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Homo Sapiens Sapiens

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De vieilles traces humaines dans le Sud-Est de l'Europe - Archéo & paléo. Après dix ans de fouille et d’analyses, le site de Buran-Kaya III, dans le sud montagneux de la Crimée (Ukraine), a livré ses trésors : 162 fragments d'ossements humains aux côtés d'os d'animaux (essentiellement des antilopes saïga, des renards et des lièvres), d'outils en pierres taillées et en os et d'objets de parure comme des perles en ivoire de mammouth et des coquillages perforés. Les ossements humains mis au jour dans l'abri appartiennent à au moins cinq individus : un enfant, deux adolescents et deux adultes. On retrouve essentiellement des morceaux de crâne, des dents, une vertèbre, des fragments de côtes et de phalanges. Leur description détaillée fait l’objet d’une publication dans la revue PLoS ONE. La datation au carbone 14 d'un os humain et d'un os de cerf a établi que leurs propriétaires avaient vécu il y a 32 000 ans, ce qui fait de ce site un des plus anciens occupés par l'Homme moderne en Europe.

L’Homo sapiens, plutôt tortue dans la course de l’évolution - Fondamental. Six milliards d’unités d’information « Votre génome est constitué de six milliards d’unités d’information, appelées nucléotides » explique Philippe Awadalla de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et directeur de CARTaGENE. A chaque fécondation, chacun des parents donne trois milliards de nucléotides à leur enfant. Lors de cette transmission de données des erreurs peuvent se produire et certains nucléotides sont mal retranscrits, c’est une mutation génétique. « Nous estimions que les parents transmettaient une moyenne de 100 à 200 erreurs mais notre étude montre qu’il y a en fait beaucoup moins d’erreurs ou de mutation » complète le chercheur.

Selon l’article qu’il publie ce jour sur le site de la revue Nature Genetics. Or cette fréquence de mutations trop élevée est utilisée pour calculer le nombre de générations qui nous sépare des autres espèces proches, comme les grands singes. Une grande variabilité individuelle. Des outils de pierre témoignent des hommes préhistoriques en Inde-Mozilla Firefox. Artefacts acheuléens Une nouvelle étude qui a daté des artefacts récemment découverts dans le sud de l'Inde révèle que des êtres humains ont vécu dans la région il y a plus d'un million d'années et qu'ils utilisaient des outils tranchants de pierre de type acheuléen caractéristiques. Ce type d'outil (Un outil est un objet finalisé utilisé par un être vivant dans le but d'augmenter son efficacité naturelle dans l'action. Cette augmentation se traduit par la...) est apparu en Afrique (D’une superficie de 30 221 532 km2 en incluant les îles, l’Afrique est un continent couvrant 6 % de la surface terrestre et 20,3 % de la surface des terres émergées.

Avec une...) il y a près de 1,5 million (Un million (1 000 000) est l'entier naturel qui suit neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (999 999) et qui précède un million un (1 000 001). Il vaut un millier de milliers.) d'années et a dû ensuite se répandre dans toute l'Eurasie. Quel est le propre de l'homme ? Out of Africa plus tôt que prévu ?, vidéo scientifique - Web TV universcience.tv. Lignée humaine: le métissage entre Homo sapiens et espèces archaïques n'explique pas seul les données génétiques. Le renard était-il le meilleur ami de l'homme préhistorique ?

Un groupe de chercheurs des universités de Cambridge et de Toronto, qui analysaient les vestiges d'une tombe en Jordanie, a découvert une sépulture dans laquelle un renard avait été inhumé avec un humain. Dans un article paru le 27 janvier dernier ,dans le journal scientifique PLoS One, les scientifiques montrent que cette pratique s'est développée quelques siècles plus tard, au cours de la révolution néolithique, avec l'avènement de l'agriculture et de la sédentarisation. Ainsi, bien avant d'utiliser des chiens pour chasser les renards, les hommes préhistoriques les entretenaient comme animaux domestiques. Le cimetière d'Uyun-al-Hammam, situé au nord de la Jordanie, est vieux de 16 500 ans et abritent plus de 4 000 tombes. Elles sont plus anciennes que les sépultures de chiens, découvertes à ce jour.

Des études scientifiques ont déjà montré que le renard peut être apprivoisé, mais c'est un processus lent et difficile car l'animal est timide et peureux. Source : Daily Mail Références. Le cerveau de l'homme moderne se recroqueville - Archéo & paléo. C’est une étude qui nous dégonfle la tête! Le cerveau des hommes actuels est plus petit que celui des hommes préhistoriques, tel le célèbre Cro-Magnon, âgé de 28.000 ans.

C’est ce que révèle une étude présentée aujourd’hui lors des journées de la société d’anthropologie de Paris. Elle a été menée par Antoine Balzeau, (CNRS/ Muséum national d’histoire naturelle), Dominique Grimaud-Hervé (MNHN) ainsi que Benoît Combès et Sylvain Prima de l’Inria (Institut national de recherche en informatique et automatique). L’imagerie 3D a fait entrer la paléontologie dans une nouvelle ère lui autorisant des inquisitions toujours plus poussées. Le cerveau de Cro-Magnon a ainsi été scanné, son endocrâne a été imprimé en trois dimensions. De Cro-Magnon à l’Homo sapiens: Ce morphing, réalisé pour Sciences et avenir, permet de suivre les modifications du cerveau des Homo sapiens au cours des 30.000 dernières années.

Un épluchage virtuel. Dans la tête de Cro-Magnon. Cro-Magnon avait-il un plus petit cerveau ? Des couleurs devenues vivantes - Archéo & paléo. Ce document très controversé serait bien ancien et non un faux fabriqué récemment conclut une analyse scientifique. Des images révèlent que les ancêtres de certains arachnides possédaient deux paires d'yeux. La découverte d'un crâne fossile d'une espèce de Marsupial disparue suggère qu'il avait la capacité de chasser des proies de grandes tailles.

Une tablette mésopotamienne, datant de 1900 avant J. -C., détaille la construction d’une arche... ronde. Une nouvelle preuve de l’ancienneté millénaire du mythe du Déluge. Elle commence mardi 8 avril : une superbe exposition au musée du Quai-Branly évoque les Indiens d'Amérique du Nord. Le plus vieux système cardiovasculaire connu appartient à l'ancêtre des crustacés, il date de plus de 500 millions d'années. L'homme et ses ancêtres sont les seuls primates dont la taille des dents a diminué au fur et à mesure du développement cérébral.

Cet étonnant animal n’était pas un prédateur mais se nourrissait de planctons comme les baleines. Il y a plus de 130.000 ans, l'homme galérait déjà - Société. Des traces de Sapiens datant de 400 000 ans - Archéo & paléo. Homo sapiens a-t-il 400.000 ans ? Les dents découvertes dans la grotte Qessem ressemblent vraiment beaucoup à des dents de l'espèce humaine actuelle. © Israel Hershkowitz Depuis plusieurs années, une équipe d’archéologues fouille la grotte Qessem, à l’est de Tel-Aviv, et y a découvert plusieurs dents, la première en 2006. Les chercheurs en ont trouvées depuis plusieurs autres, éparpillées dans une couche de terrain datée de 200.000 à 400.000 ans avant notre ère. Ces huit dents présentent de « fortes affinités » avec celles d'Homo sapiens, d’après l’équipe, co-dirigée par Avi Gopher, de l’Institut d’archéologie de l’université de Tel Aviv, qui vient de publier ses résultats dans la revue American Journal of Physical Anthropology. De plus, « l'examen des stalagmites et stalactites, ainsi que d'autres matériaux découverts sur place, indiquent que cette caverne a commencé à être utilisée il y a 400.000 ans » a expliqué à l’AFP.

A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Des gènes vieux de 3 milliards d’années. Les gènes portés par l'ADN évoluent sans cesse depuis des milliards d'années. © Caroline Davis, Flickr, CC by 2.0 Des gènes vieux de 3 milliards d’années - 1 Photo Il y a 540 millions d’années, l’explosion cambrienne était à son apogée. Au programme, un changement radical de la vie sur la planète, avec l’apparition rapide de nouvelles espèces multicellulaires. Alors que la recherche et l’analyse des espèces apparues après cette époque sont relativement facilitées par la présence de nombreux fossiles, il ne reste pas grand-chose de tout ce qui s’est passé auparavant. Le principal problème provient du fait qu’avant ce palier, les organismes étaient mous, et que les traces fossiles sont rares et difficilement interprétables, comme celles de la faune d'Ediacara, de l'explosion d'Avalonia ou encore de l'étonnante découverte d'Abderrazak El Albani, au Gabon (qui seraient des organismes multicellulaires vieux de deux milliards d'années).

A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Homo sapiens a-t-il 400.000 ans ? Des restes d'un Homo sapiens de 400.000 ans découverts en Israël - Société. Des restes d'un Homo sapiens de 400.000 ans, soit 200.000 ans de plus que ceux connus jusqu'à présent, ont été découverts en Israël, a annoncé mardi 28 décembre le responsable des fouilles de l'Institut d'études archéologiques de l'Université de Tel-Aviv, Avi Gopher. "Nous avons découvert dans une grotte située à l'est de Tel-Aviv huit dents qui pourraient constituer les premières traces de l'Homo sapiens", a affirmé Avi Gopher. "L'examen des stalagmites et stalactites, ainsi que d'autres matériaux découverts sur place, indiquent que cette caverne a commencé à être utilisée il y a 400.000 ans", a-t-il expliqué.

"Les dents trouvées dans la grotte Qessem étaient éparpillées parmi les diverses couches de la caverne, certaines remontant à 200.000 ans, et les plus vieilles à 400.000 ans", a-t-il ajouté. "Les fouilles continuent dans cette grotte. (Nouvelobs.com avec AFP) Le plus vieil Homo sapiens a 400 000 ans. [RETRO 2010] Quelque chose de Neandertal en nous - Archéo & paléo.

Défendue par certains anthropologues, l’idée que la rencontre entre Cro-Magnon et Neandertal ait été féconde n’avait jusqu’à présent pas trouvé de confirmation dans les études de paléo-génétique. La revue Science a publié cette année un rebondissement de taille: le croisement aurait bien eu lieu, même s’il demeure marginal, selon l’équipe de Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck de Leipzig.

Nous aurions donc quelques gènes néandertaliens : 1 à 4% de l’ensemble de notre génome. Cette même équipe avait d’abord écarté l’hypothèse. La comparaison de l’ADN mitochondrial (contenu par les mitochondries dans la cellule) de Neandertal et d’Homo sapiens ne montrait aucune parenté. Après le premier décodage de l’ADN nucléaire (du noyau de la cellule) de Neandertal, les chercheurs n’avaient pas non plus repéré de similitude avec l’ADN de Sapiens.

Les Africains moins proches de Neandertal Avantage évolutif. Homo sapiens a un développement plus lent que son parent néandertalien. Homo sapiens devient adulte plus lentement que son parent l'homme de Néandertal, selon une recherche euro-américaine publiée lundi 15 novembre aux Etats-Unis et qui s'appuie sur une nouvelle analyse de dents des deux espèces à l'aide de rayons X très puissants. Cette découverte laisse penser que le fait que les humains aient un développement plus lent et une enfance plus longue est un phénomène récent et unique à notre espèce dans l'évolution, expliquent ces chercheurs, dont la communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS). Selon eux, ce trait pourrait avoir donné aux premiers humains un avantage dans l'évolution sur l'homme de Néandertal, disparu depuis près de 30 000 ans pour des raisons encore obscures.

Une comparaison des premiers humains avec d'autres primates montre que ces derniers avaient une gestation plus courte, une enfance plus brève, un âge de reproduction plus précoce et une durée de vie dans l'ensemble moins longue. Galerie photo - images de Lascaux, 70 ans après sur Sciences et Avenir.

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La plus vieille mine de sel - Archéo & paléo. En Azerbaïdjan, l’exploitation de la mine de sel de Duzdagi, toujours en activité, a commencé il y a 6.500 ans, d’après des archéologues du CNRS. Dans la magnifique paysage du bassin de l’Araxe, qui est partagé entre la Turquie, l’Iran et l’Azerbaïdjan, des sociétés humaines ont commencé à extraire le sel gemme vers 4.500 ans avant notre ère, a découvert l’équipe de Catherine Marro et de Veli Bakhshaliyev, du laboratoire ArchéOrient (CNRS/Université Lumière Lyon-2). L'entrée de l'actuelle mine de sel de Duzdagi. (© Séverine Sanz, CNRS)Il s’agirait de la plus ancienne mine de sel connue à ce jour, précisent les chercheurs.

Une prospection intense de cette mine a permis aux archéologues de découvrir des vestiges dont les plus vieux datent de 4.500 ans avant notre ère. Vers 3.500 ans avant notre ère, l’exploitation est devenue intensive, comme en témoignent les centaines de pics et de marteaux découverts près de l’entrée d’anciennes galeries effondrées.