent à tâtons pour trouver l'équilibre. Si le New York Times vient de lancer son nouveau Pay Wall, d'autres modèles économiques, plus alternatifs, émergent également outre-Atlantique. Pour tous, le maître mot reste la diversification des revenus. Depuis le 28 mars, les lecteurs du New York Times ne peuvent lire au maximum que vingt articles par mois sur le site Internet. Le célèbre quotidien new-yorkais, opte donc de nouveau pour le pari du payant sur Internet.

Le délicat pari du payant Car, telle est l'équation délicate qui s'impose aux sites d'information : engendrer des revenus via des articles payants tout en conservant les recettes publicitaires. En adoptant un modèle de paiement au compteur, le New York Times espère ainsi atteindre ce périlleux équilibre. La (presque) bonne santé économique des pure players Juliette Raynal. Le Groupe Sud Ouest prépare son avenir. Près avoir complètement quitté fin 2010 le secteur des gratuits d'annonces imprimés, le Groupe Sud Ouest (GSO) achève en février 2011 la restructuration de sa dette et met en place les conditions de son développement. Concernant sa dette, le Groupe Sud Ouest a finalisé les opérations suivantes : - concrétisation de la cession au groupe Redevco des actifs immobiliers de son ancien siège de Bordeaux (l'îlot Cheverus) ; - homologation de l'accord intervenu avec ses partenaires financiers, permettant l'émission d'obligations remboursables en actions (ORA) à échéance de huit ans et l'achèvement du remboursement de la dette d'acquisition du « Midi Libre » d'ici à la fin 2014.

Au-delà de cette date, le GSO sera intégralement désendetté. À cette fin, le rôle de pilotage de la structure de tête GSO est affirmé avec la mise en place d'un comité de direction Groupe, dont les responsables métiers viennent renforcer l'action du directoire. Apple rappelle les règles de bonne conduite aux éditeurs de presse. Nombreux sont les éditeurs de presse à avoir caressé l'idée que la tablette d'Apple, vendue à 15 millions d'exemplaires depuis son lancement (selon Apple), pourrait doper les ventes de leur(s) support(s) et rétablir un modèle économique rentable.

Certains en sont revenus. Quant aux autres, Apple devrait resserrer un peu plus les boulons du contrat qui les lie à la marque. Le quotidien néerlandais De Volkskrant a révélé l'information vendredi dernier. Après avoir soumis les éditeurs de contenu à une politique tarifaire stricte (les prix de la vente au numéro d'un titre presse ayant été décidés par Apple, sans discussion possible), le père de l'ardoise numérique la plus populaire ne souhaite plus que les abonnés à un titre papier profitent gracieusement de la version numérique, qu'ils obtiennent via le site du journal.

La firme demande aux éditeurs de mettre un terme aux offres couplées. Abonnements obligatoires via iTunes La mise en garde d'Apple n'arrive pas par hasard. L'ipad et la presse.